Nikolaï Romanov
Informations
Salut à toi, je m'appelle Nikolaï Romanov mais tout le monde me surnomme Nick et je suis né(e) le 25 mars, à Moscou en Russie. Si tu sais compter j'ai donc 222 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que veilleur de nuit à l'Institut. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis un vampire. Pour terminer ma principale phobie est Lydia en colère de ne trouver aucun moyen d'enlever mon traqueur.
Caractère
Fils de Paul Ier, empereur de Russie, Nikolaï avait vécu une enfance basée sur une sorte de dédoublement de la personnalité. En effet, exposé au public, il se devait être un fils modèle et bien éduqué, se tenant droit et fier de sa lignée. Toutefois, cette vie de noblesse ne lui convenait guère. Dès lors, il ne manquait jamais l’occasion de s’éclipser de la demeure impériale. Ces nombreuses escapades lui permettaient de se défouler comme n’importe quel enfant de son âge était autorisé à le faire dans la peuplade. Nikolaï avait rapidement pris goût à la vie d’aventure. Et, lorsqu’il rentrait chez lui, le vêtement souillé par la terre, les gouvernantes ne manquaient pas plus à leurs fonctions qu’elles ne l’avaient déjà fait, et elles le grondaient systématiquement. Avant de le conduire auprès de l’empereur son père, qui lui donnait une sévère correction. Échappée après échappée, la surveillance s’était accrue autour de l’enfant. Mais chaque fois, il parvenait à déjouer l’attention de ses « geôliers », jusqu’au jour où sa ruse ne fut plus suffisante. À partir de cet instant, il fut contraint de se soumettre entièrement au code d’éducation que se devait de suivre un fils d’empereur.
Son adolescence se déroula d’une façon monotone et sans grand intérêt à ses yeux. Son accession au trône n’eut pour seul impact que de lui donner un agenda des plus chargés et des plus ennuyeux. Entre-temps, il se maria avec une femme pour laquelle il n’éprouvait qu’une simple attirance physique. Mais il ne tenait nullement à elle. D’ailleurs, il ne tenait pratiquement à personne, mais il avait appris à faire semblant. À donner l’illusion de posséder un tant soit peu d’affection envers ses proches. Quelques années de règne suffirent à le faire craquer moralement, et il requit les services d’un vampire pour le transformer, prêt à tout pour échapper à son devoir. Mais ce ne fut point suffisant. Et il laisse la graine d’amertume prendre racines en son cœur. Durant les presque trois décennies qui suivirent, cette graine germa, jusqu’à emplir tout l’espace disponible. Et Nikolaï passa à l’acte. La mise en scène de sa mort lui permit de disparaître et ainsi partir vivre sa vie comme il l’entendait.
Ce fut à partir de cet instant que Nikolaï fut enfin lui-même. Mais ces années de rétention l’avait poussé à accumuler au fond de lui ses envies. Désormais libre de ces chaînes, il sombra dans les extrêmes de sa liberté. Tout au long de ces deux derniers centenaires, le nombre de ses victimes avait crû de manière exponentielle. Les règles, la bienséance, tout ces choses futiles, il les avait suffisamment supportées durant son ancienne vie. C’était désormais terminé. Il n’était plus un mortel lambda, mais un être nouvellement né, une entité supérieure aux humains. Bien qu’il n’en avait cure de leur vie, il ne les regardait pas non plus avec mépris. En effet, comment résister aux délicieuses courbes de certaines mortelles ? C’était devenu un petit jeu pour lui. Les séduire, les attirer à l’abri des regards, les laissant croire à un moment d’extase. Et puis venait le moment fatidique où ses canines se loger dans la chaire.
Et il recommençait, jour après jour. Jusqu’à se faire attraper par les Chasseurs.
Aujourd’hui, sa vie est particulièrement réduite à l’Institut, le traqueur l’empêchant de continuer à profiter de sa liberté comme bon il le souhaitait. Détestant parler de ses anciennes vies, il entretient de la rancœur à l’égard de tout Chasseur, notamment ceux qui lui avaient apposé cette marque invisible. Un jour, il trouverait le moyen de se venger. Il avait toujours réussi à se sortir de mauvaises situations. Et il continuerait à le faire, usant de ses charmes, de sa ruse et de sa détermination.
