Salut à toi, je m'appelle Marcus Lazari mais tout le monde me surnomme Marcus et je suis né le 26 juillet 1282, à Khanbalyk dans l'ancien Empire mongol. Si tu sais compter j'ai donc 736 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que professeur de Métamorphose et marchant de soie. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis un Fey. Pour terminer ma principale phobie est la solitude

- Affinité animale (reptiles)
- Métamorphose
- Guérison
- Téléportation
- Energy Blast

Télékinésie | Présence: 42% | Contrôle : Très bon
Linguisme | Présence: 74% | Contrôle :  Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 78% | Contrôle : Bon
Résistance | Présence: 54% | Contrôle : Moyen
Perception | Présence: 96% | Contrôle : Très bon
Vision améliorée | Présence: 94% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 98% | Contrôle : Moyen

Excentrique. C'est ce qui définit Marcus au premier regard. Que ce soit dans ses vêtements originaux et classieux; dans son attitude, ses gestes alambiqués et dansants; dans ses allusions taquines et ironiques. Il a tout d'une diva au masculin. Hédoniste. Il profite de tous les plaisirs de la vie. De la bonne nourriture, des grands vins et spiritueux, des soirées, du luxe et bien évidemment, la volupté.
Séducteur. Quand il a envie de quelqu'un ou quelque chose il ne s'en cache pas et déploie tous ses charmes pour l'obtenir. Que ce soit les hommes ou les femmes, les vampires ou les dragons, qu'importe le genre et la race; "essayer un peu de tous et tout le monde" voilà ce qu'il répète souvent avec un petit sourire. Sensible. Mais sous cette carapace d'insouciance ce cache une âme délicate. Il souffre encore de la perte de sa famille, qui l'ont soutenu et aidé à grandir, ceux qu'il a aimé plus que tout au monde. Amoureux. Malgré ses nombreuses aventures aux fils des siècles, Marcus n'est tombé amoureux que peu de fois. Il ouvre difficilement son coeur par peur d'être blessé. Sa dernière relation catastrophique avec Ophelia l'a prouvé, il ne supporte pas la solitude créée par l'abandon. Pourtant quand il donne son coeur c'est dans un abandon total. Attentionné. Il l'est avec ses élèves, ses amis, ses amours. L'air de rien, derrière une façade de nonchalance, il observe et fait son possible pour aider. Secret. Certaines périodes de sa vie ne sont pas connues de tous, gardées sous le seau du secret. Il tait se dont il a honte, détourne le sujet lorsqu'on lui demande et laisse l'imagination des curieux créés l'aura de mystère sur son passé. Rancunier. Il est très difficile de regagner sa confiance quand on l'a perdu. Suivant les personnes et le tort qui est fait, il a dû mal à oublier et pardonner. Par exemple, il ne pardonne toujours pas à son peuple la guerre incessante qui les déchire et avoir fait de lui et son père des dommages collatéraux.

Marco Polo ne fut pas le seul vénitien à batifoler dans les steppes de l'Empire mongol. Quelques années plus tard, Salerio Lazari, mon père, décida à son tour d'emprunter la route de la soie. Riche marchant de tissus, il voulait assouvir sa curiosité, voir de ses yeux la contrée et les origines de cette si douce étoffe qui habillait tous l'occident. Et c'est lors de ce voyage qu'il rencontra ma mère.

Enkhtuya était une jeune femme faisant partie d'un groupe de servantes Chamanes au service de l'impératrice Chabi. C'est elle qui était envoyée auprès de mon père lorsque la souveraine le convoquait à la cour pour discuter des uses et coutumes de l'occident. A force de se fréquenter, de discuter, de se tourner autour, il ne fallut pas longtemps à la jeune chamane et le marchant vénitien pour tomber amoureux l'un de l'autre. Ils partageaient tous le deux la curiosité et le respect de la différence de l'autre.

Mon père ne fut même pas surpris d'apprendre que le chamanisme mongol était bien plus que des prières adressées aux Tngri. Il n'était pas inconnu de la sorcellerie, étant lui-même un Sidhes. Il avait fuit depuis bien longtemps son peuple qui ne cessait de se déchirer depuis des siècles et il vivait paisiblement au milieu des mortels.

Je suis né de leur amour en l'an 1282. Entre la chaleur étouffante des steppes de cet été là et l'effort surhumain qu'elle dût fournir pour me mettre au monde, ma mère perdit la vie au moment où je poussais mon premier cri. Même la magie ni put rien. Mon père ne m'en a jamais voulu, c'était hélas chose courante à cette époque, mais rongé par le chagrin, il décida qu'il était temps de rentrer.

Comme j'allais devenir un citoyen de la Serenissima Repubblica di Venezia, il décida de me nommer Marcus, en l'honneur d'un ancêtre romain, et fit tous son possible pour que je sois accepté dans la noblesse vénitienne malgré mes origines. Ce ne fut pas facile. J'avais beau être entouré de l'amour de ma famille, je subissais tout de même cette différence à travers les yeux des autres; de leurs regards arrogent et condescendant à mon égard. Même si ça me touchait de me sentir exclu, je n'en montrais rien; Déjà enfant, je gardais la tête haute et exhibait avec fierté ce qui me rendait unique.

