Salut à toi, je m'appelle Makan Kai mais tout le monde me surnomme Mak' et je suis né le 26 juin 1982 , à Hilo sur l'île d'Hawaï. Si tu sais compter j'ai donc 35 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que Chasseur. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Chaman. Pour terminer ma principale phobie est le feu

Makan est un Chaman, né de deux parents chamans.

Affinité animale : Niveau 3 Makan, de par son histoire, a une affinité animale avec les grands félins. Il a découvert ce don entre 16 et 18 ans durant le rite de passage que tous les rejetons Kai expérimentent arrivés à cet âge.

Hydrokinésie : Niveau 3 Makan est né sur une île. L'eau est très vite devenue son élément favori. Dès ses six ans, il pratiquait régulièrement le surf avec son frère aîné. Le jeune garçon était irrémédiablement attiré par l'eau et il comprit vite pourquoi.

Guérison : Niveau 3 Quatrième don à s'être manifesté et il fut appréhendé avec sa mère lorsqu'il avait vingt ans. Ce pouvoir devait être encadré par une personne de plus qualifiée. Il fallait que sa mère lui apprenne les rudiments de la médecine avant qu'il puisse se lancer dans ses premières guérisons. Même si c'était un don il fallait qu'il soit pleinement conscient des bases dans ce domaine.

Métamorphose : Niveau 3 Il a découvert ce pouvoir dans les derniers mois de son rite de passage. Il avait créé une certaine affinité avec un jaguar et en voulant entrer encore plus en contact avec lui il sentit quelque chose changer en lui sans savoir le pourquoi du comment au départ. Son père dû même intervenir tant il s'épuisait à essayer de comprendre comment c'était possible.

Nécromancie : Niveau 1 Le dernier pouvoir qu'il a découvert il y a quatre ans et à vrai dire il ne le maîtrise pas encore totalement tant il lui semble complexe.

Télékinésie | Présence: 42% | Contrôle : Correct
Linguisme | Présence: 27% | Contrôle :  Moyen
Apprentissage accéléré | Présence: 59% | Contrôle : Bon
Résistance | Présence: 97% | Contrôle : Très bon
Perception | Présence: 91% | Contrôle : Très bon
Vision améliorée | Présence: 66% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 5% | Contrôle : Nul  

Makan s'est forgé, au fil des années, un caractère à toute épreuve. À l'image de son corps, à la musculature impressionnante, son esprit est un roc impénétrable. Sa volonté est sans failles.
Déterminé, il se jette à corps perdu dans ce qu'il fait. Il a besoin de se fixer des objectifs pour avancer tant dans sa vie personnelle que professionnelle.
Flegmatique, il est difficile de savoir ce qu'il pense et ce qu'il ressent. Il ne montre de lui que ce qu'il veut qu'on voit. Pour lui, montrer ses sentiments est une faiblesse. Il ne le fait qu'en de rares occasions et devant ceux dont il a l'entière confiance. Il ne veut pas être prisonnier de ses sentiments et les refoule quand ils sont trop présents. Il n'est jamais tombé amoureux et ne s'attend pas à l'être de toute façon. Quand il veut une femme, il sait la séduire, la charmer mais en général cela ne dure pas plus de quelques jours. Elles ne supportent pas ce côté froid qu'il peut avoir.
Une fois sa carapace percée, il sait être un bon ami loyal, drôle et prêt à tout pour défendre ceux qu'il aime.
Côté travail, il est doté d'une abnégation sans pareille. C'est sa priorité et il servira sa cause jusqu'à sa mort s'il le faut. Il ne s'est pas engagé chez les Chasseurs pour rien. Il veut être utile et rester inactif pour lui est impossible, il a besoin d'action. Rigoureux envers lui même, surtout dans son travail, il attend des autres la même rigueur et se montre assez inflexible sur ce point là.  

Hilo, île d'Hawaï, Mars 1988.

