Hydrokinésie: Blanche manipule l'eau comme personne. Mais c'est normal quand on sait qu'elle est la petite-fille de la Dame du Lac, Viviane.

Télépathie : Niveau 3

Electrokinésie : Blanche sait manipuler l’électricité et comme elle sait manipuler l'eau, faites attention qu'elle ne cherche pas à vous électrocuter...

Métamorphose Fey : métamorphose liée aux sentiments et émotions violentes. Permet d'avoir des griffes et des crocs, en plus de quelques changements mineurs supplémentaires.

Voyage dans les Miroirs : C'est Viviane qui lui apprit à maîtriser ce dont. Et depuis des siècles qu'elle l'utilise pour traquer Sofia, elle sait très bien l'utiliser. Elle peut ainsi apparaître dans un miroir ou attirer à elle ceux qu'elle veut.

Télékinésie | Présence: 50% | Contrôle : Bon
Linguisme | Présence: 30% | Contrôle :  Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 70% | Contrôle : Moyen
Résistance | Présence: 90% | Contrôle : Très bon
Perception | Présence: 80% | Contrôle : Très bon
Vision améliorée | Présence: 40% | Contrôle : Moyen
Empathie | Présence: 60% | Contrôle :Correct

Blanche la Belle, Blanche la Douce, Blanche la Fragile autant de qualificatif qu’elle portait à merveille lorsqu’elle était encore qu’une jeune fille. Et ce n’était pas des vues de l’esprit. Sa douceur était connue de tous à Avalon. La fille de Guenièvre tenait son rang à merveille et apprenait vite. Elle avait toujours été proche de la nature. Enfant à l’imagination débordante, elle aimait se promener près des cours d’eau, laissant ses doigts effleurer la surface, faisant de petits tourbillons. Aimable, elle se faisait rapidement des amis et sa loyauté envers eux n’était plus à prouver à personne. Loyale, c’est peut-être le seul trait de caractère qu’elle n’a pas totalement perdu lors de l’assassinat de sa grand-mère Viviane. Car si depuis elle passe toujours aux yeux du monde comme une femme fragile et douce à la fois, ce n’est qu’un masque. De ce jour tragique est né la Haine et la rancœur, sentiments dont elle a du mal à se défaire. Mais en a-t-elle seulement envie ?

Consciente de sa beauté, elle aime séduire hommes et femmes pour parvenir à ses fins. Après tout tous les moyens sont bons pour faire payer la mort de Viviane. Femme devenue solitaire par la force des choses, errant dans les ruines de la belle Avalon, elle n’a de réelle et sincère affection que pour son animal de compagnie : une hermine blanche blottit la plupart du temps dans son cou. Blanche adore les plantes même si elle n’a pas la main verte. C’est pour quoi sa demeure est très fleurie. 

Chapitre 1 :  Les larmes d’Avalon :
Blanche est née au cœur de l’hiver, un certain 15 février de l’an de grâce 608 dans le royaume de Camelot en Bretagne. Sa mère, Guenièvre était la reine et son père était nul autre que Lancelot du Lac. Le chevalier avait été élevé par Viviane et c’est naturellement que la petite fille se rapprocha de sa grand-mère. Elle lui ressemblait bien plus qu’à sa propre mère. Si elle avait le caractère de Guenièvre, c’était de Viviane qu’elle avait pris la beauté. Jeune fille aux cheveux de feu, la petite Blanche était connue pour son caractère doux et sa délicatesse. Ce fut toute petite que sa grand-mère l’enleva pour l’emmener à Avalon. Mais si Guenièvre vécut l’enlèvement come un drame ce ne fut pas le cas de la petite Blanche. Joyeuse, elle aimait jouer dans les jardins d’Avalon parmi les prêtresses-dragon. Les prêtresses-dragon, des femmes qu’elle admirait énormément. Fillette espiègle, nombreux étaient les jours où les gens de Camelot pouvait entendre son rire cristallin.

Blanche grandit dans la facilité dû à son sang. Petite princesse sur Avalon et enfant aimée par Viviane qu’elle considérait comme une mère, elle garda son insouciance jusqu’à son adolescence. Ses premiers dons se manifestèrent vers ses 6 ans et ce fut Viviane qui prit en charge son éducation magique bien décider à élever comme bon lui semblait la fille de Lancelot. Viviane du Lac fut absolument ravie de voir que sa petite fille avait la même affinité avec l’eau qu’elle. Elle lui apprit à maîtriser ce don pendant des années. Les entraînements se faisaient toujours sur Avalon, un endroit magique que la jeune Blanche portait dans son cœur. Viviane était une mentor exigeante mais bienveillante envers celle qui selon elle faisait parti d’ancienne croyance de son peuple.

