Depuis que Laura a été mordue à l'âge de 30 ans, elle est devenue une lycanthrope. Elle a mit longtemps à apprendre à se métamorphoser et à accepter sa nouvelle condition de louve. Sa peau blanche de porcelaine rappelle sans mal le pelage blanc, immaculé de sa louve. Laura a désormais une maîtrise totale de sa louve du moment qu'elle ne voit pas trop de sang.

Télékinésie | Présence: 30% | Contrôle : Nul
Linguisme | Présence: 70% | Contrôle :  Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 60 % | Contrôle : Moyen
Résistance | Présence: 85% | Contrôle : Bon
Perception | Présence: 80% | Contrôle : Très bon
Vision améliorée | Présence: 60% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 90% | Contrôle : Très bon

Laura quand elle était encore humaine était une femme attentionnée et profondément humaine. Elevée e tant que cadette de sa famille, elle avait toujours su que le simple fait qu’elle ait un nom noble ne suffirait pas. Elle devait apporter douceur et gentillesse pour parfaire l’image d’une fille bien faite dans ce monde qui l’entourait. Joyeuse, naïve et d’une nature facile, Laura pardonnait facilement les autres. Dire qu’elle puisait sa force dans la religion n’était pas mentir. Fillette, jeune femme puis femme pieuse, elle a toujours été cherché le réconfort dans les saintes Ecritures. Epouse puis future mère épanouie elle aurait fait n’importe quoi pour son enfant à venir, jusqu’à donner sa propre vie…

La louve qu’est devenue Laura demeure traumatisée par la vue d’une trop grande quantité de sang. Son instinct l’a rapidement poussée à trouver une meute pour se sentir protéger et en sécurité. Longtemps restée craintive, les grands espaces la mettent mal à l’aise. Etrangement, elle semble avoir un don pour calmer ceux qui l’entourent. Elle ne comprend pas très bien comment cela est possible surtout lorsqu’il s’agit de loups plus puissants qu’elle. Serviable, elle s’estime chanceuse d’avoir trouver sa place au sein de la meute de l’Institut.
 

Florence, 1er février 1580 : naissance d’une fleur

Donna Visconti avait senti les premières contractions tard dans la nuit. Son époux s’était alors empressé d’aller chercher le médecin de la famille. Et depuis l’aube, la mère de famille et maîtresse de maison luttait pour donner la vie. La sueur perlait sur son visage et ses cris de douleurs raisonnait dans la pièce et le couloir. Le père de famille qui avait déjà une fille aînée faisait les cent pas devant la porte des appartements de son épouse. Si lors du premier accouchement de sa femme il avait tenu à être présent dans la pièce, ce n’était pas le cas cette fois-ci. La main blanche de son aînée tira sur son manteau détourant l’attention du père. L’homme se baissa et regarda sa fille et ses boucles châtains. Il se demandait déjà comment serait son second enfant, fille ou garçon ?

Ce ne fut qu’à la nuit tombée que la délivrance eu lieu. Une seconde petite fille venait d’agrandir la famille Visconti. Une petite fille qui eut le nom de Laura et Natalia. La jeune Laura fut le dernier enfant de la famille Visconti. Donna Visconti mit beaucoup de temps à se remettre de sa dernière grossesse et le médecin fut catégorique. Elle ne survivrait pas à une prochaine naissance. Les deux filles Visconti grandirent toutes les deux dans l’insouciance la plus enfantine jusqu’à leurs six ans. A partir de cet âge, les deux fillettes eurent un enseignement des plus stricts. Et si l’aînée des deux filles, Theodora refusait de jouer le rôle que lui imposait sa condition de femme, la cadette s’en accommodait bien plus. Des deux filles Visconti, Laura était la plus calme, la plus résignée peut-être aussi. Fillette très pieuse et attentive aux exigences de ses parents, elle apprit l’art de la broderie, de la danse et de la musique sans jamais se plaindre. Elle n’osa jamais tenir tête à leur père comme a pu le faire Theodora, jamais. Conciliante, elle accepta sans mot dire ses fiançailles à l’âge de 14 ans avec un homme que sa mère disait bien fait de sa personne mais qui était tout de même plus de 15 ans son aîné.

A tout juste 20 ans, Laura n’avait pas encore eu d’enfant et elle était déjà veuve. Et ce fut à la Cour des Medici qu’elle fit la connaissance de celui qui allait devenir son second époux : Antonio Orsini. Orsini, une famille des plus puissante d’Italie et l’une des plus riche dont la grande Catherine de Medicis était la descendante. Elle l’épousa quelques mois plus tard. Ce fut en tant que Donna Orsini qu’elle quitta l’Italie pour suivre Marie de Medicis en France. Dame de parage, mal habituée à l’étiquette française malgré tous ses efforts, Laura ne se fit jamais réellement à sa vie française. Elle regretta jour après jour sa vie à Florence. Pourtant elle avait de quoi être fière. Elle avait une place enviable, son époux avait les honneurs de la Cour et à l’automne 1610, elle était pour la première fois enceinte.

