Salut à toi, je m'appelle Luuka Elaine Chevalier mais tout le monde me surnomme Lu' et je suis né(e) le 31 octobre 1994 , à Jerusalem. Si tu sais compter j'ai donc 24 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiante en 3° année. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis demi Nephilim, demi Démons. Pour terminer ma principale phobie est Ma mère et tout ce qui se rapporte à elle.

Aérokinésie (N.3)
Télépathie (N.3)
Pyrokinésie (N.3)
Métamorphose (N.3)
Corruption démoniaque (Nephilim)
Téléportation.


   Télékinésie | Présence: 90% | Contrôle : Très bon
   Linguisme | Présence:60% | Contrôle :  Correct
   Apprentissage accéléré | Présence: 90% | Contrôle :Bon
   Résistance | Présence: 100% | Contrôle : Bon
   Perception | Présence: 40% | Contrôle :correct
   Vision améliorée | Présence: 70% | Contrôle : Très bon
   Empathie | Présence: 5% | Contrôle : Nul

Luuka est une demoiselle têtue. Elle parle peu, et elle sait parfaitement ce qu'elle veut. De plus, elle fera tout ce qu’elle peut pour obtenir ce qu’elle souhaite, même si ça veut dire y perdre des plumes au passage. Elle est déterminée et, si en grandissant elle restait toujours en retrait par peur qu’on ne voie en elle que « l’Héritière Chevalier », elle a appris aujourd’hui à faire ses preuves, et à laisser les autres la découvrir elle, et uniquement elle.

Des amis, elle en a peu. Des connaissances, elle en a beaucoup. Pour en arriver à considérer quelqu’un comme un ami, il faut qu’elle ait traversé des choses avec cette personne. Elle reste, quelque part, traumatisée par une enfance difficile, où elle était une des rares enfants à grandir dans l’Institut sans en suivre les cours, mise à l’écart par une mère qui, elle en a l’impression, ne l’a jamais aimée. Avec ses amis, c'est une demoiselle au grand cœur, toujours capable de trouver du temps dans ses journées surchargées. Elle aime ses amis de toute son âme, et serait prête à aller les chercher dans la Zone Interdite s'il le fallait.
Ses ennemis ? Et bien, elle les toise du regard, elle leur donne l'impression qu'ils sont des moins que rien, et s'ils tentent de se mettre sur son chemin, elle les réduira à néant. Rien ne peut l'arrêter, et elle peut user de toutes les bassesses pour arriver à ses fins. Comme on l’a dit plus tôt, elle y a déjà perdu des plumes, et ça recommencera probablement. Une part d’elle-même a l’impression de ne jamais apprendre de ses erreurs, mais une autre se dit qu’elle en a besoin de passer par là pour réussir à faire des choses de sa vie. C’est une sorte de cycle infernal dans lequel elle s’est enfermée, et dont elle ne veut pas vraiment sortir.

Du coté de sa vie privée, Luuka vit dans un bordel organisé, enfin... presque. Elle sait où tout se trouve, mais pour les autres, il s'agit juste d'un fouillis interminable. En fait, c'est simplement qu'elle est tellement fatiguée après ses cours et ses exercices supplémentaires pour devenir Chasseuse et la digne héritière de Sofia, sa mère. Elle a parfois l'impression qu'elle ne sera jamais à la hauteur, mais il faut bien avouer que ce n'est qu'une impression. Elle réussit très bien à s'en sortir malgré les difficultés qui se mettent sur son chemin, et son manque de confiance en elle. La jeune fille évite sa mère le plus possible, car elle ne fait que la ramener devant ses faiblesses. Elle est bien contente que Sofia ne vienne jamais à l’Institut, ou qu’elle n’y passe qu’en coup de vent. Sa relation avec Sofia, qu’elle ne peut même pas appeler « maman » est très compliquée, et la jeune fille préfère son oncle Merlin bien plus que celle qui l’a mise au monde, et il est pour elle comme un père.

Luuka mesure 1m70. Elle est très mince et musclée par des années d'entraînement physique. Elle est experte en sports de self-défense et en combat à l'arme blanche. Elle porte ses cheveux très longs dans son dos. Au naturel, ses yeux sont gris-argentés, condition due à son statut d'Immortelle, avec lequel elle doit vivre depuis cinq ans maintenant. Elle les cache la plupart du temps derrière des lentilles de couleur marron ou vertes.