Biographie
Né il y a plus de deux siècles, Nikolaï avait été élevé avec le titre de fils de Paul Ier, empereur de Russie. Toutefois, depuis son plus jeune âge, il ne ressentait aucun attrait par rapport à la noblesse et préférait vivre dans la liberté la plus totale. Après tout, avec deux frères aînés, il n’avait aucune raison de s’y intéresser puisque jamais il ne monterait sur le trône. C’est pourquoi il passa près de la première moitié de son enfance à s’évader du domaine impérial pour aller gambader en ville et dans les champs environnants avec les enfants de ce que son entourage appelait « le bas-peuple ». Bien qu’il se fasse régulièrement sanctionné par son père l’empereur, Nikolaï continua d’exploiter et manipuler sa gouvernante, multipliant ainsi ses escapades dans la campagne. Jusqu’au jour où la dite gouvernante fut renvoyée et remplacée par une escorte de gardes. Incorruptibles, ils ne laissèrent plus l’enfant s’échapper afin de s’amuser avec ses camarades, l’obligeant dès lors à se soumettre, contre son gré, au code de la noblesse russe.
Les années passèrent et Nikolaï avait appris malgré lui comment devait se comporter un prince. Néanmoins, son cœur et son esprit restaient tournés vers la liberté dont il jouissait autrefois. Bien qu’il fut en âge de voyager à sa guise, il ne pouvait jamais sortir seul du domaine et se retrouvait malencontreusement entouré de son escorte habituelle. Mais le temps avait rattrapé ce groupement de soldats, devenus séniles. Et la ruse du prince russe s’était aiguisée au fil des années. Moins dupes que son ancienne gouvernante, ils étaient tout de même devenus des pantins à la merci du jeune homme. Sa stratégie avait été simple : s’il n’avait pu les tromper pour s’échapper, il s’était fait passer pour un ami à leur égard, réduisant ainsi leur méfiance. Lorsqu’il parvenait à se défaire de cette escorte devenue peu à peu incompétente, il se plaisait à séduire les jeunes filles des villages alentours, profitant de son statut pour les soumettre à sa volonté. Finalement, la noblesse semblait avoir ses avantages.
Mais ce semblant de liberté dans lequel il s’était enfermé se referma lorsqu’il fut contraint d’épouser Charlotte de Prusse, fille aînée du roi de Prusse. Bien que ce mariage fut issu d’un arrangement, Nikolaï avait son propre code d’honneur. Il tenait ses engagements, et dès lors, il cessa son papillonnage, bien que ce fut à contrecœur. La situation devint un véritable cauchemar lorsque son frère aîné, sans héritier, poussa son dernier soupir et que le second refusa de lui succéder. Il incomba alors à Nikolaï de prendre place sur le trône qu’il n’aurait jamais songé acquérir un jour. Ce trône qui représentait pour lui toutes les entraves possibles à la liberté qui était le sujet de toutes ses aspirations.
Rapidement lassé de ses obligations, le nouvel empereur cherchait désespérément une solution pour se tirer d’affaire. L’opportunité lui fut offerte lorsqu’il fit la rencontre de ce qu’il pensait n’être qu’une vieille légende bonne à effrayer le petit peuple. Rapidement, il parvint à convaincre un vampire de le transformer. Sa famille étant profondément ancrée dans la religion orthodoxe, jamais ils ne pourraient accepter disposer d’une telle hérésie en leurs rangs. Toutefois, le plan ne se déroula pas comme prévu. En effet, les membres du conseil de l’empereur n’accordant aucun crédit aux légendes urbaines, ils furent persuadés que leur souverain était atteint d’une maladie rare, le rendant particulièrement sensible à la lumière du soleil.
La situation empira encore lorsque, de nombreuses années plus tard, ils commencèrent à se questionner quant à l’absence de vieillissement de Nikolaï. Sentant le vent tourner, ce dernier simula sa mort à l’aide du vampire qu’il avait rencontré plus tôt. Il consomma quelque aliment qui le ferait passé pour mort l’espace de plusieurs heures. Le soir, il glissèrent dans son lit de défunt le cadavre d’un homme qu’ils avaient tué quelques jours auparavant et qui ressemblait suffisamment à l’empereur que pour tromper son entourage endeuillé.
Et ainsi la liberté tant désirée s’offrit-elle à Nikolaï Romanov, qui s’évada une ultime fois de la demeure impériale, emmenant avec lui une grosse part de sa fortune personnelle.