« Sois toujours comme la mer qui, se brisant contre les rochers, trouve toujours la force de recommencer. » Jim Morrison

Un garçon, au teint halé et aux cheveux mi- longs, marche sur la plage, une planche de surf, adaptée à sa petite taille, sous le bras. Quelques mètres derrière, un adolescent le suit. Makan, on y arrivera bien assez vite attends-moi ! Lance t-il, dans le vent, car il ne l'écoute pas du tout. C'est sa première leçon de surf aujourd'hui et il l'attend de pieds fermes depuis des mois maintenant. Alors pas question de perdre une seconde. Il a déjà vu son frère le faire tant de fois qu'il a l'impression que c'est simple et qu'il suffirait qu'il monte sur ce long bout de bois pour qu'il sache le pratiquer lui aussi. Mais la réalité est toute autre et très vite il se rend compte que la mer peut être aussi bien une alliée qu'une ennemie si on n'y prend pas garde. Le jeune Hawaïen chute de nombreuses fois mais il revient encore et toujours. Jour après jour restant du lever au coucher du soleil parfois. La mer l'appelait c'était comme un besoin vital d'être avec elle. Et à force de persévérance, il réussit, à son tour, à dompter les vagues rebelles de cette immensité qu'il vénérait tant. Chaque jour, il la côtoie et tente de percer ses secrets. Son assiduité est telle qu’il force l’admiration de ses parents. Son père Malo lui montre alors qu’il est possible de faire plus encore que de dompter les vagues. Il s’approche de lui et alors que l’eau vient lécher le sable il exerce son pouvoir d’hydrokinésie pour former une boule d’eau entre ses mains. Le jeune Makan est fasciné par ce qu’il voit et veut tout de suite reproduire ce geste-là. Tu y arriveras toi aussi mais cet exercice est beaucoup plus compliqué que le surf. L’apprentissage sera plus rigoureux et plus long encore. Mais peu importe le temps que ça prendrait le petit garçon savait déjà ce qu’il voulait. Ses parents étaient sûrs qu’il avait ce don en lui tant il était attiré par l’eau. Et effectivement au cours de sa septième année les premiers signes apparurent. C’était trois fois rien au tout début bien sûr. Il commença par jouer avec l’eau du robinet. Une petite gerbe dévia de la trajectoire du débit qui coulait. Cela l’amusait beaucoup et il fit plusieurs tours à table avec les bouteilles ou encore avec les verres. Ses facéties n’avaient pas de limites et les punitions étaient inexistantes. Plus il s’exerçait et meilleur il deviendrait, c’était la politique de ses parents. Aussi bien Malo que Moana ou encore Maui, ils avaient tous ce même don. Ils étaient donc les plus à même pour le guider. Chaque année Makan appréhendait de mieux en mieux ce pouvoir. Il maitrisa, au bout de quatre ans, la boule d’eau qui l’avait fasciné étant plus jeune mais son but ultime était de créer un dragon d’eau. Il avait vu son père le faire un matin au lever du soleil. Il avait été ébahi de voir les reflets de celui-ci dans l’eau c’était d’une beauté à couper le souffle pour son jeune âge. Jamais il n’avait vu pareille chose. Et, ce qui était sûr avec Makan c’était que s’il se fixait un but il fallait qu’il l’atteigne coûte que coûte. Il se fixa cet objectif et fit preuve de beaucoup de rigueur pour y arriver. Dès son plus jeune âge il avait cette volonté de réussir tout ce qu’il entreprenait. L’échec n’était pas permis pour lui il le refusait systématiquement. Il tombait aussitôt il se relevait c’était instinctif. Il ne pouvait pas se laisser abattre. Sa force de caractère était à toute épreuve. Et cela tombait plutôt bien.

Pantanal, Nord du Brésil, Janvier 1998.