Elle possède un tatouage sur le poignet droit, un simple petit cercle, qui lui porte chance, selon ses propres dires. Depuis qu'elle a été contaminée par un virus démoniaque, d'autres tatouages poussent sur son corps en langue démoniaque. Ils sont illisibles et cela a commencé par une ankh sur le dos, au niveau de la nuque. Aujourd'hui, tout son corps en est couvert sauf son visage, et si au début elle cachait tout ça en portant des tenues couvrantes, elle a finit par décider qu'elle n'en avait rien à faire et par les laisser à la vu de tous, sauf lorsqu'elle doit sortir de l'Institut. Des tatouages qui bougent, il parait que face aux mortels, c'est pas tout à fait ce qu'il y a de plus intelligent.
 

Sofia, on devrait arrêter, fit Nerel  en fronçant les sourcils. Tu as des contractions depuis deux heures… Ce démon peut attendre. Le regard argenté de la Chasseuse se tourna vers elle. Son visage fermé démontra plus sûrement à la reine des fey que Sofia n’avait nulle intention de s’arrêter. Pas alors qu’elle était aussi proche du but… Nerel soupira donc et suivit son amie vers la voiture. Evidemment, Sofia conduisait.

Celle-ci ne s’arrêta qu’à la tombée de la nuit, le visage luisant de sueur. Elle aurait continué, si, alors qu’elles approchaient de Jerusalem, une tempête ne s’était pas levée. Jerusalem était leur point final, et Nerel avait de plus en plus hâte d’y arriver. Suivre quelqu’un qui n’en avait rien à faire de vous n’était pas agréable. Pas du tout.

Cette nuit là, Sofia mit au monde une petite fille, alors que dehors le vent soufflait et que les éclairs déchiraient le ciel. Une grange abandonnée et à moitié délabrée lui servit d’hôpital, et Nerel, qui n’avait jamais mis d’enfant au monde, fut sa sagefemme. Les quelques témoins de cette scène furent des chevaux, mais ils ne furent nullement dérangés par les gémissements de douleur de la mère en devenir. Au matin, elle se leva, et elle partit pour terminer sa mission, laissant Nerel et le bébé là. La reine ne prit pas le temps de poursuivre la Chasseuse : elle ouvrit un portail dimensionnel, et elle rentra à Lyon. Elle donna la gamine encore sanglante à un de ses pages, qui l’amena à Merlin Chevalier, dans l’Institut. C’est ainsi que l’enfant fit sa venue dans le monde.

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Les premières années de la vie de Luuka furent assez calmes. Son oncle s’occupait d’elle, et quand il ne le pouvait pas, Clara, la Pythie de l’Institut, le faisait à sa place. La gamine était la chouchoute des professeurs, car rares étaient les enfants aussi jeunes dans l’Institut. Lorsqu’elle eut six ans, elle rejoignit les autres enfants qui étudiaient à l’école, et elle se perdit dans la masse. Mais, à l’aube de Noël, il se passa quelque chose qui la rendit spéciale. Vraiment spéciale.

C’est quoi une « vieille chaudasse sur le retour » ? Le regard de Merlin se posa sur sa nièce, à la fois surpris et amusé. Celle-ci était sortie de sa chambre malgré l’heure tardive et se tenait devant lui, droite comme un « I ». Elle était vêtue d’un pyjama gris avec des ours en peluche dessinés dessus, et elle trainait derrière elle un oreiller bien rembourré. Sofia n’offrait jamais de jouets à sa fille, et elle avait formellement interdit à son frère de le faire. Du coup, du haut de ses six ans et deux mois, Luuka avait tout de l’innocence d’une enfant, et peu de choses pour le prouver. Sa chambre, par exemple, était tout ce qu’il y a de plus sobre. Quelques tableaux, un lit une place, un tapis moelleux et beaucoup de livres. Pas une poupée, pas un jouet. Luuka n’était pas là pour être une enfant normale, non. Elle avait un destin, disait toujours la Chevalier. Si Sofia la délaissait bien trop au goût de son frère, lui tentait de la gâter. Mais, il se devait de suivre les règles de sa sœur, sans quoi celle-ci se mettait à hurler. Et, pour être franc, il n’avait pas réellement envie de se battre contre elle.

