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Personnages de l’histoire :
- Richard Shrewbury / James Flemming / William Good / William Shrewbury / Jake R. Perkins
- Elisabeth Woodville : Mère biologique de Jake / Reine consort d’Angleterre
- Edouard IV d’Angleterre : père officiel de Jake / Roi d’Angleterre
- Elisabeth d’York : Sœur ainée de Jake
Combien de personnes peuvent se vanter d’avoir le pouvoir de renverser une monarchie instaurée depuis plusieurs siècles ? Aucune selon vous. Et pourtant, il y a bien un prince dont la place a été usurpe et qui pourrait changer le cours de l’histoire de la monarchie britannique….
Pour cela, il faut remonter l’histoire des centaines d’année plus tôt, en 1473….
Chapitre 1 : Naissance d’un roi Le 17 août 1473, la reine consort Élisabeth Woodville d’Angleterre donne naissance au deuxième héritier de la couronne d’Angleterre et sixième enfant du couple royal. Richard de Shrewsbury né premier duc d’York. Entouré de quatre sœurs et d’un frère, rien ne présageais la vie qui lui était destinée… et pourtant personne ne pouvait penser que le prince Richard serait encore en vie en 2017…
Chapitre 2 : La Guerre des Deux RosesTout commença lorsque la guerre civile commença en Angleterre. Le roi Édouard IV mourut, laissant son fils ainé diriger le royaume alors que ce dernier n’avait pas encore atteint sa majorité. Mais le cousin de l’héritier était avide de pouvoir et il utilisa son neveu afin d’atteindre le pouvoir et d’usurper le trône. Élisabeth dut fuir avec ses enfants, mettant à l’abri le prince Richard tandis que son fils ainé fut emprisonné à la Tour de Londres.
Réfugiés à l’abbaye de Westminster, cette usurpation de trône entraina une guerre au nom majestueux mais terriblement douloureuse. La guerre des deux roses, opposant la famille de Lancastre a la famille d’York, actuellement la famille royale. Henri de Lancastre réclamait le trône qui était usurpé par un homme que personne ne voulait sur le trône. Ce fut la bataille de Bosworth qui fit d’Henri de Lancastre le nouveau roi d’Angleterre, fondant la dynastie Tudors.
Afin de mettre fin à la guerre des Deux Roses, Henri Tudor promit d’épouser Elisabeth d’York, sœur ainée de Richard. Ainsi, avant de retourner au château, Elisabeth Woodville cacha son fils aux yeux de tous, prétendant qu’il est mort de maladie infantile. Car s’il y a bien une personne à qui la situation ne plaisait pas, c’était bien la mère de Richard qui considérait que seuls ses fils pouvaient gouverner.
Tandis que sa mère et ses sœurs retournaient au château, Richard fut caché par une des plus riches familles anglaise, fidèle à la maison d’York. Il fut confié au maître d’armes de la famille, ce dernier le faisant passer pour son fils. A l’âge de cinq ans, Richard vivait caché et reclus, recevant tout de même une éducation digne d’un roi. C'est à partir de ce moment que d'étranges manifestations commencèrent. Lorsque Richard faisait des colères, des objets s'envolaient à travers la pièce. Puis pour un petit garçon, il apprenait vite, très vite. Son enfance fut donc dangereuse et la famille risquait chaque jour sa survie. Peu de bannerets des York avaient accepté la domination des Tudors malgré le mariage du roi avec la première princesse d’York, Elisabeth.
A l’âge de quatorze ans, il fut décidé avec le soutien d’Elisabeth Woodville que le jeune Richard devait mener une rébellion. Entraîné par de nombreux soutient des York, il épousa une jeune femme d’une riche famille, héritière du duché de Norfolk, Anne de Mowbray. Malgré le mariage arrangé qui avait été fait pour un couple royal, Richard et Anne s’aimaient profondément et ne le cachaient pas. Après cela, il conduisit la rébellion contre les Tudors. Contre sa propre sœur devenue reine consort.
Chapitre 3 : Un assassinat presque réussit La bataille fut difficile et il fut capturé par le roi. Enfermé dans la Tour de Londres, Henri VII fit croire que Richard était un usurpateur venu troubler la paix qui avait enfin été trouvé.