« Revenons à la vie sauvage où nous n'obéissons qu'à l'instinct, et où nous ne trouvons pas des usages qui s'opposent aux vœux les plus sacrés de la nature. » Honoré de Balzac

Mais qu’est-ce que je fous là ?! se demanda Makan à son arrivée dans cette vaste étendue de marécages avec pour seul compagnon un sac à dos. Il regarda ses parents s’éloigner puis soupira. Rite de passage qu’ils avaient dit. Il fallait qu’il survive ici jusqu’à sa majorité. Deux ans dans ce trou perdu ! Il n’y avait rien à l’horizon à part de l’eau et de la végétation. Il fallait qu’il sache s’adapter à ce nouvel environnement qui serait son chez lui durant les deux prochaines années. Tous les rejetons de la famille Kai étaient passés par là. Certains avaient survécu d’autres non. Une sélection naturelle vous diriez, vous ? Peut-être. Un moyen de prouver sa valeur aux yeux de sa famille ? Sûrement. Et comme à chaque fois Makan allait faire preuve d’une volonté de fer. Le but de ce rite était qu’il renoue avec sa vraie nature. En tant que chaman son moi profond était lié à la nature et aux animaux. Après quelques heures de recherche dans ce milieu qui semblait à première vue pas si hostile que ça, le jeune chaman trouva un endroit pour passer sa première nuit. Il réussit à trouver le sommeil malgré les bruits étranges et les piqûres de moustiques. Être loin de chez lui, de ses repères le perturbait quelque peu au début mais très vite il dut se faire une raison et son nouvel objectif c'était de survivre. Pour trouver de la nourriture il fallait qu'il pêche, qu'il chasse ou qu'il cueille. Back to the roots. Il se fabriqua ses propres outils, avec les moyens du bord. Il était déterminé de toute façon à accomplir ce rite aussi long soit-il. Les jours s'enchaînèrent et son aisance sembla plus évidente. Certes, il n'avait pas de la nourriture à foison mais il économisa ses forces pour ne pas avoir à perdre trop d'énergie et de ce fait manger plus que de raison pour ne pas épuiser le maigre stock qu'il avait. Les mois passèrent aussi et bientôt une année s'écoula. Makan avait su prendre ses marques et se fondit dans le décor autant que possible mais une rencontre changea le cours de sa vie à jamais. C'était par un jour de printemps, au lever du soleil. Alors qu'il allait à la source qu'il avait trouvé au début de son rite. Il avait pour habitude de se laver avant d'attaquer sa journée. Il tomba nez à nez avec un jaguar. De par sa stature, il put en déduire qu'il s'agissait d'un mâle. Les deux créatures se jaugeaient et semblaient se sonder pour savoir si l'une ou l'autre allait attaquer. Pourtant aucun ne bougea d'un millimètre. Makan ressentit une douleur au niveau du crâne mais cela s'estompa dès que le félin partit. L'animal était juste venu boire. D'un geste machinal, le jeune homme haussa les épaules comme si c'était une évidence. Il n'y avait plus de sentiment de crainte, bizarrement et sans savoir pourquoi, il ne se posa pas plus de questions que cela mais resta tout de même fasciné et enchanté par cette rencontre. Le lendemain à la même heure un rituel allait s'installer sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Le jaguar, majestueux, attendait assis au bord de la source. Ce puits d'eau venait de plus haut, sur une petite montagne qui se trouvait être le seul relief de ce lieu. L'eau tombait en une cascade ininterrompue directement dans un bassin et s'écoulait ensuite en un petit ruisseau qui lui même se finissait le marécage. C'était donc au bord de ce bassin que l'animal patientait. Et l'objet de son attente arriva pour prendre sa douche matinale. Makan remarqua le félin et entra dans l'eau sans se soucier cette fois de savoir s'il allait se faire mordre ou pas. Dans son milieu naturel, le jaguar est considéré comme un superprédateur et n'a aucun ennemi. Il peut même se frotter aux crocodiles et sa mâchoire très puissante peut briser tout type de carapaces. Le jeune Hawaïen n'aurait aucune chance face à lui s'il venait à l'attaquer et il le sait. Mais étrangement ce n'est pas un affrontement que le félin cherche à avoir avec Makan. Une compagnie ? Peut-être, mais pourquoi ? Toute la question était là et il n'avait pas la moindre réponse. Cela dura plusieurs semaines et toujours ce même mal de crâne incompréhensible. Jusqu'à ce qu'il ne le vit plus pendant plusieurs jours. Et quand par un beau jour d'été il le revit enfin il comprit qu'il était parti s'accoupler avec une femelle. Comment il le sut? Il regarda l'animal et planta son regard dans le sien. Le mal de tête revint aussitôt. En