Ce soir était un soir un peu particulier. Sofia était partie en milieu d’après-midi, soi-disant pour trouver un cadeau à sa fille, mais elle n’était pas revenue. Luuka allait donc une fois de plus passer Noël uniquement avec Merlin et Clara, dans la petite maison de celui-ci, au bord du lac d’Enderys. L’institut était un monde dans le monde, et à une trentaine de minutes de voiture des bâtiments de l’école se trouvait un grand lac au fond duquel vivait un kraken. Merlin aimait ce petit pavillon de chasse en bois, sa cheminée et cette impression d’isolement toute relative qui le prenait lorsqu’il plongeait son regard vers l’horizon. Le lac était magnifique en cette période de l’année. Les arbres étaient recouverts de neige et le soleil, toujours présent, venait faire miroiter les eaux toujours en mouvement.

Une… Mais où est-ce que tu as entendu ça ? C’était Clara, qui avait tout entendu et qui sortait de la cuisine, les sourcils froncés. Oui, après tout. Luuka n’était pas censée dire ce genre de choses. Vraiment pas. Mains sur les hanches, avec un tablier blanc, les pommettes tâchées de farine, la pythie préparait la buche au chocolat pour le lendemain midi. Au pied du sapin il y avait déjà des cadeaux emballés dans leurs papiers colorés. C’est tonton qui l’a dit. Je n’ai rien entendu, répliqua Clara en jetant un regard courroucé à Merlin. Et c’est tant mieux pour tonton, sinon je lui aurais botté le derrière. On n’apprend pas ce genre de langage à une demoiselle de son âge tout de même !

Énigmatique, Merlin se contenta de sourire et de croiser les bras. Installé confortablement dans son fauteuil, et il contempla sa nièce d’un air paternaliste. Il n’avait en fait rien dit, et ce qualificatif pour le moins dépréciateur était destiné à sa sœur. Il avait compris à la seconde où elle avait mis le pied dehors qu’elle allait faire en sorte de s’enfuir et de ne pas revenir pour fêter Noël en famille. Sofia et sa fichue indépendance… Tata Clara ressemble à un dragon, tu ne crois pas ? Oui, un vrai dragon, répondit la petite fille avec un sourire. Clara poussa un soupir, agacée, et elle pointa Merlin du doigt. Mais à quoi est-ce que tu joues, hein ? Il semblerait que ma petite nièce préférée ait ouvert ses cadeaux avec un peu d’avance, répondit-il en se levant. Il attrapa Luuka pour la mettre sur ses épaules et la fit tournoyer avant de contempler Clara qui, ne possédant pas le don de télépathie, n’avait vraiment pas compris tout ce qu’il se passait sous ses yeux. Notre petite Luuka est télépathe, comme son tonton. Le regard de Clara s’éclaira à son tour et elle battit des mains. Oubliant l’heure tardive, elle fit demi-tour pour aller sortir des petits sablés de Noël du four et du lait du frigo. Une minute plus tard, voilà ceux que Luuka considèrera toujours comme étant ses parents installés sur le canapé à ses côtés, en train de manger des gâteaux et de la féliciter comme il se doit. Quel plus beau cadeau de Noël pourrait rêver une petite fille qui a grandi dans un environnement où la magie est dans l’ordre naturel des choses mis à part qu’un de ces pouvoirs qu’on lui a promis finisse enfin par s’éveiller ?

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Un an et demi plus tard, Luuka découvrait un nouveau pouvoir : l’Aérokinésie. Ceci fut source de nombreux ragots dans l’Institut, car la plupart des membres du corps enseignant commençaient à se demander pourquoi elle n’avait pas les mêmes pouvoirs que son oncle ou sa mère. Merlin répliquait systématiquement à ce genre de détracteurs qu’on ne récupérait pas des pouvoirs d’un seul côté de la famille, et que comme personne ne savait qui était le père de Luuka, il était fort possible que ce don vienne de lui.

A l’aube de ses huit ans, Luuka découvrit un nouveau pouvoir : la métamorphose. Cependant, comme tous les pouvoirs qu’un enfant peut découvrir, ceux-ci allaient et venaient et Luuka n’arrivait pas à les contrôler. Un jour elle pouvait envoyer une bourrasque d’air, et le lendemain, elle ne pouvait même pas faire léviter une plume. Au fil des jours et des semaines, l’enfant en créa un sentiment de frustration intense. Mais, ce sentiment n’était rien comparé à ce que sa mère lui fit subir pour son anniversaire.

