Nom du personnage
Informations
Salut à toi, je m'appelle Liarä Nephtys Medjes mais tout le monde me surnomme Lia / Nephtys et je suis né(e) le dans l'antiquité, à Caire en Egypte. Si tu sais compter j'ai donc dans les 5200 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiante de première année. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuelle et je suis actuellement mariée à mon frère ainé, Seth tout en le trompant avec mon second frère, Anubis. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis une Servante des Cavaliers. Pour terminer ma principale phobie est retourner dans l'Egypte Antique
Pouvoirs
Lia étant une Servante de la Mort, elle a trois des pouvoirs que le cavalier qui correspond à cet aspect :
■ Capacité de provoquer la mort par simple contact
■ Contrôle les lignes de vie des gens et peut les manipuler
■ Contrôle total des esprits de ses cibles
Ses deux autres pouvoirs sont : la pyrokinésie et le don de voyance.
Comme elle a perdu la mémoire, tous ses pouvoirs sont au niveau 1.
Elle possède aussi un artefact magique très courant dans l'antiquité : un fouet magique en argent qui se replie en bracelet autour de son poignet quand elle n'en a pas besoin.
Télékinésie | Présence: 90% | Contrôle : Nul
Linguisme | Présence: 84% | Contrôle : Très bon
Apprentissage accéléré | Présence: 2% | Contrôle : Nul
Résistance | Présence: 10% | Contrôle : Nul
Perception | Présence: 80% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 100% | Contrôle : Très bon
Empathie | Présence: 1% | Contrôle : Nul
Caractère
Tête brûlée, voilà ce qui lui correspond le plus. C’est le genre de personne à foncer avant de réfléchir, et à cause de ça elle se met sans arrêt dans les ennuis. Et jusqu’au cou, s’il vous plait. Autant dire que ça ne lui a jamais vraiment servi à quoi que ce soit, et qu’elle aurait très probablement mieux fait de rester sage mais, hey ! C’est tout simplement impossible. Lia, c’est aussi le genre de personne qui adore trainer dans les cimetières, surtout la nuit, et qui préfère la compagnie des morts et des fantômes à celle des humains et autres sorciers. Clairement, ils sont vachement plus intéressants que les mortels, dont la seule et l’unique chose cool dans la vie, c’est leur mort. Lia, elle parle aussi vachement pour ne rien dire, juste pour entendre le son de sa voix. Hey, après tout elle est une princesse – une reine même – de l’antiquité. Et elle a été considérée comme une déesse pendant près de trois mille ans. Ce genre de chose, ça laisse des marques. Clairement. Et ce,même quand on est amnésique et qu’on n’a plus aucune idée de qui on est.
Biographie
La mort rôde parmi nous, elle nous suit comme notre ombre à chaque seconde de notre vie jusqu’au moment où elle peut, enfin, couper le fil de notre vie
Je suis la plus jeune de quatre enfants. Isis, ma sœur est l’ainée. Elle est la jumelle de Seth, mais elle est née la première. Ma sœur n’a jamais été considérée comme très jolie, mais son caractère bien trempé l’a fait remarquer des plus grands dès son plus jeune âge. Nous avons huit ans d’écart, une éternité, somme toute. Mon frère Seth est du genre taciturne, à ne jamais parler de lui et à ne jamais dire ce qu’il pense réellement. Ensuite, il y a mon autre frère Anubis. Je dois avouer qu’il a toujours été mon préféré. Nous nous sommes toujours bien entendu, tous les deux. Il y a toujours eu ce lien spécial entre nous, cette magie qui fait qu’on pouvait se comprendre sans avoir quoi que ce soit à dire. Il n’a qu’un an de plus que moi et, ensemble, nous avons fait les quatre cent coups durant mon enfance. J’ai grandi à Cairo avec eux trois. Nous avions de la chance. Beaucoup de chance. Père est l’un des conseiller du tout premier Pharaon, le roi Ménès. Il se rendait souvent à Memphis, et c’est d’ailleurs lors d’un de ces voyages que tout a changé pour Isis.
Père l’avait emmenée avec lui afin qu’elle puisse voir la cour. Elle devait avoir environ seize ans. Ménès était au palais, et il a décidé de la prendre pour épouse. Isis est alors devenue… infernale. La guerre qui grondait avec les révoltes des clans barbares a empêché Ménès de l’épouser durant quatre ans. Quatre années à devoir la supporter pendant qu’elle était couverte de cadeaux par Pharaon et qu’elle prenait de plus en plus la grosse tête. J’ai bien sûr appris à l’éviter comme la peste. Anubis et moi-même aimions nous perdre dans les rues de Cairo pour nous cacher dans le marché et y voler des objets. Evidemment, nous les rapportions immédiatement. Le principe était simplement de jouer à qui serait le plus rapide et qui se ferait le moins prendre. Nous n’avions pas conscience, à l’époque, que le fait d’être les enfants du conseiller était un des moyens les plus simples d’avoir toutes les faveurs que nous voulions, ni même que les commerçants étaient parfaitement au courant de ce que nous faisions. Ils se contentaient de regarder ailleurs et de nous laisser faire, d’autant que nous ramenions toujours tout. Non, tout ça je l’ai compris bien après.