A six ans, mes pouvoirs de Sorcier Chaman et de Fey commencèrent à s'éveiller et mon père ce mit à faire le taxi : une semaine sur deux, il utilisait son pouvoir de téléportation pour m'emmener auprès des chamans qu'avait connu ma mère. Lui-même ne pouvait pas grand-chose pour moi, la magie animiste n'était pas sa spécialité, mais il m'aida dans l'apprentissage de la guérison et des pouvoirs communs aux créatures magiques. Le reste du temps, il m'apprenait tout ce qu'un petit humain noble devait savoir à cette époque. L'écriture, la littérature, le calcul, l'histoire, la musique, la danse et surtout, la spécialité de la famille, le commerce. Il me préparait à prendre un jour la relève.

Pendant des années, ma vie entre monde des sorciers et monde des mortels se combinait parfaitement et j'étais heureux. Jusqu'à ce que nos origines Sidhes nous rattrapent. Mes grands-parents, de puissants combattants de la cour des Ténèbres, débarquèrent un soir pour nous prévenir d'une attaque imminente. La cour des Lumières voulait se venger des Lazari en tuant même ceux qui n'étaient pas mêlés à cette guerre. Une nuit et un terrible combat suffit à tuer ma famille. Je fus le seul survivant, laissé pour mort.

Ce fut le conclave des sorciers de Venise qui virent s'occuper de moi et de ma rémission. Les blessures physiques guérissaient, mais pas les blessures mentales. J'avais tout perdu; ceux que j'aimais et ceux qui m'avaient aimé, tel que j'étais. Pour digérer cette perte, je décidais de m'éloigner du monde des créatures magiques durant un temps, après tout, j'avais l'éternité devant moi, et repris les activités de mon père, devenant à mon tour l'un des plus grand marchant de soie de Venise. Me plonger dans ce travail fut un moyen de faire mon deuil.

Des années passèrent, puis des siècles. Christophe Colomb découvrit l'Amérique, ouvrant les voies commerciales sur l'Atlantique, et lorsque la chute économique de la Serenissima me parut inévitable, je décidais d'aller voir ailleurs. En France. Depuis le début de la Renaissance, la ville de Lyon s'était découverte une passion pour la fabrication de la soie. J'y vis là une occasion parfaite de prospérer à nouveau et ainsi que de renouer avec le monde magique en découvrant l'existence de l'Institut Chevalier qui réunissait bon nombre de créatures diverses.

Une fois bien installé dans cette nouvelle ville, je repris mes activités de marchant de soie, autant dans le monde magique que dans celui des humains. Richesse, notoriété, fêtes, conquêtes féminines et masculine, je devins un véritable hédoniste, tentant de profiter au mieux de ce que la vie m'offrait. Une conquête en particulier changea ma vie. Ophélia. Une créature de la nuit dont je tombais éperdument amoureux. J'aurais tout fait pour elle. J'avais tout fait pour elle, le meilleur comme le pire. Et c'est le pire qui nous sépara.

Voulant profiter des relations commerciales que j'avais déjà dans le monde magique, elle réussit à me convaincre de nous lancer dans le trafic d'objets magiques, notre rôle étant de jouer les revendeurs. C'était dangereux, en tout point de vue et j'avais beaucoup à perdre dans cette histoire. Ma réputation, ma liberté, la vie. Mais je l'aimais et je pense qu'elle s'ennuyait, alors j'acceptais. Ce fut amusant les premiers siècles, mais les conséquences devinrent de plus en plus inquiétantes. De nombreuses fois, des objets se retrouvèrent entre de mauvaises mains, mettant les chasseurs de démons en difficultés et impactant parfois sur vie des humains. Des vies furent perdues par notre faute et je décidais de tout arrêter. Furieuse, Ophélia me quitta et continua ce trafic de son côté, pendant que je fermais les yeux, me sentant incapable de trahir celle que j'avais tant aimé.

Même si mon amour pour Ophélia avait peu à peu disparut, remplacé par une étrange amitié, j'étais là pour l'aider lorsqu'elle atteint le point de non-retour. Elle fut finalement retrouvée par les chasseurs,  arrêtée et condamnée à l'emprisonnement à  vie dans une cellule sans magie. J'étais tout aussi coupable qu'elle, alors je fis mon possible pour la sauver et réussi à négocier sa liberté avec la chef des chasseurs, allant jusqu'à me dénoncer moi-même. Je n'ai jamais connu la part du deal d'Ophélia, mais le mien était simple : je devais travailler pour l'Institut. En tant qu'excentrique libertin, je me voyais très mal babysitter des adolescents turbulents et pourtant, voilà maintenant prêt d'un siècle que j'enseigne la métamorphose à l'Institut Chevalier.

♪ Pseudo/prénom Faithful/Faith
♪ âge so old ~
♪ Présence 2/7
♪ tu nous as trouvés comment ? sur PRD
♪ Une dose d'amour ?