Richard passa des jours, des semaines, des mois, des années dans la Tour de Londres. On expliqua qu’il était toujours interrogé afin de connaître ses véritables intentions, mais la vérité était tout autre, sa sœur savait que c’était lui, qu’il était toujours le frère qu’elle avait cru mort depuis des années. Mais sa vie était faite et si son frère était mis sur le trône, tout ce qu’elle avait construit pour elle et ses enfants seraient réduits à néant. Ainsi, elle demanda à ce que son frère soit assassiné, tué par le poison car elle ne pouvait pas le faire souffrir.
Il avait vingt et un ans lorsque l’impossible se produisit, alors qu’il avait pris la coupe de poison, il la recracha tandis que son corps s’illumina, effrayant les gardes. Ses yeux changèrent de couleur et devinrent argenté. Les gardes avaient pris la fuite si bien qu’il put s’échapper de la Tour sans problèmes, la connaissant à force d’y avoir été trimbaler. Il eut du mal à s’habituer à la lumière du jour, avoir été enfermé sept années dans la Tour avait dut lui donner une tête pâle comme celle d’un vampire. Son premier réflexe fut de se rendre au duché de Norfolk afin de voir son épouse. Il la retrouva avec un bambin, un jeune garçon qui devait avoir dans les trois ans, bien trop jeune pour être le fils de Richard. Le jeune néphilim se renseigna et découvrit que sa jeune épouse s’était remariée après qu’elle ait reçu une lettre annonçant son décès. Elle avait attendu près de quatre longues années avant d’arrêter de porter le deuil et d’accepter d’épouser un autre homme.
Richard décida alors d’écrire une lettre à son ancienne épouse et de la déposer à fenêtre, une rose blanche l’accompagnant, symbolisant la maison d’York.
Chapitre 4 : James Flemming et les druidesAprès cela, Richard quitta l’Angleterre et se réfugia en Ecosse. Il changea de nom, se faisant appeler James Flemming. Mais différents problèmes arrivèrent au jeune homme. Il ne savait pas pourquoi, mais de nombreuses manifestations étranges de passaient dans son corps. Ainsi, il arrivait à ressentir les émotions des gens qui l’entouraient. Il eut beaucoup de mal à s’y faire, si bien qu’il préféra se renfermer sur lui-même et à s’isoler dans les terres les plus reculé d’Ecosse. C’est de cette façon qu’il rencontra un peuple dont il avait aucune idée de leur existence.
Ce peuple était composé en partie de druide et chaman. Pour Richard alias James, ce peuple était une légende, le genre que l’on raconte aux enfants pour les émerveiller… Mais bien loin de cela, l’un des druides accueilli James chez lui, comprenant qu’il était complètement perdu.
- « Tu n’es pas un sorcier comme les autres. » lui fit le druide.
James comprit alors qu’il ne pourrait pas mentir à cet homme qui ne semblait vouloir que l’aider. Il lui expliqua alors son histoire, sa transformation, ses pouvoirs venus comme par surprise, la maîtrise qu’il avait d’aucun d’eux.
Chapitre 5 : Des dons à maîtriserD’ailleurs, un nouveau pouvoir qu’il avait découvert quelques jours auparavant le dérangeait grandement, il s’agissait de la pyrokinésie. Son nouveau mentor décida de lui apprendre à maîtriser son pouvoir. Il était d’ailleurs difficile d’évoluer dans une vie normale avec un tel pouvoir incontrôlé. James mit tellement de volonté à vouloir l’apprendre, qu’il se brûla à force d’essayer de le maîtriser.
Ce fut une jeune guérisseuse du nom d’Arwen qui le soigna. James tomba sous son charme et bien qu’il avait atteint la trentaine d’année, il en paraissait toujours la vingtaine.
- « Tu as peut-être un don pour rester éternellement jeune. » lâcha la jeune femme en rigolant.
- « Tu arrives à m’entendre quand je ne parle pas ? Et qu’est-ce qu’un néphilim ? » demanda James, surpris.
- « Je peux entendre les pensées des gens, je ne maîtrise pas très bien mon don, c’est pour ça qu’il m’arrive d’entendre sans le vouloir. » avoua-t-elle.
