- Métamorphose en chien d’écaille avec des ailes. (1)
- Bouclier d’écailles. (1)
- Pyrokinésie. (1)
- Regard Paralysant. (1)
- Manipulation des ombres. (1)
- Empathie. (1)

- Rune de puissance : La présence de la rune de puissance dans son corps fait que lui et ses pouvoirs sont beaucoup plus puissants qu’ils ne devraient l’être. Ses pouvoirs sont beaucoup plus dévastateurs et dangereux que la normale. Mais cet avantage rend les pouvoirs de Félix beaucoup plus difficiles à contrôler et à canaliser.

Télékinésie | Présence: 100% | Contrôle : Très bon
Linguisme | Présence: 45% | Contrôle :  Moyen
Apprentissage accéléré | Présence: 85% | Contrôle : Très bon
Résistance | Présence: 70% | Contrôle : Bon
Perception | Présence: 59% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 67% | Contrôle : Moyen
Empathie | Présence: 43% | Contrôle : Correct

Félix pourrait être décrit comme un soleil rayonnant. Toujours plein d’énergie, c’est un garçon jovial et souriant qui ne dit jamais non à une fête ou à une nouvelle activité. Il peut être très drôle et n’a pas de mal à se faire des amis. Il a un grand coeur et est prêt à tout pour aider les gens. Joyeux et amical, il porte toujours ce beau sourire scintillant qui le rend simplement adorable. Il est ouvert d’esprit et accueillant lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes.

Félix est un garçon très curieux. Il est du genre à poser énormément de questions lorsqu’il est intéressé par quelque chose ou qu’il découvre quelque chose de nouveau. Il essaie toujours de pousser ses connaissances toujours plus loin. Il essaie de pousser toujours tout au maximum, que ce soit ses connaissances autant que ses compétences. Il est très doué en cours et a une mémoire impressionnante. Ses idées sont souvent hors du commun. Il a une passion étrange pour la magie.

Têtu et obstiné, il est très difficile de le faire changer d’avis. Il va toujours au bout des choses lorsqu’il a un objectif. Romantique sur les bords, il est dans une phase de découverte et regrette qu’on ne lui a pas vraiment expliqué comment s’y prendre avec le sexe opposé. Il est assez possessif, surtout lorsqu’il considère que des choses lui appartiennent. Il est très protecteur.

Fidèle et droit, c’est un très bon ami. Celui vers qui vous pouvez venir raconter votre vie afin de vous lamenter et qu’il vous rassure, vous donne des conseils. Il ne juge jamais les gens. Il est bien plus doué pour donner des conseils aux autres que pour se conseiller lui-même.  

Je suis le fils de la matriarche d’un des rares clans de Dracoliches qui se situe en France. Mon clan protège le Mont-Saint-Michel, un endroit sacré qui renferme une rune qui augmente considérablement les pouvoirs et la puissance de son porteur. Cela fait plus de cent ans que mes ancêtres ont commencé à protéger cet endroit. Le devoir de tout membre du clan est de protéger la rune jusqu’au dernier instant de notre vie. Et au péril de notre vie, la rune étant plus importante que tout. Du moins, c’est comme ça que j’ai été éduqué par ma mère. Ai Huang, la matriarche du clan. Une femme sage et totalement dévouée à son clan. Elle n’avait jamais vraiment le temps de s’occuper de moi et j’ai reçu la plupart de mon éducation par ma tante.

J’ai vécu presque toute ma vie sur une petite île qui se situe à quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel. Une île du nom de Tombelaine dont personne ne s’intéressait. D’après ce que je savais, l’île était possédée par les anglais depuis la seconde guerre mondiale. Je n’ai presque jamais vu d’autres endroits que ceux-ci. Les rares inconnus que je pouvais voir étaient des humains qui venaient en bateau sur l’île pour nous approvisionner en vivres, ressources en tout genre. Je n’ai jamais connu personne d’autre que les personnes du clan. Il y avait des jeunes de mon âge mais on ne s’entendait pas particulièrement bien. On était une cinquantaine de Dracoliches au maximum. Une petite communauté qui n’attirait pas l’attention.

