La jeune femme ne semblait guère apprécier le fait que je lui demande de se retourner. Elle semblait plutôt impatiente de monter au plaisir suprême. Personnellement j'étais plutôt le genre de personne qui aimait prendre son temps, prendre du plaisir pendant le plus de temps possible. Je n'étais pas la pour lui donner trois coups de reins la faire jouir et puis passer à autre chose. Non, je voulais la faire languir. Je souris lorsqu'elle m'ordonna de me dépêcher d'un ton qui se voulait autoritaire, puisque au vus de sa posture actuelle et de son impatience, c'était bien moi qui était maitre de nos ébats et la menait là ou je voulais quand je le voulais.

« En voilà de l'impatience .. »

Cette fois-ci je ne prendrais pas de gants. Je n'étais plus désireux de faire dans la dentelle et quoi qu'on puisse en dire j'étais moi aussi décidé à prendre mon pied. Appuyant sur sa nuque pour la pencher un peux plus, je vint la pénétrer sans sommation. Une fois que ce fut fait, je l'attrapais pas les hanches, allant et venant violemment en elle. Je la sodomisais alors jusqu'à en perdre haleine. Mes pénétrations n'étaient plus soumises à aucun contrôle alors que je la sentais aller et venir avec force contre moi sous le coup de mes reins. La température dans la pièce avait dorénavant grimpé en flèche et nos corps commençaient à présenter des traces de sueur dues à nos ébats. Passant ma main la plus habile au devant de la jeune femme, j’introduis alors plusieurs doigts en elle pour lui donner du plaisir des deux côtés. Chose qu'elle semblait apprécier tout particulièrement ..

Alors que nous étions en pleine action, trois coups cognèrent contre la porte. Déjà dans un premier temps ça m'énerva. Mais je voyais finalement que ma amante du soir ne s'en préoccupa pas plus que ça du coup je décidais de ne pas m'attarder la dessus et de me calmer. La voyant se cambrer un peut plus, j'avais dorénavant plus de liberté dans mes mouvements et je sentais qu'elle souhaitais être satisfaite d'une autre manière à sa façon de pousser toujours plus loin mes doigts en elle. Mais très vite on fut de nouveau interrompu par de nouveau coups sur la porte. Cette fois-ci Mollie décida de se retirer pour aller voir ce qui se tramais. J'étais maintenant à genoux sur son sofa, planté comme un con avec mon érection alors qu'elle revint avec un carton. Franchement, j'aurais eu mes pouvoirs à ce moment là, je crois que celui qui à osé interrompre un tel moment aurait passé un sale quart d'heure. Elle en sortie une tenue et tomba le reste de vêtements qui lui restais à ses pieds, décidément elle était vraiment très séduisante comme femme. Elle enfila cette tenue qui dorénavant m'excitais au plus au point, surtout au vus de son attitude des plus provocantes à mon encontre. Je regardais à mon tour ce qui se trouvait dans le carton, un costume de lutin. Bon on fait mieux mais quitte à être ridicule autant que je le sois jusqu'au bout. J'enfila à mon tour le costume, laissant uniquement mon sexe en érection sortir de celui-ci. A ce moment là, elle me demanda de la prendre telle qu'elle.  

« Ockay, mais le pochain qui ose venir frapper à cette porte va finir en barbecue. »

Je m'étais alors jeter sur elle, entrainer par son baiser des plus torride auquel je prenais plaisir à répondre. La plaquant fortement contre cette fichue porte, je remonta sa jambe droite au niveau de ma hanche avant d'entrer sèchement en elle. Plus personne ne pourrais interrompre ce que nous faisions, et si quelqu'un osait, je vous garantie qu'il va savoir comment je m'appelle. Glissant ma main sur le bas de sa fesse pour maintenir sa jambe contre moi, je la prenais maintenant avec fougue, ne retenant aucun de mes gestes et me laissant aller dans nos ébats virulents. Je mourrais d'envie de la démonter contre cette porte et c'est ce que je m’attelais maintenant à faire. Je ne baissais la cadence à aucun moment mon but maintenant était de la faire hurler de plaisir et de la prendre comme elle le voulait et le méritait.  