De fil en aiguille, James devint un membre important du peuple qui l’avait aidé. Son ascendance était rare par ces temps et peu d’êtres magiques tels que lui n’était pas avide de pouvoir. Puis sa vie devenait heureuse ici. Il avait épousé Arwen et apprenait toujours à maîtriser ses pouvoirs. D’ailleurs, il eut plusieurs problèmes puisqu’un nouveau pouvoir apparut et pas des moindres, celui de la téléportation. Cette fois, l’apprentissage fut plus compliqué puisqu’il n’y avait personne qui maîtrisait ce pouvoir au campement.
Mais un jour, toute sa vie bascula à nouveau.
Chapitre 7 : Le fardeau de l'immortalitéAlors qu’il vivait une vie paisible depuis plus de trente ans à présent, le campement se fit attaquer. Des sortes de guerriers combattants venus d’on ne sait où venait éradiquer ces créatures magiques venus de l’Enfer selon eux. Totalement paniqué, beaucoup de druides et chamans moururent sans pouvoir se défendre, ce qui mit James dans une colère noire.
C’est souvent dans les pires sentiments que les pires choses arrivent… Ainsi, tandis que les meurtriers continuaient de massacrer ses amis, ses frères et sœurs, sa propre femme, James perdit tout contrôle de lui-même et les armes des adversaires commencèrent à se replier sur elle-même, à fondre ou à se disloquer. Un nouveau pouvoir et pas des moindres, celui de la métallokinésie fit son apparition. Mais le problème était que James ne savait pas l’arrêter et sa colère était telle que plus aucun métal ne résistait à son pouvoir. Les casques des hommes se serraient sur leur crâne, leur broyant le cerveau, leur armure se resserrait sur eux même, les empêchant de respirer. En moins d’une heure, la plupart des tueurs étaient morts ou en fuite et James était à terre. Il n’avait plus de force, liquidé par ce nouveau pouvoir incontrôlable.
- « James, c’est Arwen ! » cria une femme chaman au néphilim.
Une force venue de nulle part lui permit de se rendre auprès du corps de sa femme. Elle avait été touchée, très durement et il était sûr qu’elle ne s’en remettrait pas. James la prit dans ses bras, serrant son corps tandis qu’elle rendait son dernier souffle. Tandis qu’elle lui adressait son dernier « Je t’aime », James s’écroula avec elle, leurs corps collés l’un contre l’autre.
Le réveil fut difficile. Combien de temps avait-il dormi ? Il n’en avait aucune idée. D’ailleurs, il était à l’abri dans une sorte de tente qui le protégeait. Il se leva difficilement, ayant l’impression qu’on lui avait marché dessus avec dix milles chevaux. Il sortit pour voir qu’il n’était plus dans le même campement. Il n’y avait aucun corps jonchant le sol ni de sang sur les campements.
- « James ? Tu devrais rester allongé, tu n’es pas totalement remis… » fit la même dame qui l’avait prévenu pour Arwen.
- « Où est-elle ? Où sommes-nous ? » demanda James totalement perdu.
- « Arwen est morte… Tu ne te souviens pas ? Après l’attaque, nous avons quitté l’Ecosse, nous somme en Irlande à présent…. » expliqua la femme.
Cela faisait dix jours que James s’était effondré. Les habitants du campement avaient décidé de quitter le pays pour l’Irlande.
Le néphilim mit encore plus d’un mois à récupérer la totalité de ses forces. Il se sentait constamment faible, incapable de faire quoi que ce soit à cause de ces pouvoirs. Il n’arrivait même pas à faire apparaître la moindre petite flamme.
Chapitre 8 : Fuir à nouveauUne fois rétabli, James décida de quitter l’Irlande. Il dut repasser par l’Ecosse et l’Angleterre, retrouvant un pays d’enfance plutôt stable malgré les frasques de son neveu Henri VIII. Il se garda de se faire remarquer puis se rendit en France. Là il découvrit un pays joyeux, beaucoup plus qu’en Angleterre et en Ecosse puisque l’Ecosse était sous la tutelle de Marie de Guise, Marie Stuart étant caché en France. James continua donc son voyage. Il savait très bien où il allait aller : dans le nouveau monde.
Mais son voyage vers l’Espagne et le Portugal fut plus compliqué. Un nouveau pouvoir venait d’apparaître, l’Energy Blast. Bien que celui-ci semblait moins embêtant, il était difficile de le contrôler. Mais James réussit tout de même à atteindre son but le port de Lisbonne. Là, il monta à bord d’un navire en partance pour le nouveau monde et il changea d’identité. Cette fois, il prit le nom de William Good.