se concentrant un peu plus il sembla distinguer quelques sons qui pourraient former des phrases. Wooww la .... Il fit un mouvement de recul et le jaguar montra ses dents comme pour se moquer de lui. Oh arrête c'est pas drôle... dit-il alors en sachant qu'il ne pourrait pas être compris. Il cogita fortement et à force de côtoyer cet animal majestueux il se rendit compte qu'il pouvait le comprendre. Les maux de tête s'estompèrent peu à peu puis disparurent. Pas complètement, car il ne maîtrisait pas encore à la perfection ce don mais c'était déjà ça de pris, ça ne le faisait plus aussi souvent souffrir. Le soir même de cette découverte, dans son lit de fortune, il ne put s'empêcher de sourire. Ses parents s'étaient bien gardés de lui dire quel genre de dons il pourrait avoir. Ça faisait partie de l'apprentissage de sa vie. Il apprit aussi que ses pouvoirs avaient une limite. En effet lorsqu'il se retrouva confronté à un crocodile il s'aperçut qu'il ne pouvait pas avoir le même lien qu'avec le jaguar. Il se posa beaucoup de questions sur le pourquoi du comment sans forcément trouver de réponses adéquates. Il devrait peut être patienter encore quelques mois pour revoir sa famille et ainsi savoir toute la vérité. Quelques mois passèrent encore. Le jeune homme, qui aimait passer les fêtes de fin d'année avec sa famille ne le put pas ce coup-ci encore pour la seconde année consécutive. Au lieu de ça, il pêchait encore se disant que ça suffirait à son alimentation avec la recherche de végétaux et la cueillette car il ne voulait plus chasser. Il avait bien essayé de récupérer quelques graines pour les planter mais ce ne fut pas un franc succès. Il avait vite abandonné. Son ami le jaguar, qu'il avait surnommé Keilani, venait le voir de temps en temps. Et un beau jour Makan sentit trois présences derrière lui. Une femelle accompagnée de ses deux petits. Le jeune homme fit le rapprochement assez vite. Il devait s'agir de la femelle avec qui Keilani s'était accouplé. C'était un spectacle assez magnifique à voir de pouvoir approcher une famille de jaguars et il ne put s'empêcher de vouloir communiquer avec eux. Il voulait qu'ils entrent en contact avec lui pour apprendre aussi à les connaître. Et ils le firent sans attendre. Les sons qu’il entendait des petits étaient plus confus plus que ceux de la mère mais Makan ne put contenir son émotion. Il se découvrait en même temps une sensibilité qu’il ne devait éprouver qu’en la présence de ces animaux. Personne d’autre ne devait voir cette facette de sa personnalité. Ça le rendrait trop faible et il ne peut pas se le permettre. Après un long moment passé ensemble, la femelle partit avec ses petits. Makan ne savait pas s'il allait les revoir alors il grava ces instants dans sa mémoire. Il ne voulait pas les oublier, jamais. Plusieurs mois passèrent encore et la majorité du jeune Hawaïen arrivait à grands pas. Mais une dernière épreuve l'attendait et il n'aurait jamais pu l'anticiper. Il avait encore du mal à le croire. Il était avec Keilani entrain de jouer quand il sentit une sensation étrange envahir son corps puis une vive douleur dans son bras droit. Quand il porta son regard sur celui-ci il découvrit que sa main était déformée. Puis la déformation continua le long de son bras. Il le secoue machinalement comme si ça pouvait la faire partir mais non la douleur s'intensifia quelque peu avant de se calmer et que tout revienne à la normale. Le jaguar arriva près de Makan et le lécha un peu avant de lui signifier qu'il venait de subir un début de métamorphose. Par le passé Keilani avait déjà vu passer quelques chamans de ce genre et il avait vu des hommes se changer en crocodile ou en oiseau. Il avait même failli en bouffer plus d'un. Cette révélation déconcerta grandement le jeune homme mais il voulait retenter encore et encore et ce malgré les avertissements du félin. Il voulait voir ce que ça allait donner il était pressé de pouvoir le maîtriser et de pouvoir ressembler à son ami. Mais son enthousiasme trouva vite ses limites et Malo dut intervenir à quelques jours seulement du dix-huitième anniversaire de son fils. Inconscient dû à une fatigue intense Makan fut ramené chez lui. Il se réveilla deux jours plus tard. Sa mère était à ses côtés à attendre qu'il reprenne ses esprits. J'ai raté... dit-il d'une voix faiblarde. Moana posa une main bienveillante sur son torse et hocha la tête. Non tu as su prouver tes valeurs et tu as aussi appris où étaient tes limites. J'espère que ça te servira de leçon. Il acquiesça et se rendormit aussi vite.