Joyeux anniversaire, fit une voix dans le dos de la petite fille. Celle-ci se retourna pour faire face à sa mère. Mais, en ce jour, pas plus que lors d’aucun de leurs rapports brefs il n’y eut d’effusions. Sofia contempla sa fille de haut en bas, puis elle eut un de ses sourires sadiques qui n’auguraient rien de bon. Où est ton oncle ? Il donne un cours. Le sourire de Sofia s’élargit. Très bien. Viens avec moi.

Sofia ne lui avait pas laissé le choix, à cette petite fille un peu apeurée. Elle l’avait prise par la main et trainée jusqu’à l’entrée des catacombes la plus proche. Huit ans. Lucy avait huit ans et sa mère la conduisit sans hésiter jusqu’à un endroit de légende : l’Arène. Là, les cours des créatures féériques oubliaient leurs différents, tout était à propos du spectacle et du sang qui giclait. Sofia poussa sa fille dans l’arène et s’installa dans le public, les bras croisés. L’enfant ne savait pas quoi faire. Elle regardait autour d’elle. Le sol de sable était taché de sang. Lucy ramassa une dent et la laissa retomber sur le sol, horrifiée.

Les rires éclataient de partout. L’enfant tournait sur elle-même comme dans un cauchemar. On la montrait du doigt. Lucy se pinça le bras. Réveille-toi, allez…

Mais, elle ne se réveilla pas. C’était la réalité la plus entière, la plus vraie. Lucy avait entendu parler de cet endroit, comme tout le monde dans l’institut. Pour les étudiants les plus âgés, c’était un rite de passage, quelque chose d’anodin. Tout le monde allait dans l’arène un jour. Mais, pas avant la dernière année d’étude. Pas à huit ans.

Des cris fusaient autour d’elle. Des railleries. Le visage de Sofia ne montrait aucune émotion. Un fey se pencha vers elle, sous le regard exorbité de Lucy et la femme ne fit que hausser les épaules. Le cœur battait dans la poitrine de la petite fille.

L’enfant se jeta sur le côté. Depuis qu’elle était dans cette arène, elle ne faisait que ça. Se jeter sur le côté, mordre la poussière, prendre des coups. Lorsqu’elle le pouvait, elle relevait les yeux vers le ciel, elle observait sa mère. Son visage restait impassible. Peu importait les coups que Lucy prenait, Sofia la toisait simplement. Et puis, un cri. Un hurlement même. NON MAIS ÇA NE VA PAS LA TÊTE !

Un homme. Des bras autour d’elle. Un brouhaha. L’enfant sombra dans l’oubli au creux des bras de son oncle.

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Après cette épreuve, Luuka se retrouva plus ou moins seule. Heureusement pour elle, trois autres personnes ne la laissèrent pas s’isoler. Mélicendre, tout d’abord, sa camarade de chambrée, et les deux fils de l’Alpha qui vivait dans l’Institut. À eux quatre, ils devinrent des fantômes, officiant dans l’Institut, se glissant dans ses passages secrets, se retrouvant pour faire une bêtise avant de disparaitre dans l’ombre. Ce fut eux qui volèrent les notes de tous les étudiants de dernière année alors qu’ils n’avaient que dix ans pour les jeter dans la fontaine après les avoir remplacés par les mêmes, en blagues. Ce fut eux aussi qui réussirent, quatre années de suite, à verser du laxatif dans le punch du bal de la Saint Valentin. Entourée ainsi, Luuka découvrit qu’au-delà d’une mère abusive et d’un oncle qui était coincé par les règles qui lui étaient imposées, on pouvait être heureux. Pour la première fois de sa vie, avec ses trois amis, elle se sentit totalement « normale ». Pendant un temps, un court temps, elle s’en ficha complètement d’être sous le feu des projecteurs, parce qu’elle était l’héritière des Chevaliers. La seule enfant de cette famille à étudier là. Elle avait certes une grande sœur, mais Maria ne l’aimait pas. Maria l’ignorait. Et, Maria était la parfaite Chevalier. Aux yeux de Luuka, aussi psychopathe que leur mère.  