Chapitre 9 : Tout recommencer sans la magie ?Lorsqu’il arriva au nouveau monde, William venait d’atteindre son deuxième siècle mais en paraissait toujours la vingtaine. D’ailleurs, Will se présenta comme forgeron, métier simple pour lui puisqu’il possédait les pouvoirs de pyrokinésie et de métallokinésie. Il développa une certaine musculature mais il changeait régulièrement de village, ne voulant pas que son physique inchangé attire les soupçons.
Mais c’est dans un petit village que sa vie changea à nouveau. Alors qu’il s’était installé quelques semaines plus tôt, William rencontra Suzan, une jeune institutrice. Ils se marièrent l’année suivante et Will se retrouva heureux comme jamais. Cependant, il préféra ne rien dire de sa condition à sa femme afin de la protéger. Cependant un jour de l’année 1691, quelqu’un frappa à la porte. William alla ouvrir cette dernière et un homme un peu grassouillet se présenta.
- « Bonjour, je cherche Suzan Good, vit-elle ici ? » demanda l’homme tandis que la jeune femme arrivait derrière son mari.
« Madame, je vous arrête pour sorcellerie au nom de la loi de Salem. » lâcha l’homme avant de prendre Suzan par le bras et de lui entraver les mains pour l’emmener.
William suivit l’homme lui demandant ce qui se passait et pourquoi cette arrestation alors que sa femme était tout à fait innocente. L’homme n’avait que faire de ce que pouvait dire l’époux de sa coupable et il l’enferma avec nonchalance dans une cellule.
Le forgeron ne pouvait rien faire pour sa femme et des centaines de personnes furent arrêtées également sans motif valable. Grâce à son pouvoir de perception, Will découvrit qu’aucune des personnes incriminées n’étaient des êtres magiques, pas même une once de pouvoirs endormis coulait dans leur veine.
Chapitre 10 : Les Procès de SalemLe jour du procès de Suzan fut le pire jour de la vie de Will. Il avait l’impression de revivre la perte d’Anne et d’Arwen. Il ne pouvait s’empêcher de vouloir dénoncer ces menteuses qui disaient que sa femme était une sorcière, mais il ne le pouvait pas. En plus de cela, on découvrit que Suzan était enceinte quand elle fut enfermée en prison. Son procès lui donna la peine capitale, mort par pendaison. Mais on attendit qu’elle accouche pour la pendre. William ne savait que faire, il ne maîtrisait pas assez son pouvoir de téléportation pour emmener une autre personne avec lui… Suzan accoucha et leur enfant ne vécut pas plus d’une heure, sûrement à cause des différents traitements reçus par Suzanne durant sa captivité en prison. William pleura de longs jours tandis que Suzan se retrouva pendue à une corde durant plusieurs semaines. C’est à ce moment qu’il décida de quitter l’Amérique.
Chapitre 11 : Un prince à la courIl revient donc en France, le seul pays qui lui avait semblé bon de vivre. Il prit une nouvelle identité. Celle de William Shrewbury. Il avait gardé son prénom mais reprit le nom de son titre de naissance. Il ne voulait plus d’attache aussi il se fit passer pour un duc, ce n’était pas compliqué au vus de son éducation, il n’avait aucun problème à le faire croire. Une réussi donc à avoir une place à la cour de France. Il était connu pour ses frasques, ses soirées à des prix exorbitants, les femmes aux mœurs légères qu’il côtoyait. Il y de nombreuses conquêtes mais jamais de femmes. Il aimait jouer aux jeux d’argent également et il se trouvait qu’il était énormément chanceux.
Puis il décida tout de même d’enquêter sur son ascendance. Après tout, il n’avait jamais cherché à comprendre pourquoi il ne mourrait pas. Sa mère devait être une puissante magicienne et peut-être même était-elle vivante ? Il apprit par différent intermédiaire que sa mère avait vécu plusieurs années à la cour des Dark Feys. Ce fut donc le moment pour lui d’y aller.
Nous sommes donc au milieu du XVIIIème siècle. William s’était rendus à Lyon où siégeait cette fameuse cour. Il s’y plut plutôt bien, rencontrant damoiselles et hommes de combats. Will avait beaucoup appris à la Cour de France et n’eut aucun mal à se faire à cette nouvelle cour. D’ailleurs il l’aimait encore plus puisqu’il avait les moyens de découvrir ce qu’il était et ce que sa mère était.