Durant les années qui suivirent, il chercha à rattraper le retard et profita au maximum de sa nouvelle vie. Les conquêtes et filles d’un soir se multipliaient et plusieurs d’entre-elles finissaient par devenir son repas quotidien. Plus rapidement qu’il ne s’y attendait et sans qu’il ne s’en rende compte, sa fortune se dilapida, fondant comme neige au soleil. Et pour la première fois de sa vie, il se retrouva dans le besoin.
Usant de ses relations et des contacts acquis durant cette période, il parvint à s’engager au sein d’un réseau de drogue. Commençant au bas de la hiérarchie, il se retrouva encore une fois soumis à des autorités dont il se serait grandement passé. Cette frustration, soutenue par sa ruse, à nouveau sollicitée, lui permit de gravir chaque échelon, jusqu’à lui permettre d’étendre son propre trafic.
Ce nouveau pouvoir lui mentait lentement à la tête. Comme lorsqu’il était empereur, il pouvait donner des ordres, les autres se pliant à sa volonté. Mais contrairement à l’époque, lui, il ne devait se soumettre à aucune obligation. Pas de réunion du conseil, pas d’audience imposée. Rien. Juste ce que lui souhaitait. Le reste n’importait que très peu, voire pas du tout.
Enivré par tant de puissance, il se lança dans une nouvelle activité, mal lui en fallut. L’argent du trafic de drogue, certes très productif, ne se suffisait plus. Il voulait et se sentait le devoir de passer à une étape supérieure. Réunissant ses hommes les plus coriaces et les plus efficaces, ils entamèrent les préparatifs de ce qui devait être la plus grosse action jamais entreprise par le vampire dans sa nouvelle vie de bandit : le braquage d’une banque.
L’attaque fut efficace, et sanglante. Très peu des personnes présentes avaient survécu, et Nikolaï s’était même autorisé à s’offrir un petit festin en sélectionnant les demoiselles les plus charmantes qui lui tombaient sous la main, ou plutôt… sous les crocs.
Bien que ce projet se déroula sans accroc, il se révéla très vite être une terrible erreur. L’attaque avait fait couler beaucoup d’encre et un groupe de mortels, dénommé les Chasseurs, s’était penché sur l’affaire. Très vite, et par des moyens dont Nikolaï n’avait nullement connaissance, ils remontèrent peu à peu la piste, éliminant les uns après les autres ses hommes de main. Contraint à se replier, et à nouveau seul, le vampire tenta de prendre la fuite et trouver un nouvel endroit où s’installer, mais il fut malencontreusement rattrapé et capturé par ces chasseurs.
Il fut alors contraint de faire ce que ces mortels appelaient un « choix ». Mais cela n’avait rien d’un choix. C’était la mort, encore une fois, ou bien se retrouver à travailler dans un Institut regroupant un ensemble de personnes aux natures des plus diverses. Sa décision se porta sans hésitation sur la seconde option. Et ainsi fut-il transporté à ce fameux Institut, où il fut chargé de veiller à ce que les étudiants ne fassent pas d’escapades après le couvre-feu. Comme s’il les en empêcherait ! Après tout, lui-même avait toujours aimé faire ces sorties interdites lorsqu’il était gamin, et il en rêvait tous les soirs lorsqu’il avait l’âge de ces adolescents.
S’évader à nouveau ? Il y avait songé, mais cela s’avérait être une mission impossible pour le moment. En effet, les Chasseurs lui avaient apposé un sortilège, une espèce de traqueur qui leur permettait de le suivre à la trace partout où il allait. Et il avait plutôt intérêt à ne pas trop s’écarter de l’Institut.
Ayant entendu parler d’un regroupement autour d’une autre vampire dans le coin, il se décida à arpenter les alentours, tentant de trouver une personne qui serait capable de l’aider à se débarrasser de ce traqueur et à retrouver sa liberté.
Mais il n’était pas encore pressé de repartir. Ceux qui l’avaient amenés à cette situation méprisable passaient encore de temps à autre à l’Institut, amenant leurs nouvelles prises. Et si Nikolaï n’en montrait rien, il s’était juré de le leur faire payer. Et il les observait en silence lors de leurs visites, cherchant le meilleur moyen d’obtenir vengeance.
De l'autre coté de l'écran
♪ Tyshawn / Ty' / Tys' (le "y" se prononce "aïe" et pas "i" s'il vous plait )♪ 24 ans♪ Présence Plutôt dépendante d'un horaire qui change semaine après semaine, mais assez réduite jusqu'en décembre (les stages toussa toussa)
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