Identité

Surnom : Adi | Âge : 24 ans | Date & lieu de naissance : 01/08/1993 , à Twin Lakes, Colorado. | Nationalité : Américaine | Origine : Colorado | Statut : célibataire | Métier/étude : Etudiante 1ére année | Groupe : Nephilim | Avatar : Kat McNamara | Crédit : Réponse

QualitésIntelligente Gentille Serviable Joyeuse Optimiste Texte Texte

DéfautsAventurière Tête brûlée Rancunière Texte Texte Texte Texte

Histoire

Je vis le jour le 1er août 1993 dans un petit bourg du Colorado, nommé Twin Lakes. Mes parents, Nymphélia et Guidéon, tous deux Néphilims, me protégeaient beaucoup durant ma petite enfance et nous passions la plupart de notre temps à l'écart des habitants de la ville. Vu notre condition magique, c'était pour eux une sécurité de ne pas côtoyer les autres. Nous nous contentions donc de "bonjour" et d'"au revoir", sans lier de relations et sans réellement parler de nos vies. Grandir sans avoir vraiment de contacts extérieurs était difficile pour moi. Je voyais les autres enfants jouer dans la cour de l'école lorsque j'accompagnais mes parents à leur travail. Et quelque part je les enviais tous ça avait l'air chouette. Plusieurs fois j'avais demandé à ma mère ou mon père pourquoi je ne pouvais pas les rejoindre et la réponse était toujours la même.

- Adaline. Le monde extérieur n'est pas prêt à nous accueillir, c'est bien trop dangereux.

Les seules sorties auxquelles j'avais le droit c'était quand mes parents faisaient les marchés . Ils étaient maraîchers et cultivaient des légumes qu'ils revendaient ensuite. C'était là, tous nos revenus. Pas de grande vie faste à la ville, non. Mon quotidien était des plus modeste mais j'essayais de ne pas trop me plaindre, il y avait pire que nous. Et quand je n'étais pas avec mes parents, j'étais à la maison avec mon tuteur. C'était lui qui avait été désigné pour me faire l'école à domicile. Le pauvre, même petite, je lui en fis voir de toutes les couleurs.

Les années passaient et j'étais toujours semi-confinée dans ma maison sans grand luxe mais c'était vrai je voulais plus. Je voulais voir le monde comme il était. J'en avais marre de rester enfermée quasi tout le temps. J'étais en âge de le découvrir par moi même. Alors un soir, j'avais fait le mur. J'avais osé désobéir à ma famille et j'étais partie en vélo. J'étais totalement inconsciente des dangers de la route bien évidemment et tout bascula cette nuit-là.

Quand on commence à peine à devenir quelqu'un et que notre existence s'arrête comme ça à 19 ans, ça paraît vraiment injuste. A peine consciente, j'arrivais dans un endroit froid et pas très accueillant. Des gens s'affairaient autour de moi. Trop de bruits de machines. La lumière bien trop forte me brûlait presque la rétine. Je ne savais pas ce qui se passait, ni pourquoi j'étais là.

- Vite ! Appelez un chirurgien ! On va la perdre !

Cette voix de femme cria autant qu'elle put mais j'étais déjà à bout de force. Je fermais les yeux, ma respiration se fit plus lente, les bruits autour devinrent plus sourds, plus lointains et ce fut le trou noir. Je ne sais combien de temps je restais dans cet état mais lorsque je pus rouvrir les yeux, je pris une grande inspiration comme si j'avais manqué d'air pendant un long moment. Mon cœur s'emballa et les machines se remirent à faire leur boxon. Mon regard balaya la salle où je me trouvais et je vis mes parents. Des larmes coulaient sur les joues de ma mère et je ne pus retenir les miennes. Mais qu'est-ce que j'avais fait ! Pour ma santé, je restais quelques jours dans cet endroit qu'on nomma hôpital et je pus enfin rentrer chez moi. Mon père qui était resté assez silencieux jusque là prit la parole et m'invita à m'asseoir avec lui sur le canapé du salon.

- Même si je ne pouvais pas prévoir quand ça allait arriver je savais que ça se passerait. On passe tous par-là et aussi douloureuse soit cette expérience elle change notre vie à jamais. C'est notre destin même en faisant attention à toi tous les jours on n'aurait pas pu éviter ce qui s'est produit. Un néphilim, arrivé à ton âge ou même un peu avant, voit son existence basculer par un tragique accident. Et s'il s'en remet sa vie est transformée. Dans les jours à venir tu risques de te sentir un peu bizarre, de ressentir des choses dont tu n'avais pas connaissance avant. C'est ce qu'on appelle des dons. Tu sais quand maman te faisait rire avec la pluie quand tu étais petite ? Bah c'est ça elle peut contrôler le temps qu'il fait dehors. On ne t'avait jamais parlé de ça avant parce qu'on voulait que tu vives ton enfance sans trop te poser de questions là dessus. Et voilà on y est ... alors si tu as la moindre hésitation, le moindre petit doute sur quoique ce soit on est là. Et même ton tuteur aussi peut te renseigner sans soucis.