J'avais eu ce que je voulais, elle avait pris plaisir et je pense qu'aux moins nos voisins les plus proches avaient put entendre cela. Très vite, je la suivis également, me déversant en elle sans réfléchir plus que cela. Non je ne m'étais pas protéger, elle ne m'en avait pas beaucoup laissé le temps. Mais à peine mon orgasme redescendu, je me vis plongé dans un profond sommeil. Je ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de m'arriver. J'étais plus conscient et plus maître de mes décisions que dans un simple rêve, pourtant c'est ce dans quoi je me retrouvais. Elle était donc entré dans ma tête.

Ouvrant alors les yeux, je me rendis compte que je me trouvais sur une île. Une île aux premiers abords paradisiaque et je suis en mesure de vous dire que le contexte dans lequel nous nous trouvons n'est pas issue de ma tête. Non, mes rêves sont bien plus sombre et tourmentés que cela. Être un sinistre connard à ses inconvénients. Comme par exemple celui de se réveiller au moins cinq matins sur sept en sueurs sortant de vos cauchemars. C'est aussi une des raisons pour laquelle je sombre presque tous les soirs drogué ou alcoolisé. Le sommeil m'angoisse au point de ne pas avoir très envie de dormir.

Mais ses paroles me firent revenir à la raison. Je tournais la tête, un traineau se trouvait et ses rennes. Mon prochain réflexe fut de regarder ma tenue et celle de mon amante du soir. Nous nous trouvions toujours dans ses costumes ridicules et je ne comprenais pas vraiment ce que nous faisions là. M'emmener ou je voudrais ? Si seulement j'avais une vague idée de l'endroit dans lequel je souhaiterais aller. Mais je n'eu guère besoin d'y réfléchir. Sa seconde proposition était bien plus intéressante. Cependant une part de moi s’inquiétait d'avoir cette femme à l'intérieur de ma tête. Qui sait jusqu'où elle pourrait me manipuler. Je souris dans un premier temps puis me releva la mettant sur le côté. J'allais devoir récupérer un minimum avant de recommencer une autre partie de jambe en l'air. Mais en y réfléchissant bien, si nous sommes dans un rêve, je n'ai nul besoin de récupérer. Je peux lui faire l'amour à volonté. Me glissant derrière elle, je fis glisser sa robe le long de ses épaules à l'aide de deux doigts sensuels. Ainsi elle se retrouva à nouveau, parfaitement nue. Cette vision de la femme était celle que je préférais. Je tomba également mon costume, me retrouvant tout aussi nue qu'elle. Passant mes mains le long de ses épaules, je déposais des baises doux mais provoquant au creux de sa nuque, avant de descendre mes mains au niveau des siennes et de l'attiré vers l'eau.     

« J'ai bien envie de me baigner pour l'instant. »

Bien sur ce n'était pas d'un bain ordinaire dont j'avais envie. Faire l'amour dans l'eau pour finir sur le sable était un de mes fantasmes. Fantasme que j'avais déjà réalisé bien entendu, mais dont j'eu envie de renouveler l'expérience. La dernière fois fut si loin que j'en avais oublié la sensation. Entrant dans l'eau en sa compagnie, je vint vite me coller à elle, caressant son corps mes mains de manière sensuelle, je vint l'embrasser à nouveau, langoureusement. Je ne mettais jamais aucun sentiment dans mes baisers, tout n'était que plaisir, toujours. Alors que je caressais ses fesses tout en l'embrassant, je put constaté la véracité de ma suggestion précédente. Ici je n'avais guère besoin de récupérer, j'étais prêt à lui faire l'amour encore une fois.