Quand Astarté-Gabrielle a découvert qu’elle avait des pouvoirs, elle n’a pas compris en quoi elle était “différente” de ses camarades de classe qui eux n’en avaient pas.

Mes pouvoirs passifs

Télékinésie | Présence: 46% | Contrôle : Nul
Linguisme | Présence: 75% | Contrôle : Moyen
Apprentissage accéléré | Présence: 60% | Contrôle : Bon
Résistance | Présence: 22% | Contrôle : Correct
Perception | Présence: 61% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 98% | Contrôle : Très bon
Empathie | Présence: 83% | Contrôle : Correct
           
Mes pouvoirs élémentaires (par ordre d’apparition)
Pyrokinésie ~ niveau 1 ~ (peut-être plus élevé)
Phytokinésie ~ niveau 1 ~ (peut-être plus élevé)

Mes pouvoirs spéciaux (par ordre d’apparition)
Spiritisme ~ niveau 1 ~ (peut-être plus élevé)
Médium ~ niveau 1 ~ (peut-être plus élevé)
Magnétisme ~ niveau 1 ~ (peut-être plus élevé)

Possède aussi des connaissances “théoriques” en :
Exorcisme
Magie Noire
Runes de pouvoir
Rappel : Je parle de “connaissances théoriques” parce qu’elle les a acquis par l’observation car elle a été élevée par des membres de la famille Laconstance, célèbre famille d'exorcistes. Par exemple, elle est capable de tracer des cercles de géométrie sacrée, mais totalement incapable d’activer ces mêmes cercles.

Astarté-Gabrielle est une personne discrète, presque effacée, timide et assez inquiète de nature. Elle est toujours aux aguets, comme si elle était en danger permanent. Elle a beaucoup de difficultés à s’attacher aux gens, sans doute à cause d’une petite enfance passée à changer de famille. Par contre, quand elle y arrive, elle devient extrêmement possessive et exclusive, à la limite de la jalousie (peur de l’abandon, même en amitié).

Elle est aussi très solitaire et peu causante, sauf lorsqu’elle est nerveuse. Elle se met alors à parler sans pouvoir s’arrêter.

Elle aime cependant observer la nature et ses cycles et peut-être touchée par un détail comme une minuscule fleur au milieu d’une ruine. Elle aime aussi apprendre de nouvelles choses et lire, assise sur un plaid et adossée à un arbre, seule en pleine nature. Elle a une grande capacité de mémorisation, peut-être due à son pouvoir d’apprentissage accéléré mais souffre en retour de migraines assez sévères quand elle l'utilise cette capacité plus d'une heure par jour.

Elle a aussi ce qu’elle appelle une “allergie” aux ectoplasmes car elle déteste quand il y a plus de quatre ou cinq fantômes près d’elle. Elle se sent rapidement vidée, même sans contact “physique” avec eux.

Astarté-Gabrielle ne possède pas grand chose. Elle ne se sépare jamais des objets suivants :

- un sac en Jeans qu'elle utilise pour mettre ses affaires de cours + une trousse. Le sac a un sortilège qui lui permet de contenir plus que ce qu'il pourrait normalement en volume, avec un poids maximum de 30 kilos et il lui sert aussi de valise quand elle doit partir en "voyage",
- un vieil exemplaire de son livre préféré (Alice in Wonderland),
- un cahier 96 pages (c'est ce que dit la couverture, en tout cas) qu'elle utilise comme journal intime depuis l'âge de 8 ans (soit 12 ans avant son arrivée à l'Institut). Il lui a été donné par ses parents adoptifs. Il y a un sortilège qui en rend le nombre de pages infini,
- un appareil photo argentique (rangé dans son sac, poids : 1.5kg),
- la clé de l'appartement des Laconstance dans la Cour des Voraces (elle la porte, pendue à son cou par une chaîne fine).

Astarté-Gabrielle Claire Laconstance, née Astarté Gravelier (sans second ni troisième prénoms), est née dans une famille officiellement 100% Mortels (il faut remonter à une décennie avant la Révolution Française pour y trouver, parmi ses ancêtres, la naissance d’une fille, née mortelle, avec un parent Sorcier).

Ses deux parents meurent dans un accident de la route alors qu’elle a seulement quelques mois. Elle est alors confiée à une famille d’accueil. Quand elle a quatre ans et demi, son premier pouvoir élémentaire (pyrokinésie) se déclenche lors d’une colère d’enfant et elle met le feu à des poupées de chiffons dans sa salle de classe de maternelle. Six jours plus tard, elle est retirée à la famille chez qui elle vivait, sous prétexte qu’ils l’ont mise en danger en l’inscrivant dans une école où il y avait un risque d’incendie dans les classes. Elle passe les seize mois suivants à être transférée d’une famille d’accueil à l’autre.