Il m'avait parlé calmement et posément pour que j’intègre bien tout ce qu'il disait, sans me stresser. Maintenant j'avais un milliard de questions en tête et il se fit un plaisir de répondre à quelques unes pour le moment. Mais j'avais hâte de découvrir cette nouvelle moi qui venait de renaître.

Six mois passèrent sans que rien ne se manifeste et un jour alors que Mike me donnait un cour de littérature où je ne comprenais strictement rien. Je découvris malgré moi l'un de mes tous premiers dons.

- Mais je comprends pas pourquoi c'est comme ça c'est chiant cette matière puis ça sert à rien d'abord !

Mais qu'est-ce qu'elle peut (je n'entendis pas le reste de la phrase : m'énerver quand elle est bornée comme ça)

- Mais qu'est-ce qu'elle peut quoi ? dis-je en me tenant la tête.

J'avais mal d'un coup c'était bizarre. Mike me fixa d'un oeil chelou.

Adaline ?

- Mais quoi ?

-  Tu entends ce que je te dis ?

- Bah bien sûr tu me parles là comment je pourrais ne pas entendre !

- Regardes mes lèvres ...

Je les fixai alors avec attention.

Là tu m' (entends)

- Là je t' quoi ?

Réalisant enfin ce qu'il venait de se passer, je portais mes mains devant ma bouche.

- Hannnn !! Mais elles n'ont pas bougé pas et je t'ai entendu !!!

Un large sourire s'étira alors sur son visage.

- Tu commences tout juste à être télépathe Adi !! Ça va te flanquer de sacrés migraines au début mais après tu verras ça peut être utile et cool comme don ! Je l'ai aussi alors attention à ce que tu peux bien penser de moi !

Cette phrase me fit rire et désormais quand je voulais parler avec lui en secret on le faisait par la pensée. Oh bien sûr que ça a été très dur et même encore aujourd'hui j'en bave mais je commence à le maîtriser.

Vers mes 21 ans la solitude me peser toujours autant. Je rêvais chaque soir que j'étais à Denver dans les boutiques, faisant du shopping, allant chez le coiffeur, discutant avec des gens. Toutes les choses que les jeunes filles de mon âge pouvaient faire en soi. J'avais alors échafaudé un plan dans ma tête un soir dans mon lit, mais un beaucoup plus étudié que le premier qui m'avait valu de me retrouver presque à la morgue. J'imaginais toute la scène, le temps qu'il ferait, les vêtements que je porterais et même l'endroit où j'irais. Sauf que je fus vite sortie de ma rêverie quand j'entendis des gens rire et dire :

- Mais regarde la avec son pyjama en pilou, quelle idée de sortir comme ça dehors! Elle n'a honte de rien!

J'ouvris alors les yeux et me rendis compte que je n'étais absolument plus dans mon lit mais dans une rue à quelques pâtés de maisons de chez moi. Je me sentis tout de suite très mal et je vomis mon repas du soir aux pieds des deux inconnus qui me dévisageaient. Je courus aussi vite que je pus dans mon pyjama pilou rose et violet jusqu'à une petite ruelle où il n'y avait personne. J'étais complètement perdue et paniquée. Heureusement mes parents et mon tuteur arrivèrent quelques heures après en utilisant un sort de localisation pour me téléporter ensuite dans ma chambre.

- J'ai pensé tellement fort à aller à Denver, je m'y voyais réellement tout paraissait si vrai dans mes pensées et ...

- Tu y étais ?

Mon père m'avait interrompue.

- Bah pas vraiment je me suis retrouvée pas loin d'ici ça a complètement merdé !

- Celui- là il te faudra bien plus de temps que ça pour le maîtriser, ajouta t-il avec un sourire.

J'appris alors à ce moment-là que j'avais le pouvoir de téléportation et qu'à la seule force de mon esprit je pouvais voyager où je le souhaitais. C'était le don commun qu'on avait nous les néphilims.

Quelques années plus tard les démons commencèrent à mettre le chaos partout sur le continent et donc dévoiler au grand jour les êtres magiques présents sur la planète. Mes parents et mon tuteur choisirent de migrer en Islande avant que tout n'éclate, dans un coin bien reculé. Nous résistâmes jusque-là, cachés, pendant que l'Amérique était réduite à néant. Malheureusement, les humains décidèrent de faire la chasse aux êtres surnaturels et mes parents préférèrent m'envoyer à l'institut pour me couvrir au cas où cela viendrait à dégénérer. Alors me voilà avec mes valises entre vos murs pour continuer mon apprentissage tout en étant un peu plus en sécurité qu'en vivant parmi les humains. J'ai oublié de vous dire mais depuis cette année, je cours aussi vite qu'un guépard en pleine chasse à la gazelle enfin quand ça bug pas bien sûr c'est encore tout nouveau, alors méfiez-vous quand vous voudrez me défier à la course!.

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