Hilo, île d'Hawaï, 2002.

Concentre-toi et mieux que ça ! intima la mère de Makan. Le jeune homme se trouvait face à une plaie sanguinolente sur sa jambe. Il s’était salement écorché en tombant de vélo. Bien sûr, il faisait le fier et celui qui n’avait pas mal mais il n’en menait pas large. Pourquoi devait-il se concentrer ? Tout simplement puisque son quatrième don s’était manifesté. Il avait réussi à guérir une autre blessure mais beaucoup moins importante que celle-ci. Dans l’éventualité que de pouvoir se développe chez son fils, Moana lui avait enseigné depuis des années quelques bases de médecine. Elle avait cependant intensifié ses leçons durant les deux dernières années. Cela pouvait maintenant grandement lui servir. Mais malgré toute la bonne volonté du monde il ne réussit pas à se soigner c’était bien plus complexe qu’elle ne l’aurait imaginé. C’était le seul à avoir ce don parmi ses deux fils alors elle avait peut-être surestimé ses capacités à lui apprendre. Et après une longue discussion entre ses parents ils en convinrent qu’il fallait l’envoyer à l’Institut Chevalier. Avec tout le nécessaire dont il avait besoin il partit en direction de la France dans ce lieu magique et symbolique. Là, il put largement bénéficier de tout l’enseignement possible pour appréhender au mieux son don. Les débuts furent assez difficile tant au niveau social que pour les cours mais sa volonté ne le lâchait pas et il passa ses examens avec brio. Il pouvait maintenant soigner ceux qui en avaient besoin et fit même la connaissance d’un magnétiseur qui lui redonnait assez d’énergie soit pour poursuivre le soin soit pour recouvrer ses forces lorsqu’il avait fini. C’était une aide assez indispensable dans ce domaine. Il en profita aussi pour en apprendre un peu plus sur ses autres dons et maîtriser encore mieux la métamorphose. Il apprit entre autre qu’il pouvait changer des objets en d’autres et des plantes aussi. Mais tout ce qui était inanimé ne pouvait pas se changer en animé et vice versa.

Au sein de l’institut, il se fit une bonne place et choisit une branche qui lui va à merveille vu sa stature, Chasseur. Il suivit cette formation assidûment et avec toute l’abnégation dont il pouvait faire preuve. Il voulait mettre sa vie au service de l’Institut et passa les épreuves de sélection avec brio. Ce n’était vraiment pas évident c’était plutôt bien corsé mais il aimait ça. Plus c’était compliqué et plus il avait de mérite en réussissant. Il se destina alors à la brigade magique qu’il intégra en 2012 à ses trente ans. Juste après avoir découvert son dernier don, la nécromancie. Ce terme était flou pour lui au départ et ne lui disait rien qui vaille. Il n’aimait pas trop tout ce qui touchait aux morts. Encore aujourd’hui il n’en est qu’aux balbutiements et ne s’en occupe pas trop pour le moment. Il ne voit pas l’utilité d’un tel pouvoir pour un chaman. Peut-être que quelqu’un réussira à le faire changer d’avis. Sinon tout semble aller. Il a des relations normales avec les autres chasseurs et évite plutôt les autres. Il préfère se concentrer sur son travail. Il a cependant quelques soucis avec sa hiérarchie. Non sans tourner au conflit mais le courant a du mal à passer.

♪ Pseudo/prénom Sasha
♪ âge 32
♪ Présence aussi souvent que possible
♪ tu nous as trouvés comment ? J'étais déjà inscrite dessus ^^
♪ Une dose d'amour ?