Et puis, le jour du Mariage d’Isis est arrivé. C’est tombé quelques jours après mes seize ans, et nous avons tous pris le parti de descendre à Memphis, en grande pompe, pour voir notre sœur devenir la reine d’Egypte. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme prévu. Défiée par Anubis, je me suis glissée au milieu de la nuit dans la chambre de Pharaon pour lui voler une cape, puis revenir la montrer à mon frère, et enfin la ramener. Pour ce faire, je me suis laissée glisser sur la paroi du palais, depuis la chambre au dessus. J’ai toujours été une véritable équilibriste. Une fois sur le balcon, je me suis glissée dans la pièce. Pharaon dormait, et la première partie du plan a été très facile. Anubis et moi avons joué durant quelques heures avec la cape, puis je me suis à nouveau laissée aller à jouer les équilibristes, et j’ai remis la cape à sa place. C’est là que j’ai merdé, clairement.
Je me suis approchée de Pharaon pour voir à quoi il ressemblait. Après nous, nous ne devions être présentés que le lendemain, et je savais qu’il porterait tout ce maquillage qui le fait ressembler à une statue. Moi, je voulais le voir sans. Alors, à la lueur de la lune, je me suis penchée sur lui et j’ai pu observer son visage avec de grands yeux. Clairement, Pharaon est vieux. Il devait avoir dans les quarante ans, quelque chose comme ça. J’ai grimacé en imaginant ma sœur épouser cet homme, en me demandant bien ce qu’elle pouvait lui trouver.
Et, c’est là que Pharaon a ouvert les yeux et m’a regardée. J’ai eu un mouvement de recul, et leste comme jamais je me suis glissée par la fenêtre, remontant auprès de mon frère. Nous nous sommes immédiatement cachés dans notre chambre, le cœur battant, espérant que personne ne vienne nous attraper par les pieds pour nous enterrer à côté d’une fourmilière.
Le lendemain, vêtue comme il se doit et maquillée comme il se doit, j’ai été présenter mes respects à Pharaon avec le reste de ma famille. J’ai évité son regard autant que j’ai pu, mais je n’ai pas pu m’empêcher de me figer lorsque Pharaon s’est tourné vers mon père et qu’il lui a demandé s’il était possible qu’il m’épouse moi au lieu d’épouser Isis. Il ya eu un blanc dans la pièce, et quelques minutes plus tard, Isis sortait de la salle du trône en pleurant pendant que mon père acceptait le caprice de Pharaon. Deux jours plus tard, j’épousais cet homme bien trop vieux. Et devais partager son lit, bien évidemment, aka l’une des pires expériences de ma vie. D’abord, ça m’a fait mal. VRAIMENT mal. Ensuite, Pharaon n’étant pas vraiment un bon coup, ça a été trois minutes de douleur intense avant de le sentir tressauter en moi et qu’il ait – enfin – terminé son affaire. L’année qui a suivi, j’ai dû partager son lit tous les soirs, et le voir espérer que je porte enfin son enfant. Malheureusement pour lui, et heureusement pour moi, mon ventre est resté plat et j’ai saigné chaque mois avec un soulagement non négligeable.
Pharaon s’est ensuite trouvé une seconde femme qui lui a immédiatement donné un enfant et m’a laissé tranquille, mis à part quelques visites conjugales obligatoires de temps à autre. C’est là que j’ai commencé à apprécier ma vie au palais. Libre. Heureuse. Tranquille. J’étais la Reine. Même s’il avait un enfant d’une autre, j’étais la reine et tout le monde devait faire ce que je voulais. J’ai donc exigé que mon frère soit assigné à ma protection personnelle, et Anubis m’a bien vite rejoint, me suivant partout, comme mon ombre. Il m’aidait souvent à préparer des tenues pour me permettre de m’échapper du palais et d’aller m’amuser avec lui dans les rues de Memphis. Ce manège a duré cinq ans, jusqu’au jour où tout a changé pour moi.