J’ai reçu presque toute mon éducation par ma tante. Comment se comporter en société, les matières générales, tout ça. J’ai également appris au fur et à mesure des années comment fonctionne les pouvoirs et les capacités d’un Dracoliche. Comment utiliser ses pouvoirs et j’ai appris de nombreuses façons de combattre, que ce soit à l’aide d’armes blanches ou bien à mains nues. Presque tous les membres du clan étaient entraînés à protéger la rune. C’était la seule chose qui comptait et la seule raison d’un si grand clan. Le moindre problème ou mauvaise entente était aussitôt réglé par ma mère, la matriarche. Tout filait droit et tout était réglé rapidement.

J’ai toujours envié le monde extérieur. J’ai lu de nombreux livres et observé de nombreuses fois des cartes postales venant de la côte. Le seul endroit où j’avais le droit de me rendre était le Mont-Saint-Michel. Je connaissais absolument tous ses secrets, tous ses passages, tout ce qu’on devait savoir. C’était également le seul endroit où j’avais l’occasion de voir des touristes. Il y avait beaucoup d’étrangers. J’avais l’interdiction formelle d’adresser la parole à une personne extérieure au clan. Je me souviendrai toujours du moment où ma mère a appris que j’avais parlé à une fille extérieure de mon âge. Je crois que je l’avais jamais vu autant en colère contre moi. Je savais bien que garder le mystère à notre propos était très important, mais j’avais seulement parlé à une fille.

Ils sont arrivés la nuit. À l’heure ou la mer n’a pas encore recouvrée le sable. Il est ainsi possible de rejoindre la côte à pieds. C’était l’une des rares nuits où j’étais en garde au Mont-Saint-Michel. Il ne se passait jamais rien de spécial. Jusqu’à aujourd’hui. On a tout d’abord entendu les cris. J’ai reconnu certaines voix familières. Les voix s’éteignirent en quelques secondes. On a entendu les pas approcher de plus en plus. On était à peu près une vingtaine présents pour protéger la rune. J’ai vu mes congénères se transformer aussitôt. Une vingtaine de chiens à écailles apparurent alors. Je ne pus voir que des silhouettes humanoïdes disparaître sous une horde de feu, de crocs et de griffes. J’ai couru à l’intérieur de la voûte. La rune se trouvait tout au fond d’une grotte dont les nombreux passages dissimulés étaient seulement connus par les membres du clan.

Je courais à en perdre haleine afin d’atteindre la rune. Je me suis posté devant, me transformant à mon tour. Il suffit de quelques minutes au reste du clan pour arriver au point de ralliement. J’entendais la bataille faire rage. Je savais que les Dracoliches étaient l’une des races les plus puissantes et combatives de ce monde et qu’il était très difficile de vaincre l’un d’eux. Je n’avais aucune idée du nombre d’ennemis mais vu que le combat s’éternisait, ils devaient être vraiment nombreux. Ma mère accompagnée des plus puissants combattants du clan accourut dans le fond de la grotte quelques instants plus tard. Elle m’ordonna de prendre la rune, de courir le plus vite et le plus loin possible. Je refusa d’un signe de la tête, lui faisait comprendre que je voulais rester pour combattre à leurs côtés. Mais je n’avais clairement pas le choix.

J’ai attrapé la rune entre mes crocs et je me suis mis à courir. Je crois que je n’avais jamais couru aussi vite. Je me souviens avoir été poursuivi par des créatures étranges et humanoïdes. J’ai réussi à les réduire à néant, non sans recevoir de nombreuses blessures. Je ne les ressentait même pas sous cette forme et je savais que je pouvais mourir instantanément en reprenant forme humaine si j’étais trop blessé. Mais je ne pouvais pas m’arrêter. Je ne pouvais pas prendre de pause. Je me rappelle avoir couru pendant des heures et des heures avant de perdre soudainement connaissance.

Je me suis réveillé quelques jours après l’incident. Dans l’institut Chevalier. J’avais le corps couvert de coupures et de blessures. Heureusement pour moi, aucune n’était mortelle. Je n’avais reçu aucun coup capable de me tuer sous ma forme écailleuse. Je me rappelle la douleur qui se répandait dans tout mon corps à mon réveil. Je ne voyais pas la rune que j’étais censé protéger autour de moi. J’ai soudain senti une chaleur se répandre dans tout mon corps à partir de mon ventre. Une chaleur qui me semblait étrangère. On m’a informé à mon réveil que c’était un certain Akaf qui m’avait retrouvé à moitié mort, au milieu d’une montagne en Normandie. C’était un chasseur de l’Institut. Je mis plusieurs jours avant de me remettre et de réaliser ce qui s’était passé. Je n’avais plus qu’un but maintenant : comprendre ce qui s’était passé.