Un petit texte sur vos pouvoirs.
¤ pyrokinésie : Niveau 2
¤ télépathie : Niveau 3, j'aime m'en servir pour savoir ce qu'une personne n'ose pas me dire. En général, je fais ça pour son propre bien.
¤ medium : Niveau 2, j'aime beaucoup ce pouvoir, et je travaille fréquemment à l'améliorer.
¤ descente des enfers : Niveau 1, c'est un pouvoir propre aux sorcières de Salem. Alors peut être devrais-je en être fière. Mais en réalité, je le déteste. Je n'aime pas cette idée d'effrayer les gens. Alors, je fais tout mon possible pour ne pas le maîtriser.
¤ Téléportation : Niveau 3, il est le premier que j'ai eu. Je devais avoir environ cinq ans, nous étions à la plage quand je me suis soudain retrouvée dans l'océan à une centaine de metres du large. Sachant que je ne savais pas nager Maman et Felicity ont paniqué à l'idée que je me noie. Mais en réalité, cela m'a amusée.  

Télékinésie | Présence: 65% | Contrôle : Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Linguisme | Présence: 20% | Contrôle :  Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Apprentissage accéléré | Présence: 45% | Contrôle : Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Résistance | Présence: 25% | Contrôle : Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Perception | Présence: 70% | Contrôle : Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Vision améliorée | Présence: 50% | Contrôle : Nul - Correct - Moyen - Bon - Très bon
Empathie | Présence: 90% | Contrôle :  Très bon

Je pense que ce qui me définit le mieux, c'est mon altruisme. J'aime aider les personnes qui sont dans le besoin. Aussi bien moralement que physiquement. Je m'arrange toujours pour trouver les mots justes afin de leur mettre un peu de baume au coeur. La misère des autres me fait toujours de la peine, au point que cela me rend parfois très émotive. Je déteste l'injustice, la haine, le mépris.
Je pardonne très facilement. Peut-être même trop d'après certains. Ils disent que je suis naive. Je leurs dit que selon moi, la vie est bien trop courte pour avoir de la noirceur dans son cœur.
En tant qu'étudiante, je suis une élève très studieuse et ponctuelle. Je participe activement lors de tous les cours, n’hésitant pas à lever la main lorsque je suis complètement perdue. Mais je suis en revanche régulièrement absente des soirées d'élèves facultatives. Généralement, je préfère rester dans ma chambre pour travailler, ou dans celle d'un ou d'une camarade de classe pour l'aider.
 

Ma mère est la deuxième fille de la grande prêtresse du Coven. Et je suis la deuxième fille de ma mère. De plus, j’ai plusieurs cousines. Alors autant dire que la probabilité que je devienne à mon tour la grande prêtresse est minime, et c’est tant mieux ! En réalité, je pleins ma tante, ainsi que ma cousine Hermione.

Je ne sais pas qui est mon père. Maman n’en parle jamais, j’ai l’impression qu’elle évite le sujet. J’ai déjà essayé de questionner ma grande sœur, Felicity, pour savoir si elle avait un quelconque souvenir de voir maman avec un homme quelques mois avant ma naissance. Mais elle n’a rien sût me dire. De toutes façons, je ne suis pas la seule dans ce cas. Ni mes sœurs, ni mes cousines ne connaissent leur père. Personnellement, j’aimerai connaitre mes origines. Car ou qu’il soit, je ne serais pas là sans lui.

Je suis donc née en février 2002 à Long Beach, dans une Amérique encore sous le choc des attentats qui avaient traumatisée le monde quelques mois plus tôt. Felicity me raconte parfois la fierté qu’elle avait ressentie en poussant le landau de sa petite sœur à peine née sur la promenade de la plage. Une photo à la maison relate de cette journée, avec une femme fatiguée mais souriante, une petite fille de dix ans dans une robe à fleurs, tenant un tout petit être dans ses bras, et en arrière-plan un ciel parfaitement bleu. Nous étions heureuses, et cela définit les premières années de mon enfance.

Oui, j’ai eu la chance d’avoir une enfance heureuse. Avec une mère, des sœurs (Mandy est née deux ans après moi), une tante, cinq cousines et une grand-mère. Uniquement des femmes. Et à l’époque, cela me suffisait. Ce n’est que plus tard que l’envie d’en savoir plus sur mon père est venue. Mon caractère de petite fille sage m’est venu très vite. Lorsque mes cousines, mes sœurs, où d’autres de mes copines tentaient de me faire faire des bêtises, je m’arrangeais tout le temps pour m’éclipser.

A cette époque, j’avais une amie humaine nommée Suzie. Agée de deux ans de plus que moi, elle était aussi altruiste que moi. Ensemble, lorsque nous avions six et huit ans, nous avions eu l’idée de donner la fin de nos repas à des Sans Abris. Alors, tard le soir, nous avions chacune fait le mur pour faire notre bonne action. Mais à mon retour, je me suis fais gronder. Jamais je n’ai vu maman aussi furieuse contre moi. A l’époque je n’ai pas compris, mais je sais qu’elle s’est inquiétée pour moi.

Puis un jour, sans vraiment nous y avoir préparées, maman nous a annoncé que nous quittions Long Beach pour partir vers Lyon. L’idée de quitter la ville dans laquelle j’avais grandi, mon amie Suzie, et tant de choses que j’aimais m’a fait pleurer à chaudes larmes. Je crois que c’est la seule fois que j’ai exprimé de la rage. Mais cela ne servait à rien. La décision était prise et sans appel.
Alors, quand j’avais dix ans, j’ai finalement mis les pieds en France, à Lyon. Pendant les premiers mois, j’ai détesté cet endroit. Aussi bien Moonacre, Lyon que l’Institut. Mais j’ai fini par m’y faire. Je crois que ce qui m’a complètement fait changer de comportement, c’est la destruction de l’Amérique. Ces images resteront à jamais gravées dans ma tête. J’entends encore les cris de ces hommes, ces femmes, ces enfants, comprenant peu à peu que la fin de leur monde était proche. Une sorte d’Apocalypse. Il m’arrive souvent d’imaginer Suzie ce jour-là. Parfois aussi, je rêve qu’elle a été sauvée et qu’un jour, je la croiserai par hasard quelque part.

En tous cas, cela m’a traumatisé et j’ai décidé que cela n’arriverait plus jamais. Que ce soit Lyon, ou un autre endroit dont je n’avais jamais entendu parler, je ne voulais pas de nouvelles destructions. Alors je suis devenue encore plus attentive en cours, je travaille encore mes pouvoirs. Mais parfois je me demande à quoi bon ? Ce sont les démons qui ont fait ça. Et malgré tout, je ne sais même pas si j’ai en mois la capacité morale de les haïr. Et au nom de Suzie et tous les autres, cela me ronge.