Soyons très clairs : j’avais pris un amant et découvert que le sexe pouvait être autre chose que trois minutes de va et viens. L’un des gardes du palais, que je trouvais agréable à regarder et qui me rejoignait durant la nuit lorsque j’en avais envie et qu’Anubis gardait la porte. Ménès était sur le déclin, son fils n’était pas encore prêt à gouverner… Clairement, j’allais devenir régente de l’Egypte sous peu et il fallait bien que je me détende d’une manière ou d’une autre. Je n’en suis pas tombée enceinte, non. Mais Isis a découvert, durant l’une des visites de ma famille, ce qu’il se tramait. Elle ne venait jamais, pourtant, drapée dans sa dignité et incapable d’accepter que j’ai pu être choisie et pas elle. Il faut avouer que si l’Histoire a retenu mon nom pour ce qu’il s’est passé durant ma mort, elle aurait aussi pu se souvenir de moi comme l’une des femmes les plus belles de l’histoire de l’Egypte. Et ma sœur ? A côté de moi, ma sœur est quelconque.
Nous nous sommes violemment disputées, et elle a fini par me pousser en arrière. J’étais dos à la fenêtre, et je suis tombée du second étage du palais. Evidemment, je n’ai pas survécu à la chute. Et, tout aurait pu s’arrêter là sans Anubis.
Mon frère avait pour moi des sentiments que je ne soupçonnais pas à l’époque. Il me l’a avoué par la suite, mais de temps à autre, le garde que j’avais choisi pour visiter ma couche et lui échangeaient parfois leurs places pour qu’il puisse assouvir ce désir qui le brûlait lorsqu’il était à mes côtés. Comme ils faisaient la même stature, et que je soufflais les bougies par pudeur, je n’ai jamais soupçonné quoi que ce soit. C’est donc Anubis qui a trouvé le moyen pour moi de revenir à la vie après ma mort. Il s’est rendu dans l’ancienne cité des morts, si ancienne que personne ne sait quand elle a été crée, et il a imploré les Dieux pour qu’ils me donnent une nouvelle chance. Mais, ce n’est pas un Dieu qui a répondu, non. C’est la Mort en personne, et il avait un marché pour Anubis et moi.
Lorsque tu es mort sans être mort, tu n’as plus réellement d’existence propre.
Anubis a donc négocié avec la Mort. Ensemble, ils ont conclu un pacte. Anubis et moi devenions les deux premiers des Serviteurs de la Mort, des êtres à la fois morts et vivants, capables d’utiliser les artefacts magiques des prêtres, et nous prenions la place de ces Dieux qui nous sont si familiers, et ainsi je ne serais pas perdue dans les limbes de la mort. Mon corps n’était pas encore mort lorsqu’Anubis a scellé le pacte de son sang face à celui qui est désormais notre Maitre. Mon corps vivait encore, bien que mes os soient brisés, et que la vie me quitte un peu plus à chaque inspiration. Mais, lorsque le soleil se leva au matin, j’étais guérie. Plus aucune trace de ma chute. Un véritable miracle. J’ai passé les deux années suivantes, pendant l’agonie de Pharaon à régner sur l’Egypte et à apprendre à découvrir ces nouveaux pouvoirs avec mon frère. Soyons tout à fait francs encore une fois : après son aveu, c’est lui que j’ai pris dans mon lit. Quand un homme est prêt à abandonner sa propre existence pour devenir une créature à la fois morte et vivante pour toi, tu l’accepte. Qu’il soit ton frère ou pas. Mon corps a donc redécouvert le plaisir et l’amour dans les bras d’Anubis, alors que nous partagions le même secret lui et moi. Celui de n’être plus tout à fait des êtres normaux, mais des enfants des Dieux, désormais.
Pharaon est mort. Son fils n’ayant que huit ans, c’est moi qui suis devenue la régente officielle de l’Egypte. La mère de l’enfant-roi intriguant pour me tuer, je l’ai faite empoisonner quelques semaines après mon arrivée au pouvoir. Ma vie était tout simplement parfaite. Reine adulée et juste, immortelle, j’ai eu souvent l’envie de rester au pouvoir pour l’éternité. Mais, la Mort s’est lassée d’attendre que je sois prête à remplir ma part du marché, et le jour où le jeune prince a été capable de devenir Pharaon, il m’a rendu une petite visite dans ma chambre. Je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de toute mon existence. Le lendemain, je lançais les préparatifs pour laisser ma place. Et, le jour où le nouveau Pharaon a été couronné, Anubis et moi-même avons disparu. Nous sommes retournés à la cité des morts pour accepter notre destinée. Ensemble.