Ce fut auprès de Viviane que Blanche apprit à maîtriser ses dons les uns après les autres. Et si maîtriser la télépathie et l’hydrokynésie semblaient facile, ce ne fut pas le cas du voyage dans les miroirs, l’Electrokynésie et encore moins la métamorphose en Fey. Et un jour Viviane souffla qu’elle serait la prochaine gardienne d’Avalon, un honneur qui remplit de joie la jeune femme qu’était devenue Blanche. Mais Guenièvre ne l’entendait pas ainsi. Guenièvre se battait depuis des années pour récupérer sa fille et rapidement les deux femmes entrèrent en guerre pour obtenir Blanche.  Une guerre qui entraîna la chute de la belle Avalon et la mort de Viviane ainsi que celle de son père Lancelot du Lac. Des pertes que ne supporta pas Blanche. Folle de rage elle refusa de rentrer à Camelot et préféra rester dans les ruines d’Avalon. Depuis ce jour où la mort frappa Avalon, Blanche se mit à détester sa mère, qu’elle jugea responsable de sa peine, tout comme Merlin qui avait combattu auprès d’elle.

Blanche du Lac, puisqu’elle s’appelait ainsi resta sur Avalon pendant plus d’un siècle. Elle errait dans les ruines pleurant la mort de celle qui lui avait tant apprit. Refusant d’en sortir, son seul contact avec l’extérieur était l’eau et son pouvoir d’Hydrokinésie qu’elle maîtrisait plutôt bien désormais.

Chapitre 2 : d’Avalon au puissant duché d’aquitaine

Blanche resta un siècle dans les ruines d’Avalon et finalement elle quitta les lieux, trop hantée par les souvenirs de Viviane. La fille de Guenièvre n’alla pas très loin. Elle prit la mer et rejoignit discrètement la cour du Duc d’Aquitaine. Mais elle ne se présenta jamais réellement. Non elle était plutôt une âme errante passant de miroir en miroir et se réfugiant dans le moindre point d’eau qu’elle trouvait. Au départ, elle arriva dans le duché grâce à l’invasion viking. Ces hommes venus du nord traversèrent d’abord les terres normandes puis ils avancèrent dans les terres du royaume de France. Et ce fut ainsi qu’elle se posa, elle, dans le puissant duché d’Aquitaine. L’Aquitaine, un duché où venait de naître une petite fille aux cheveux de feu tout comme elle, la petite Aliénor d’Aquitaine. Étrangement, Blanche sentit que la jeune Aliénor accomplirait de grande chose. Et sans jamais se montrer à elle, elle la guida sur le chemin du pouvoir. Une femme forte qui pourrait l’aider à retrouver sa mère pour lui faire payer. Parce que Blanche le sentait, Guenièvre était toujours en vie et avec le temps, sa haine ne s’estompait pas.

Et Blanche ne se trompa pas. Aliénor devint rapidement le meilleur parti du Royaume de France. Une femme très convoitée qui finit par partager la couche du futur roi lui-même. Ce fut à cet instant très précis que Blanche entra réellement dans la vie d’Aliénor. Elle se présenta sous le nom de Blanche d'Harcourt. Elle entra alors au service de sa Majesté et ne la quitta plus jusqu’à sa mort. Blanche incita Aliénor à demander la dissolution du mariage avec le roi de France. Elle provoqua aussi le remariage de la reine avec le roi d’Angleterre tout en permettant à Aliénor de garder la main mise sur le Duché d’Aquitaine. Ce fut au cours de sa vie auprès de la souveraine que Blanche pris réellement conscience qu’elle parvenait à apprendre plus rapidement que les autres dames de la suite de la souveraine les différentes langues. Blanche resta auprès de la souveraine jusqu’à sa mort, la suivant jusqu’en Espagne lorsque cette dernière alla chercher sa petite-fille, Blanche pour le trône de France.