La veille de ses six ans, elle est placée chez un couple d’exorcistes, Gabriel et Claire Laconstance, qui vivent à Lyon, au milieu des mortels, dans un appartement donnant sur la Cour des Voraces. Ils savent, à cause d’une vision d’une médium quelques générations plus tôt, qu’Astarté est censée avoir des pouvoirs, même si elle est née dans une famille de mortels. Dans la nuit qui suit ce placement, Astarté se réveille en sursaut. Une “personne” se tient au pied de son lit, et lui fait signe de se taire sans prononcer un mot avant de devenir invisible. Il s’agit d’une apparition spectrale, celle du fantôme de la médium qui avait annoncé ses pouvoirs. Son premier pouvoir psychique vient de se déclencher. Quelques mois plus tard, alors qu’elle n’a parlé à personne de ce fantôme qui vient la visiter toutes les nuits, même si elle n'a pu le voir que trois ou quatre fois, les Laconstance l’adoptent officiellement. Ignorant encore que ses pouvoirs sont déjà apparus, ils la scolarisent dans une école pour les enfants de mortels. Malheureusement, à cause de ses pouvoirs passifs (notamment Perception et Empathie) et de son pouvoir de spirite, elle souffre régulièrement de terribles migraines qui la forcent à s'isoler dans le silence et l'obscurité et qui diminuent sa capacité de concentration et d’attention en classe. De plus, elle est rapidement ostracisée à l'école car elle “parle toute seule” de temps en temps (en fait, au départ, elle discute avec des fantômes puis parle vraiment toute seule, puisque ses camarades la rejettent et qu'il n'y a pas de fantômes avec qui le faire). Avant l’entrée en 6ème, elle sera déscolarisée et commencera à étudier seule, chez elle, passant parfois plus de 30 heures d'affilée à lire.

Son don de Médiumnie se révèle quand elle a un peu moins de huit ans. Elle rêve de la naissance d’un enfant avant même que sa mère adoptive, Claire Laconstance, ne sache qu’elle est enceinte. Son rêve, extrêmement précis et détaillé, lui donne la date de l’accouchement, le genre du bébé, un garçon, et les causes de sa mort, à l’âge de trois jours. Pourtant elle ne le comprend pas et, terrifiée, elle le raconte à Claire qui réalisera que les pouvoirs d’Astarté sont actifs quelque huit mois plus tard. C’est en voulant apaiser la douleur du deuil chez ses parents que la fillette développe finalement son pouvoir de Magnétisme car elle perçoit leur souffrance physiquement à cause de son empathie.

Début août 2016 (elle a alors 15 ans et ses pouvoirs psychiques se sont stabilisés depuis moins d'un an), elle prédit la mort de ses parents sans pouvoir en déterminer les causes (elle les entend crier de douleur puis s'arrêter brutalement avant se se retrouver devant deux plaques avec leur noms, leur métier/nature, leurs années de naissance et 2017). En janvier de l’année suivante, alors qu’elle n’a pas encore 16 ans et que la Chasse aux Sorcières va bientôt commencer, ses parents l’envoient en Grande-Bretagne pour tenter de la protéger. Officiellement, elle part chez des cousins pour finir sa scolarité en Angleterre et devenir parfaitement bilingue. Les Laconstance sont arrêtés deux mois plus tard suite à une dénonciation. Astarté ne les reverra jamais. C’est en apprenant leur exécution qu’elle déclenche de nouveau son pouvoir de Pyrokinésie et, lorsque sa colère est enfin retombée, celui de Phytokinésie (actif depuis qu'elle a 10 ans mais qu'elle a découvert à peine un an plus tôt et qui ne s'était jamais manifesté depuis). Durant les années suivantes, le déclenchement de ses deux pouvoirs élémentaires seront intimement liés à ses émotions : les émotions négatives engendrant la pyrokinésie et les positives, la phytokinésie. C’est en Grande-Bretagne qu’elle fera ajouter les prénoms “Gabrielle” et “Claire” à son identité, en mémoire de ses parents adoptifs.

Trois ans plus tard, elle revient à Lyon et se réfugie à l’Institut. C’est à ce moment qu’elle va reprendre ses études dans “de meilleures conditions”.

Il est important de noter que, même si elle sait qu’elle a été adoptée, elle ignore si ses parents naturels ont eu d’autres enfants avant elle et si oui, si ces enfants sont toujours vivants. *