■ Capacité de provoquer la mort par simple contact
En tant qu'avatar de la Mort, c'est son pouvoir principal. Il ne tue cependant que ceux dont c'est l'heure. Il voit ces personnes entourées d'un halo rougeâtre et il n'hésite pas à mettre en scène leur mort, devenant le veilleur silencieux qui orchestrera leurs derniers instants. Il aime les mort spectaculaires. Il aime voir les gens se faire renverser par un bus, sauter sous un train ou encore se jeter du dernier étage d'un bâtiment.

■ Capacité de faire vieillir ou rajeunir les gens par simple contact
Il contrôle le temps personnel de chaque personne qu'il croise. S'il ne vous aime pas, il est capable de faire vieillir votre corps de l'intérieur pour vous donner de l'artrose et vous faire souffrir à chaque instant de votre vie. S'il vous aime bien, il rajeunira votre corps pour vous permettre de vivre mieux, et probablement plus longtemps. Ce pouvoir lui permet d'approcher ou d'éloigner l'heure de la mort de quelqu'un de manière détournée et donc d'interférer avec ceux dont le moment n'est pas encore venu. Ou ceux dont le moment est trop proche à son gout. Evidemment, tout cela est affaire de point de vue personnel.

■ Contrôle les lignes de vie des gens et peut les manipuler
Vous pensiez que votre destinée était due à votre volonté propre ? Perdue. Si Eddie est dans les parages, c'est lui qui va s'en occuper. Il peut vous faire tomber dans les bras du prince charmant ou d'un pervers narcissique qui va tenter de vous tuer juste en jouant avec votre ligne de vie et en la croisant avec celle de quelqu'un d'autre.

■ Contrôle total des esprits de ses cibles
C'est une forme de télépathie qui lui permet de prendre le contrôle de l'esprit des gens qu'il croise et de leur faire faire absolument tout ce qu'il veut. La cible ne se rappellera jamais de rien et n'aura absolument aucun contrôle sur ce qu'il fait durant le temps de la prise de contrôle.

■ Création de zombies
S'il est impossible de ramener quiconque à la vie, Eddie peut cependant créer des zombies, leur imposer sa volonté et les laisser agir pendant qu'il mange des pop corn et observe les dégats. Les zombies sont son armée personnelle, qu'il envoie au combat ou qu'il utilise pour s'amuser de temps à autre lorsqu'il s'ennuie trop.

Télékinésie | Présence: 100% | Contrôle :  Très bon
Linguisme | Présence: 84% | Contrôle :  Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 1% | Contrôle : Correct
Résistance | Présence: 86% | Contrôle : Moyen
Perception | Présence: 89% | Contrôle :  Très bon
Vision améliorée | Présence: 37% | Contrôle : Moyen
Empathie | Présence:1% | Contrôle : Nul

Edward est un sociopathe. N’étant pas humain, il ne comprend tout simplement pas les valeurs de cette race. Pour lui, la seule et l’unique chose qui compte, c’est l’ordre donné par Origine. Il est l’un de ses bras armés et sa fidélité toute entière est à la déesse. Elle est aussi la seule et l’unique créature à lui faire peur, car elle est la seule créature capable de mettre fin à son existence.

Il est cependant un bon imitateur, quand il prend la peine d’imiter les sentiments humains, on pourrait vraiment croire qu’il les ressent. Il a appris à imiter tout un panel d’émotions et il est même capable de pleurer sur commande. La plupart des gens qui le croisent le trouvent un peu bizarre, et ont l’impression qu’il est toujours perdu dans un autre monde, car son regard ne matche jamais avec les émotions qu’il semble ressentir. Cependant, on s’habitue à sa bizarrerie tant il sait faire semblant d’être charmant et cache à quel point il n’en a rien à faire de ces gens qui l’entourent.

On peut aussi dire que c’est quelqu’un de dévoué. Edward n’est là que pour faire son boulot et uniquement son boulot. Il est l’Avatar de la Mort, et la mort est semée sur son passage. Il n’a pourtant pour principe, même s’il est l’un des bras armés d’Origine, de ne tuer que ceux dont l’heure est venue ou dont il a reçut expressément l’ordre de mettre fin à la vie.