La demi-Fey, demi-Nephilim ne quitta pas l’Abbaye de Fontevraud après l’inhumation d’Aliénor, errant dans les couloirs froids, ses pas légers glissant sur le sol de l’Abbaye. Vêtue de sa robe blanche, légère et un peu transparente, elle donnait l’impression d’une apparition biblique. Elle hanta les lieux pendant un peu plus de deux siècles. Elle réapparu un court moment dans l’histoire de la descendance de la souveraine au moment du règne d’Isabelle Ière de Castille.

Chapitre 3 : Les Cours des Fey, délicieuse rencontre

Il faut ensuite attendre le XVIIIe siècle pour que Blanche sorte de son isolement et que l'on retrouve sa trace. De Fontevraud, elle avait rejoint Lyon et les siens. Son sang de Fey l’avait poussée à se rapprocher des deux Cours. Elle ne s’y montrait que rarement. La plupart u temps, Blanche évitait soigneusement les soirées et les fêtes données. Et quelques rare fois, elle daignait les honorer de sa présence. Pour Blanche ce n’était que des occasions d’obtenir des informations sur mère, une mère qui avait eu d’autres filles de ce qu’elle savait, un scandale aux yeux de son aînées. Comment pouvait-elle avoir oublié aussi facilement Lancelot ? L’existence de ses sœurs cadettes ne faisaient que accroître sa haine pour Sofia. Et puis un soir, elle croisa lors de ces mondanités dont elle se moquait bien le regard d’un jeune homme. Il semblait intéressé, et Blanche se laissa tenter, une fois, rien qu’une fois, c’était ce qu’elle s’était dit. Mais elle s mit à recevoir des invitations de ce garçon. Un être dont elle ne pouvait nier la beauté mais la fille de Sofia garda ses distances pendant un long moment. Et puis petit à petit, elle se rapprocha de lui jusqu’à avoir une liaison avec ce cher William comme elle aimait l’appeler.

Une relation dont elle apprécia chaque instant c’était certain. Mais elle ne pouvait s’empêcher de vouloir traquer Sofia. Sa haine envers sa mère était plus forte qu’elle. Blanche ne savait rien aire d’autre qu’espionner lorsqu’elle avait du temps libre. Espionner et raquer était ses deux seuls loisirs, si on ne comptait pas William Perkins. Alors ils finirent par se séparer. Blanche ne comprenait pas que William ne puisse comprendre et visiblement son obsession pour sa génitrice dépassait complètement son amant. Ce qui fut étrange, ce fut que Blanche sembla presque triste de cette séparation. Dire qu’elle avait aimé William était peut-être s’avancer un peu trop. Blanche n’était alors pas capable d’aimer ou de se l’admettre. Mais elle dû reconnaître que la perte de William brisa quelque chose en elle. Un vide s’installa dans son cœur qu’elle tenta de combler en prenant avec elle une petite hermine. Témoin de ses sentiments les plus enfouis et les plus variés. La petite boule de poils prit rapidement une place non négligeable dans son existence et depuis ce jour elle a toujours une hermine avec elle.

Mais Blanche restait Blanche et après cette parenthèse aussi délicieuse soit-elle, la fille de Sofia reprit sa chasse. Trop fière elle ne revint jamais vers William Perkins. Elle s’installa définitivement à Moonlacre pour se rapprocher de ‘institut qu’avait fini par construire sa mère et son oncle.

Chapitre 4 : L’Institut prendra-t-il l'eau ?

C’est au 2 place Chevalier que Blanche avait élu domicile à Moonlacre. La jeune femme s’était installée dans cette sublime demeure qui avait l’avantage de se trouver relativement près de l’institut qu’avait construit Sofia et Merlin. Blanche pouvait alors à loisir surveiller l’établissement. Surtout que depuis quelques années les étudiants aimaient jouer à l’appeler. Lorsqu’ils prononçaient son nom trois fois, parfois elle acceptait de se montrer dans un miroir ou là où il y avait de l’eau. Elle leur faisait alors peur. Mais au-delà de la peur, Blanche utilisait les étudiants pour garder un œil sur l’institut. Elle pouvait alors savoir dans quel état il était, quelles étaient les nouveautés et surtout elle pouvait en savoir plus sur sa mère.

Ce fut grâce à ce jeu que Blanche entra en contact avec l’une de ses sœurs, Maria. Maria, la petite Maria peut-être l’une de ses sœurs qu’elle préférait le plus.et pour cause, Maria était née d’u viol de Sofia, une punition qui ravissait le cœur rancunier de l’aînée des filles de Sofia.