Chapitre 12 : Nouveau pays, nouvelle histoireMais il rencontra une jeune femme, bien qu’au début, ce n’était que de l’attirance et du sexe entre eux, leur relation devint plus stable. Blanche du Lac, petite-fille de la fée Viviane, faisait partie de la cour des Dark Feys depuis plusieurs dizaines d’années déjà, mais Will tomba sous son charme à force de la côtoyer. Pourtant apprivoiser cette jeune femme ne fut pas chose aisée ! Rarement présente à la cour, Will avait entendu de nombreuses rumeurs à son sujets et bien grand nombre de personnes lui avaient déconseillé de la côtoyer. Seule son affiliation avec Avalon faisait d’elle une personne importante à la cour et pourtant, Will alla plus loin. A force de la harceler, et de la côtoyer lorsqu’elle venait aux invitations (sûrement celles qu’elle ne pouvait refuser puisque Will avait envoyé un bon paquet d’invitations pour ces fêtes mais elle n’était jamais venue.)
Ce fut donc la première relation sur le long terme qu’eut Will après Suzan. D’ailleurs, il se garda bien de parler de son passé avec Arwen et Suzan, il ne voulait pas que cela entache son « bonheur ». Malgré les années passées ensemble, William se demanda plusieurs fois si Blanche l’aimait vraiment. Elle passait une grande partie de son temps à espionner la famille Chevalier qui dirigeait l’Institut de magie de Lyon. Elle était murée dans une envie de vengeance que William ne comprenait pas. Il voulait qu’elle soit heureuse, qu’elle pense à autre chose qu’à sa vengeance et sa haine qui la rendait beaucoup plus triste. Ils se séparèrent à cause de ces raisons après plusieurs années de relations.
Chapitre 13 : Partir pour mieux revenirWilliam était persuadé d’être un homme qui ne connaîtrait jamais le grand amour et le fardeau de sa nature commençait à le peser. Il partit donc explorer le monde. Asie, Danemark, Japon, Mongolie, Afrique, Moyen Orient, Madagascar, Indonésie, Singapour… Durant ses voyages, William apprit de nombreuses choses telles que les langues, cultures mais aussi les armes utilisées. Il trouvait cela remarquable que chaque pays possédait un type d’armes différent de son voisin.
Chapitre 14 : Retour aux sourcesIl décida de revenir à son pays de naissance en 1850. Il devint maître d’armes pour une riche famille proche de la couronne anglaise. Là, il transmit sa passion des armes à plusieurs personnes ainsi que les méthodes de combats qu’il avait apprises selon les armes.
Mais alors qu’il reprenait sa vie en main, un homme vint le trouver. Il se présenta comme étant un ancien conseiller de sa mère (ce qu’il ignorait, c’est que ce conseiller était un lycan, mordu par un sbire d’Elisabeth Woodville afin qu’il accomplisse sa mission : retrouver le prince héritier Richard.). Il lui expliqua alors que sa mère n’était pas morte et qu’il travaillait pour elle afin de le retrouver mais que sa mère se trouvait en France.
Chapitre 15 : Il n'y a rien de plus fragile qu'une enfant
William ne crut pas cet homme et changea d’identité à nouveau. Il prit le nom de Jake R. Perkins. Il ne voulait plus avoir à faire à son passé. Cependant, alors que sa vie en Angleterre semblait heureuse, il trouva une petite fille dans la Tamise et il sentit à son aura qu’elle était magique. Mais il ne savait pas comment l’aider, ni comment l’élever. Il se décida alors à rejoindre l’Institut Chevalier pour elle. Il la prénomma Hope. Elle le considère comme son père même si ce n’est pas le sien.
C'est dans cet Institut que Jake en apprit vraiment plus sur sa race. Il était donc un néphilim, comme les fondateurs de cette école. Mais toutes ces révélations l'amenèrent à se poser de nombreuses autres questions...
Arrivé à l’Institut, Jake mit de nombreuses années à vouloir ce qu’il voulait faire. Il tenta de devenir chasseur, mais il se rendit compte que ce n’était pas pour lui. Aussi, il devint conseiller en arme pour les chasseurs puis au fil du temps, il trouva son équilibre en devenant expert en armes et maître d’arme de l’Institut, ignorant tous les secrets que lui révèleront cette école.