Et, tant que personne ne les prenait en flagrant délit, autant dire que cette histoire leur plaisait. Luuka faisait les quatre cent coups, et finalement, on les surnomma, sans savoir s’ils étaient plusieurs, sans savoir s’il n’y avait qu’une seule personne « Les poltergeists ». Ce nom leur plaisait assez. Alors, ils commencèrent à signer leurs méfaits. Lors du bal de Noël, ils entrèrent dans la salle une heure avant la réception, alors que tout le monde était encore en train de se préparer. Ils avaient prévu le coup depuis des semaines, et commandé en ligne des cloches en chocolat assez particulières, et des guirlandes scandant « Nous sommes les Poltergeists ». Là, ils ont remplacé les guirlandes colorées et les boules par les leurs, puis ils ont quitté la pièce pour aller enfiler leurs tenues de soirées.

Evidemment, ils étaient au premier rang pour voir les portes s’ouvrir et entrer, juste à la suite des professeurs. Le massacre sur le plus grand des sapins fit se figer sur place Alice, la stricte directrice et tous les autres professeurs. Après un long silence durant lequel, tous les étudiants entrèrent dans la pièce, tout le monde se mit à murmurer. Et, ce fut l’exclamation d’une gamine de huit ans qui finit par faire sortir de sa transe Alice. Mais, c’est des zizis de garçons, cria-t-elle.

Ce fut alors le bran-le-bas de combat. Les professeurs tentèrent de faire sortir tout le monde, alors que les étudiants se précipitaient pour prendre un chocolat. Autant dire que les professeurs perdirent le combat, et on vit toute la soirée, des gamins hauts comme trois pommes, manger des chocolats aux formes perverses, tout en félicitant les Poltergeists.

Après cela, leurs méfaits devinrent légendaires, et tous se mirent à attendre avec impatience la suite de leurs inventions génialement stupides.

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Luuka a finit par atteindre les dix-huit ans sans autre évènement majeur à signaler que quelques attaques de démons sur l’Institut, et un kidnapping par un ancien étudiant demi-démon totalement fou, chose au final assez courante dans l’Institut, qui était souvent sous attaques démoniaques.

Et puis, finalement, Luuka partit en voyage avec quelques connaissances pour fêter Noël à Los Angeles. 2012, l’année des Mayas, comme on l’appelle désormais. Le 21 décembre, alors qu’elle était dans un café, une panique se répandit sur l’Amérique toute entière, et spécialement sur cette ville. « La cité des Anges » devint rapidement le théâtre d’une bataille entre Chasseurs, qui débarquèrent pour défendre les Mortels et Démons, là pour tout détruire.

Les combats durèrent une journée, une seule journée. Les amis de Luuka furent tous tués, sans exception, et elle-même ne dut sa survie qu’à un groupe de chasseurs qui lui sauva la vie, alors qu’elle était acculée dans une ruelle, grièvement blessée. On lui remit à parchemin de téléportation qui l’envoya à l’infirmerie, où elle fut soignée durant de longues semaines de coma.

Lorsqu’elle en émergea, la première chose qu’on remarqua chez elle, fut la couleur de ses yeux : d’un argent si clair et si pur qu’il en était presque brillant. Luuka eut donc ainsi, le tout premier indice de ce qu’était son père. Probablement un Aspect. Et, les quelques questions qu’elle posa à sa mère après cela ne donnèrent aucune réponse.

C’est donc avec cet indice que Luuka découvrit ses nouveaux pouvoirs : la téléportation, tout d’abord, comme quasiment tous les Nephilims, puis un don étrange qui se manifesta en appliquant sur la totalité de son corps d’étranges tatouages qui bougeaient.

Comme tous les étudiants, Luuka avait quelques cours de cette langue étrange utilisée par les démons. La demoiselle, comme ses camarades, savait reconnaitre les runes utilisées dans cette langue. Et, ses tatouages étaient tous de cette origine. Luuka se mit donc à porter des mitaines en permanence, ses doigts étant les seuls à ne pas être touchés par les marques. Elle se mit à porter des manches longues, n’expliquant ce qu’il se passait qu’à ses amis les plus proches.

Finalement, ce fut une séance dans les tunnels des Feys, deux ans plus tard, qui lui firent découvrir ce qu’il se passait avec ces marques. En ce concentrant assez, elle réussissait à toutes les faire venir sur sa main, et à faire pourrir les gens de l’intérieur, les tuant sur le coup.

Clairement un don démoniaque, que Luuka ne comprit pas plus que ses amis. Evidemment, elle ne mit personne au courant, de peur que le monde ne se mette à la juger et à la pointer du doigt. Elle avait assez vécu ça durant son enfance et  ne voulait pas recommencer à vivre ce calvaire. Elle avait assez à faire avec les brimades de sa sœur ainée, Maria.

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