Cassou
Informations
Salut à toi, je m'appelle Cassandra Brüchmann mais tout le monde me surnomme Baby (par son père) / Madame (étudiants) Cass (Ash.) et je suis née au 18° siècle, en Hongrie. Si tu sais compter j'ai donc 207 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que Professeur d'Illusion à l'Institut. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuelle et je suis actuellement célibataire, mais avec un plan cul régulier. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Serviteur de Désastre.Pour terminer ma principale phobie est redevenir humaine
Pouvoirs
En tant que servante de Desastre, Cassou possède une fraction des pouvoirs de sa créatrice. En près de trois cent ans de vie, Cassandra a eu le temps d'apprendre à contrôler ses pouvoirs à la perfection. Celui qu'elle préfère reste celui des illusions, et c'est ce qui l'a poussée à devenir professeur dans l'Institut il y a un peu plus de cent ans, lorsque sa maitresse a eu besoin de quelqu'un sur place. Elle s'est proposée immédiatement, et à chaque fois qu'il y a eu des soucis dans l'Institut, elle s'est amusée sur ordre de Maya à empirer les choses en ajoutant des tremblements de terre bien placés, juste pour faire flipper tout le monde.
■ réveiller les volcans
■ créer des tremblements de terre
■ contrôle total de l'esprit humain
■ Météokinésie
■ Illusions
Télékinésie | Présence: 85% | Contrôle : Bon
Linguisme | Présence: 60% | Contrôle : Très Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 30% | Contrôle : Moyen
Résistance | Présence: 90% | Contrôle : Très bon
Perception | Présence: 53% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 76% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 25% | Contrôle : Moyen
Caractère
Elle est douce, Cassandra. Vraiment douce. C’est le genre de personne qui vous donne l’impression d’avoir le cœur sur la main et d’être d’une patience infinie. Avec ses élèves, elle est la professeur la plus adorable et la plus patiente qui soit, leur apprenant l’usage de leurs pouvoirs avec un sourire et une attention qui leur donne l’impression d’être uniques. Mais, c’est un véritable rôle, vous savez. Un rôle qu’elle joue depuis plus d’un siècle et qui est finalement presque devenu réel. Elle est intelligente, vous voyez, Cassandra. Et, elle savait que c’était le meilleur moyen de se faire apprécier et de garder sa place. De continuer à être professeur et de continuer à effectuer ses missions pour sa maitresse. Son Maitre. Elle n’a jamais vraiment cherché à comprendre cette histoire d’âme dans un corps d’humain. Elle s’en fiche, en fait.
Elle est déterminée, Cassandra. Elle est déterminée à mener à bien les missions que lui donnent sa maitresse, à semer discrètement la zizanie dans l’école, à provoquer des désastres et des catastrophes. En vrai, le plus grand désastre, c’est probablement elle, d’ailleurs. Elle est incapable de rester tranquille plus de quelques minutes, et elle se retrouve toujours dans des situations où sa maladresse naturelle se retrouve être son plus grand handicap… et le meilleur moyen pour que personne ne la soupçonne. Une malédiction et un don à la fois. C’est fou, non ?
Il reste une chose, que Cassandra est. Elle se glisse dans le monde de la nuit avec une aisance que peu réussissent à atteindre. Après près de trois cent ans à faire n’importe quoi, il faut avouer que c’est probablement là qu’elle se sent le plus à son aise. En train de faire la fête. De danser jusqu’à ce que son corps lui fasse mal, jusqu’à ce que ses pieds saignent. Et là, elle ne lésine sur rien. Rien du tout. Elle boit, échange des joints avec les premiers venus, et elle se fond dans cette vie comme si c’était celle qu’elle avait toujours attendue.
Biographie
Mon histoire commence avec un homme et une femme. Comme à peu près toutes les histoires. Mon père s’est cassé après avoir mis ma mère enceinte. Ma mère était une fille de fermier au fin fond de la Hongrie. Elle est morte quand j’avais seize ans. Entre le moment de ma naissance et celui où j’ai été livrée à moi-même, j’ai été heureuse, je crois. Ce n’était pas une vie facile. J’habitais chez mon oncle, avec ma mère et une floppée de cousins. Vu que ma mère avait eu un enfant hors mariage, on a eu de la chance que son frère accepte de la garder avec lui. Maman s’occupait des chèvres. Elle partait souvent, longtemps, dans les montages. Moi, j’étais élevée avec les autres. Nous étions une famille normale. Tout le monde avait des pouvoirs, et j’ai pu découvrir les miens enfant, et apprendre à les contrôler avec ma tante. Des druides, perdus au fin fond de la hongrie, voilà ce que nous étions. J’étais douée. Très douée.
