Indigo Chevalier
Informations
Salut à toi, je m'appelle Indigo Chevalier mais tout le monde me surnomme Indie / James Bond et je suis né(e) le 17 janvier 1896 , à Paris en France. Si tu sais compter j'ai donc 122 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que Vendeur au Marché Noir. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibatard. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Fàfnir Jaune. Pour terminer ma principale phobie est que ma tante me refoute une branlée
Pouvoirs
Comme tous Fafnir, Indigo possède des pouvoirs propres à sa race :
- Télépathie (lvl.3), l'art de lire les esprits et de communiuer, branché directement sur radio cerveau. C'est à la fois un avantage et un gros inconvénient. Mais ça permet aussi de pouvoir savoir quand on essaye de vous la faire à l'envers. Il s'en sert souvent pour son trafic.
- Medium(lvl.3), voir le passé et le futur, la plupart du temps, ça a lieu quand il dort et il a tendance à suranalyser ce qu'il voit pour voir s'il peut en tirer profit.
- Pyrokinésie(lvl.3), rien de plus naturel pour un dragon que de maîtriser le feu. Indie aime particulièrement ce pouvoir, faire crâmer des trucs - voire des gens lorsqu'ils se montrent assez stupides pour l'énerver - c'est plutôt marrant.
- Métamorphose(lvl.3), il est Fafnir et se métamorphose donc en humain. Il a aussi réussi avec pas mal d'entraînement, à pouvoir transformer sa gorge de façon à pouvoir cracher du feu sous forme humaine
- Mains de Joyaux(lvl.3), un don plutôt amusant, distrayant, qui permet d'un contact de la main de transformer un objet en pierre précieuse ou semi-précieuse, de la couleur de ses écailles, soit Topaze, Opale jaunes, Citrine, Jade jaune, Ambre...
- Vol (lvl.3), à ce niveau-là, j'espère vraiment qu'il ne vous faut pas un dessin...
Télékinésie | Présence: 66% | Contrôle : Bon
Linguisme | Présence: 42% | Contrôle : Très bon
Apprentissage accéléré | Présence: 57% | Contrôle : Moyen
Résistance | Présence: 75% | Contrôle : Moyen
Perception | Présence: 8% | Contrôle : Correct
Vision améliorée | Présence: 87% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 30% | Contrôle : Nul
Caractère
On pourrait résumer Indigo en trois mots : sale con prétentieux. Si on voulait être aimable avec lui, on dirait qu'il a quand même des qualités. Le fait est que c'est vraiment un enfoiré de première quand il s'y met et il le revendique.
Déjà il faut savoir qu'il est plutôt égocentré. Lui avant les autres. On ne peut pas dire qu'il sache s'attacher aux gens. Au contraire il a tendance à être plutôt radical quand on l'ennuie. Les autres espèces n'ont guère de valeur à ses yeux. Il a tendance à les trouver pathétiques et prévisibles. Il déteste la routine. Il déteste ce qui est figé.
Rancunier, franc, grande gueule, imbu de lui même... Clairement, Indigo n'est pas facile à vivre et si on veut tenter de rester à son niveau, il faut vraiment s'accrocher. Le fait est qu'il a plutôt tendance à fuir la compagnie, donc être seul ne lui fait pas peur.
Mais si on creuse suffisamment loin et qu'on fait peu de cas de son caractère exécrable et irascible, c'est pour découvrir un bon vivant à l'esprit affûté. Carpe diem pourrait même être son mantra. Il n'est ni loyal ni fidèle mais peut faire des efforts si votre personne est digne d'intérêt. Du genre ne pas vous bouffer au bout de dix minutes.
Pointilleux, il se définirait comme un entrepreneur de haut vol. Parfois même littéralement. Il fait ce pourquoi il est doué et se fait payer pour cela. Il se moque éperdument du bien comme du mal.
Il est aussi relativement narcissique : lorsqu'il aime les belles choses c'est aussi compatible avec sa tenue. Et puis qui fait confiance à un vendeur dont la tenue tombe en lambeaux ? Qui ne se doute pas qu'un type débraillé est louche ?