Et, tout aurait pu être parfait. Si Seth ne s’en était pas mêlé. Ma beauté était trop grande, et mon second frère a intrigué pour me retrouver. Lorsqu’il a découvert notre secret à Anubis et moi-même, il a tout fait pour que la Mort l’accepte parmi ses disciples. Et, il y a réussi. Par pure jalousie, il a demandé à ce que je sois faite sienne, l’un des points non négociables de sa transformation. J’ai donc dû épouser mon frère tout en aimant le second. Personne ne m’ayant demandé d’être fidèle, cependant, je n’ai jamais cessé d’accepter Anubis dans ma couche, en me cachant bien entendu de Seth.
Durant les dix années suivantes, nous avons officié. Nous avons gardé la cité des morts, nous y avons accueillis ceux dont c’était l’heure, appelés par cette voix mystique qui a aujourd’hui disparu. Oh, ils voyageaient depuis toute l’Egypte pour venir mourir à Amunaptra. Nos prêtres les embaumaient et leur offraient les derniers sacrements, une fois que nous avions pris leur vie d’un baiser. Nous étions des rois, ici. Et, nous étions heureux.
Jusqu’au jour où Isis a tout gâché, une nouvelle fois. Ma sœur a trouvé le moyen de rejoindre l’un des autres Cavaliers. Bien qu’à l’époque nous ne sachions pas ce qu’ils étaient, Isis a intrigué pour devenir l’une des servantes de la Guerre. Et, à cause de Seth, qui n’avait jamais coupé contact avec elle, elle a exigé une chose qui m’a brisé le cœur. Elle a exigé d’épouser Anubis, mon frère, mon amant, mon amour. Elle me l’a pris, elle me l’a volé, l’emmenant dans le temple de la guerre et faisant de lui son esclave.
Ce jour-là, j’ai décidé que je ne laisserais plus jamais Seth me toucher. Et, j’ai tenu ma parole depuis. Sur les rares moment des millénaires qui ont suivit où j’ai pu partager le lit d’Anubis, il m’a assuré qu’il n’avait jamais touché Isis non plus. Anubis est et reste mon âme sœur, maintenant et à jamais. Et, c’est son enfant que j’ai mis au monde, près de mille ans après ces évènements. Je l’ai appelé Horus, en hommage à cette mythologie dont nous sommes les porteurs. Je sais que chaque jour sa présence défiait Seth et qu’il me haïssait pour ne pas partager ses sentiments. Mais je m’en fichais. Complètement. Horus a grandi, et par le sang dans ses veines, lui aussi est devenu l’un des nôtres. Il est le seul enfant que je n’ai jamais porté.
Les heures de gloire de l’Egypte ont cependant fini par disparaitre. Les anciens Dieux sont simplement devenus des souvenirs et des légendes dans les souvenirs des Egyptiens. Ils ont été remplacés par Mahomet, Jesus, le boudisme et j’en passe. Amunaptra est devenue une légende et nous l’avons cachée pour que les mortels ne puissent jamais trouver ses secrets. Horus et moi sommes allés là où la Mort nous guidait. Chaque champ de bataille durant les deux mille ans qui ont suivi nous a vu amener les âmes vers l’au-delà, croisant souvent Anubis et Isis. La haine de ma sœur pour moi n’a d’égale que l’amour que je porte à Anubis.
Et puis, finalement, dans les années 1950, j’ai décidé de tenir tête à Isis, pour la première fois. J’ai exigé qu’elle relâche Anubis. Qu’elle cesse de le maintenir sous son joug juste pour le plaisir de me torturer. Cinq mille ans. Cela faisait cinq mille ans que nous ne pouvions vivre ensemble. Seth s’en est mêlé, défendant sa sœur. Anubis a tenté de me défendre. Et nous en sommes venus aux mains, nous battant les uns contre les autres, jusqu’à ce qu’un nouvel accident n’arrive. Ma tête a violement heurté le coin d’un meuble et je suis tombée dans les pommes. Je me suis réveillée cinquante ans plus tard, Horus à mon chevet.
Amnésique.
Horus m’a expliqué ce qu’il s’était passé. Ce que je suis. Mais je ne m’en souviens pas. Je n’ai aucune idée de ce que ma sœur et mes frères sont devenus. Je ne me rappelle même pas cet amour qui m’a rongée durant cinq mille ans. La seule chose à faire, pour moi, ça a été de suivre le chemin de la Mort. D’invoquer mes pouvoirs pour qu’ils me guident à proximité de celui qui me les a donnés afin qu’il puisse m’apprendre à les contrôler. Selon Horus, Anubis, Seth et Isis ont disparu juste après que je me sois cognée. Ils ont été tous projetés en arrière et ils ont disparut avant de toucher le mur. J’ignore où ils sont. J’ignore si je les reverrais un jour. Tout ce que je sais, c’est que mon fils a l’air d’être plus vieux que moi et qu’il a promis de me guider dans cette nouvelle aventure qu’on appelle l’Institut Chevalier.
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