Le rien. Le néant. Il n’était pas. Et puis il fut. Une âme. Une entité. Transparente. Face à Elle. Origine. La Créatrice. Sa mère ? Oui. Non. Pas vraiment. Sa déesse. Son Commandant. Il n’était pas physique. Il n’avait pas de corps. Il n’était qu’une forme de lumière avec une conscience. Pourtant, Origine toucha sa joue. Elle le toucha de sa magie et en un instant, il sut. Il sût ce qu’il était. Ce qu’il devait faire. Elle l’envoya dans les sept univers. Son bras armé. Lui et ses quatre frères. Les Cavaliers d’Origine. Les ennemis de l’Apocalypse. Ils étaient Ses soldats, ils étaient Sa force de frappe. Son commando d’élite. La Mort. Voilà comment on l’appelait. Il empruntait les corps de ceux tombés au combat contre lui pour se battre. C’était sa mission. Celle qu’Origine lui avait donnée. Combattre les démons. Envoyer ses hordes de zombie contre les ennemis de sa déesse. C’était son unique raison de vivre. Dans les sept univers, ses missions furent complexes. Nombreuses. Violentes. Il ne s’en lassait pas. En fait, il ne ressentait rien. Rien du tout. Il s’en foutait. Il n’était pas fait pour être lassé de la mort et de la charogne. Il était fait pour combattre.

Et puis, la guerre changea de plan. Ils se déplacèrent sur Terre pour faire face aux démons qui y avaient trouvé refuge. Les combats ne pouvaient plus être aussi violents. Les pouvoirs des Cavaliers pouvaient détruire la Terre, et cela Origine le leur avait interdit. Alors, ils prirent corps parmi les humains, tous les cinq. Leur nom fut modifié par ces Mortels qui vivaient là. Au lieu d’être les combattants ultimes d’Apocalypse, ils devinrent, pour ces âmes faibles, les annonciateurs de l’Apocalypse. Et, Daisy fut même oubliée durant ce changement… Death n’avait que du mépris pour ces créatures à la vie trop courte, mais en même temps il adorait monter en scène leurs morts. Déclencher des guerres entre les mortels pour marcher sur les champs de bataille, relevant les morts pour leur faire hanter les vivants… Il s’amusait probablement un peu trop de ces esprits faibles, oubliant presque sa véritable mission.

Durant deux millénaires, ils combattirent les démons, tous les cinq. Il en arrivait toujours de nouveaux. Il était impossible d’en voir le bout, impossible d’en voir la fin. Alors, Edward se décida à emprunter un nouveau corps, directement à l’intérieur de l’Institut. Pour ce faire, il laissa tomber le corps qu’il trainait depuis près de huit siècles et le seul compatible qu’il trouva fut celui d’un éleveur de moules dans l’Institut. Celui-ci a eu un accident indépendant de la volonté de Death, et il a emprunté le corps au moment de la mort de l’homme, se retrouvant à vivre sa vie. Il s’est imprégné des souvenirs de l’homme et il a repris sa vie. L’homme avait vingt-huit ans quand il l’a possédé et il venait de se marier à une jeune femme totalement stupide, plus préoccupée par la couleur de son vernis que par quoi que ce soit d’autre au monde. Cela aurait été une chance pour Death, si cette femme n’avait pas été une véritable nymphomane, l’obligeant à avoir des relations physiques pour que sa couverture ne saute pas là où il n’avait jamais particulièrement aimé ça. Death comment à se dire que sa ligne de conduite de ne tuer que ceux pour qui c’est l’heure est une véritable connerie, et qu’il ferait mieux de se débarrasser de ce fil à la patte… Cela fait deux ans qu’il est dans l’Institut, incognito, examinant l’endroit et jaugeant tout ce qu’il s’y passe.

L'ennui commence à se faire sentir chez lui, et l'impatience de retourner au combat plus particulièrement.