À douze ans, j’étais capable de manipuler la météo au dessus de nos champs pour nous assurer une récolte prospère. Évidemment, je devais faire ça la nuit pour que nos voisins ne s’en rendent pas compte. La pluie inondait nos champs même au fin fond de cet été aride de sécheresse. Nos voisins disaient que nous étions bénis par Dieu. S’ils avaient su. La journée ? La journée je ramassais les œufs des poules, je trayais les vaches… Je faisais la cuisine avec ma tante. Je me rendais utile. Je faisais tout pour ne pas être une bouche inutile à nourrir.
Finalement, ma mère est morte. Elle est tombée des falaises et s’est cassé le cou. Le genre de chose qui arrive quand on vieillit. Un pied moins sûr, et pouf. Tombée. Je l’ai pleurée. Je l’ai enterrée. Et j’ai attendu sagement que mon oncle me demande de partir vivre ma vie. Un an plus tard, il a dit qu’il allait me marier à un voisin en échange de nouvelles terres. Très franchement, je crois que j’aurais préféré qu’il me mette dehors… Le temps a été aussi gris que mon humeur durant les deux ans de fiançailles et négociations. Finalement, la veille du mariage, une femme est arrivée. Elle a dit qu’elle avait remarqué mon don pour la météo et qu’elle avait une autre idée de futur pour moi que celle de femme au foyer tout juste bonne à pondre des gosses. J’ai accepté sans hésiter.
Je suis partie le soir même, et cette femme a effectué un étrange rituel, qui a fait de moi sa servante. Certains diraient son esclave, mais je dois à Disaster mon éternité, de nouveaux pouvoirs plus grands et plus puissants que ceux dont j’ai toujours rêvé, et une liberté que personne ne pourra jamais me reprendre. Jamais. J’ai passé le siècle suivant à apprendre à contrôler mes pouvoirs. J’ai appris à manipuler les volcans en Italie. J’ai appris à créer des tremblements de terre au Japon. J’ai appris à contrôler les illusions qui naissaient en moi, encore et encore… J’ai fait la fête à chaque fois que je le pouvais, célébrant ma liberté dans les lits d’inconnus et d’inconnues durant les quarante premières années, jusqu’à ce que je rencontre quelqu’un comme moi, un autre serviteur, un serviteur de la Guerre. C’est dans son lit que j’ai fini, encore et encore… C’est dans son lit que j’ai appris pour les quatre autres serviteurs. C’est dans son lit, aussi, que j’ai compris que mon père était un serviteur, quand il a débarqué pour m’engueuler. Ça a probablement été l’épreuve la plus complexe de ma vie. Les autres serviteurs de Desastre étaient devenus ma famille, mais Alexander… Alexander était toujours plus. Un véritable père pour moi, un père que je n’avais pas prévu, pas souhaité. C’est durant cette dispute que je lui ai hurlé qu’il fallait qu’il cesse de se prendre pour mon père. Qu’il ne le serait jamais. Et qu’il m’a hurlé en retour qu’il était justement mon père. Et qu’il attendait que je cesse de me comporter comme une catin.
Autant dire que nos rapports sont depuis… désastreux. La discorde gronde entre nous et je crois que je ne lui pardonnerais jamais réellement. C’est dans le lit d’Ash que je suis retournée pour effacer ma peine, faisant la fête avec lui sans penser au lendemain, sans réfléchir une seule seconde.
Le siècle a changé. Le monde a évolué. J’ai ma place dans l’Institut, gagnée en montrant mes illusions à l’une des directrices qui se succèdent à la tête de l’établissement. J’y ignore mon père. Totalement. Irrémédiablement. Je refuse de lui adresser la parole. Lorsqu’il m’agace trop, je retourne faire la fête, je retourne me comporter comme une catin dans le lit d’Ash. Nous ne sommes pas ensemble. Je ne l’aime pas vraiment. Mais il fait la fête avec moi. Il ne se prend pas la tête. Il est mien et je suis sienne. Je n’apprécierais pas le trouver avec une autre à ma place, dans son lit, mais si ça doit arriver… Je crois que je ne pourrais que bouder dans mon coin sans jamais avoir le droit de lui dire quoi que ce soit. Nous n’avons jamais parlé d’exclusivité. Nous n’avons jamais parlé d’avenir. Je suis immortelle, du moins tant que mon Maitre voudra de moi pour le servir. Je ne vais pas m’encombrer d’amour ou de sentiments. Cela serait bien trop ennuyeux sur le long terme, je pense.
De l'autre coté de l'écran
voir luuka.
️louha