Lyon, été 1610 : Une nouvelle vie

Le soleil disparaissait sur l’horizon. Laura avait suivi la nouvelle régente de France à Lyon quelques mois auparavant. Et alors que la souveraine remontait sur Paris et le Louvre, la Orsini n’avait pas quitté la ville. Elle ne pouvait plus sous peine de mettre au monde son enfant sur les routes.  Marie avait été bonne pour elle et en cela, Laura lui en était reconnaissante. La souffrance de la délivrance, sa mère lui en avait parlé, elle était sur le point de la connaître elle aussi. La sueur commençait à perler sur son visage lorsque le travail débuta réellement. Laura pria de toute ses forces pour que cela ne dure point trop longtemps mais la délivrance mis beaucoup de temps. Et plus le temps passait et plus al jeune femme perdait des forces. Laura Orsini sentait ses forces la quitter alors que son enfant peinait à sortir. Et plus le temps passait et plus le risque de perdre l’enfant et la mère grandissait. Mais rien n’y faisait, l’enfant ne sortait pas.

Son époux s’était absenté pour aller chercher de l’aide lorsque le drame arriva. Un loup solitaire, voilà ce qu’il était un loup solitaire et elle n’en su pas plus. Ce fut ce loup qui la transforma, elle ne sait pas réellement pourquoi, peut-être parce qu’elle ne cessait de répéter qu’elle ne voulait pas mourir. Elle priait la vierge pour ne pas mourir. Et elle n’est pas morte, Laura Orsini, non elle est née une seconde fois en tant que louve cette fois-ci. Mais l’enfant qui ne naissait pas, lui était mort. En réalité, il était déjà mort dans son ventre et c’était pour cela qu’elle n’arrivait pas à l’expulser. Elle ne retrouva jamais le loup et elle aurait presque pu oublier qu’elle avait été mordue, jusqu’au jour où elle se transforma la première fois. C’était atrocement douloureux et pour un peu elle aurait pu perdre complètement son humanité. Elle aurait pu parce qu’elle a ben failli dévorer son époux. Mais au dernier moment, son regard croisa celui de l’Italien et la jeune louve blanche qu’elle était devenue s’enfuit le plus loin possible.

Ce fut au cours de son errance qu’elle croisa le chemin d’une meute de loup. Suivant son instinct, Laura rejoignit la meute. Au sein de sa nouvelle meute, Laura apprit à maîtriser son loup après de nombreuses décennies. L’aide d’une autre louve, Aenor lui fut presque salutaire. Aenor, une louve que la jeune Laura apprécia dès les premiers jours et la jeune louve ne resta pas longtemps dupe face au comportement d’un autre loup, Nick Stark. Mais Laura ne se prononça jamais à ce sujet. Laura Orsini ne comprit jamais pourquoi elle arrivait à calmer les esprits des autres loups et à dire vrai, après des siècles d’existence en tant que louve, elle ne sait toujours pas.

Lyon, Institut Chevalier :

C’est au sein de sa meute que Laura put réapprendre à vivre et de s’épanouir. Elle était un peu la maman de la meute, celle qui, sans même savoir comment garantissait la cohésion de la meute. Laura aimait les membres de sa meute, elle aurait fait n’importe quoi. Alors quand une partie de la meute se souleva contre l’Alpha, Laura ne su quoi faire déchirer par cette vision. Longtemps elle tenta de ramener les dissidents dans le groupe sans succès et finalement elle se résolut à prendre le parti de son Alpha et des loups qui lui étaient restés fidèles. La mort de l’Alpha, tué par une balle d’argent fit sombrer la louve blanche. Dépressive, refusant de se nourrir ce ne fut qu’avec l’aide d’Aenor qu’elle remonta finalement la pente. Mais la mort de son amie manqua de la faire sombrer à nouveau.

Tout comme les autres membres de la meute, elle se laissa guider par le nouvel Alpha, Nick Stark jusqu’à Lyon. Le loup les mena jusqu’à l’Institut Chevalier où les loups prirent finalement leur quartier. Si beaucoup de loups devinrent les gardes de l’Institut, Laura, elle, plus douce et délicate préféra prendre un des postes de bibliothécaires. Elle tient maintenant ce poste avec une joie immense.