Biographie
« Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu'on peut tuer ces dragons. » (G.K. Chesterton)
Toute histoire connait un commencement, c'est un fait. Celle d'Indigo commencent donc avec la rencontre de Merlin et Emelia, un Nephilim et une Fàfnir. Cette rencontre promettait déjà d’être intéressante juste en sachant cela. Si le fondateur de l’Institut Chevalier ne se voyait pas vraiment avoir de la descendance – du moins pas partiellement fàfnir, mais Emelia, elle, avait déjà pris sa décision. Elle voulait assurer la pérennité de son clan. Ainsi fut conçu Indigo, par une décision plutôt unilatérale. Comme tous les fàfnirs, une fois né, Indigo passa la première année de sa vie sous forme de dragonneau, jusqu’à ce qu’il puisse apprendre à se transformer en humain. Sa peau était d’ébène, tout comme celle de sa mère. Il apprit donc à marcher sur deux pattes, comme un vrai humain. Ce qui était d’autant plus complexe qu’il grandissait bien plus rapidement qu’un être humain.
En trois ans, il avait atteint sa taille adulte. Autant dire qu’il restait relativement gauche dans sa façon de se mouvoir. Car, en avoir la taille ne signifie pas non plus qu’on en a la maturité. De plus, il trouvait bien plus agréable d’être sous sa forme réelle, avec ses ailes et ses écailles. C’était aussi bien plus facile de chasser les souris et autres bestioles, tellement plus amusant que de devoir se comporter comme un être humain, bien souvent au grand dam de sa mère. Si bien qu’une fois qu’il eut atteint un certain niveau de maturité et d’aptitude à se débrouiller seul, sa mère décida qu’il était temps pour lui de prendre son envol – plutôt au sens figuré que littéral. Elle l’envoya donc en France, pour qu’il étudie à l’Institut Chevalier, ou plutôt pour que son géniteur s’occupe de parfaire son éducation. Autrement dit, on pourrait dire qu’elle s’était contentée de refiler la patate chaude.
« J'ai du feu au bout des doigts. Je brûle tout ce que je touche. »
L’Institut Chevalier était un lieu de découverte passionnant pour un jeune dragon. Il passait son temps à fouiner et faire toutes les bêtises possibles. Il était plutôt doué quand il s’agissait de faire s’enflammer des choses pas forcément faites pour brûler. A force de s’entraîner, il réussit à maîtriser suffisamment sa métamorphose pour ne modifier qu’une partie de son anatomie. Essentiellement sa gorge, afin de garder sa capacité à cracher du feu même sous son apparence humaine. Bien évidemment, cela ne s’est pas fait en une journée. La plupart du temps, il s’en servait pour faire le pitre ou flanquer la frousse à ses petits camarades. L’autre métamorphose partielle qu’il avait toujours aimée : utiliser ses ailes sous forme humaine. Parce que c’était quand même chiant d’être un fils des cieux coincé à terre.
Mais parfois, Indigo poussait le bouchon un peu trop loin. Il n’était pas rare qu’un des enseignants le reprennent parce qu’il en faisait un peu trop. Seulement le jeune fàfnir était plutôt du genre ombrageux, à ne pas écouter ce qu’on lui disait ou faisant fi des remarques (ou feu de tout bois pour rester dans le thème). Son attitude était rarement moins qu’irrespectueuse, ce qui poussait assez souvent les professeurs à bout. Jusqu’à ce que l’un d’eux se permette de réellement jouer son rôle d’autorité. Ce qui n’était pas pour plaire au jeune Indigo, âgé d’une quinzaine d’années, qui répondit au sermon par un magnifique jet de flammes qui carbonisa l’infortuné précepteur. La sentence fut irrévocable. Non seulement il se prit ce qu’il considéra comme la pire branlée de sa vie par sa tante Sofia, mais il fut aussi renvoyé manu militari de l’Institut.
« Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ? »Baudelaire
Ainsi débuta une assez longue période d’exil. Tandis que les hommes continuaient de se faire la guerre pour des raisons bien futiles, lui se réfugiait au mont Kilimanjaro. Tout d’abord parce qu’il avait compris qu’il valait mieux se faire discret pendant quelques temps. Mais très vite ses mauvaises habitudes revinrent en force. Il passait la plupart de son temps sous sa forme naturelle. Comme il fallait s’y attendre, sa présence fit rapidement naître tout un tas d’histoires plus ou moins abracadabrantes. Si bien que des explorateurs finirent par tenter de venir « terrasser » la légende. N’ayant pas un caractère facile pour deux sous, Indigo se contentait de bouffer ceux qui, un poil trop téméraires, s’approchaient un peu trop de sa demeure.
Il n'en fallait pas plus pour finir par attirer l'attention de Sofia. Enfin. Il put faire à peu près ce qu'il voulait pendant un demi-siècle. Ce qui correspond à un certain nombre de disparitions et autant de repas composés d'homo sapiens. Jusqu'à ce que des chasseurs soient envoyés au Kilimanjaro. Fou mais pas con, Indigo a choisi de prendre ses cliques et ses claques et de rendre visite au clan de sa mère le temps que tout ça se calme, non sans au passage prendre la douloureuse décision de changer d'apparence humaine. Bien qu'il se soit vaniteusement attaché à son physique, il était bien plus futé de changer un tant soit peu avant de partir en vacances dans la famille.
Vacances qui ne durèrent pas vraiment puisque de toute façon Indigo ne tenait pas en place. Bien sûr, il s'occupait parfois à lire et suivre d'un œil désintéressé les péripéties humaines, mais sans humain à terroriser, c'était quand même un peu ennuyant. La vie pépère de clan aussi. Il aimait les siens, à sa façon, mais il était plus un solitaire qu’autre chose.
« Dommage tout de même de ne pas être un honnête homme. » Arsène Lupin
Après avoir passé son temps à se cultiver, vint vite le temps de passer à l’action. S’occuper pour ne pas rester à stagner. Quoi de mieux pour cela que de s’inspirer d’un des personnages de ses romans favoris ? Jouer les monte-en-l’air, les arnaqueurs, les cambrioleurs, c’était une excellente façon de tester ses capacités et son habileté. Il se moquait bien de la moralité de ses actions. C’était une occupation comme une autre. Même lorsqu’il s’agissait de faire entrer du chocolat en contrebande sur le territoire de son clan. Il fallait dire que la confiserie favorite des humains avait les mêmes effets sur les fàfnirs que sur les chiens, seulement quand ils étaient sous leur forme naturelle. C’est ainsi qu’il se fit remarquer par Mirisa.
Plutôt que lui attirer des ennuis, ce petit exploit lui offrit un job. Mirisa passait les commandes. Il récupérait ce qu’il fallait. C’était aussi simple que ça. Bien sûr, il arrivait parfois que le plan ne se déroule pas sans accroc, mais c’était loin de faire peur au dragon. Bien au contraire, ça pimentait les choses. Quand il n’avait pas d’ennuis par rapport à ses activités professionnelles, c’était parce qu’il avait avec la gent féminine un comportement digne de James Bond – une autre de ses figures littéraires favorites.
« Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ? »Baudelaire
Bien entendu, il lui arriva plus d’une fois de se faire blesser. Notamment par ceux que l’on pourrait considérer comme les ennemis jurés de sa race. Les démons. Et comme il n’était pas du genre à fuir ça aurait pu vraiment mal tourner. Mirisa lui sauva la mise une seule fois alors qu’il était grièvement atteint, en contrepartie de quoi, pour avoir accès à la Fontaine de Jouvence, il dut se séparer provisoirement de sa Main de Joyaux, un processus douloureux et assez handicapant. Mais entre ça ou y laisser sa vie, le choix était vite fait. Pour le coup, ça lui apprit la prudence – peut-être plus provisoirement qu’autre chose – car il n’avait pas envie de retenter l’expérience.
De l'autre coté de l'écran
♪ Pseudo/prénom Moriartea
♪ âge Toujours le même
♪ Présence 5/7
♪ tu nous as trouvés comment ? toujours pareil
♪ Une dose d'amour ? j'prèfère une dose de sommeil
louha