Isana Marigold
Informations
Salut à toi, je m'appelle Isana Karin Marigold mais tout le monde me surnomme Sana et je suis né(e) le 2 mars 1589 , à Pusan. Si tu sais compter j'ai donc 431 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que Couturière et maroquinière. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis Pansexuelle, pourquoi se soucier du genre ? et je suis actuellement célibataire . Oh, et surtout n'oublie pas que je suis une sylphe. Pour terminer ma principale phobie est l’enfermement.
Pouvoirs
Télékinésie | Présence: 87% | Contrôle : Très bon
Linguisme | Présence: 53% | Contrôle : Moyen
Apprentissage accéléré | Présence: 36% | Contrôle : Correct
Résistance | Présence: 10% | Contrôle : Nul
Perception | Présence: 78% | Contrôle : Très Bon
Vision améliorée | Présence: 42% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 24% | Contrôle : Correct
Aérokinésie – lvl 3 – Manipuler l’air ? Normal. Faire voler ce qui lui chante ? Normal ! Pourquoi ça vous parait si étrange ?
Lévitation – lvl 3 – Franchement, manipuler l’air n’était que la première étape. Sana fait partie de ces gens de son peuple qui passent la moitié du temps suspendue dans les airs. Il n’était pas rare pour sa mère de d’abord lever les yeux au plafond avant de la chercher ailleurs. De toute manière, elle y était souvent.
Téléportation – lvl 2 – Jour 1 d’apparition du pouvoir, Isana a quatorze ans, elle est encore dans sa petite ville coréenne, avec sa famille, qui essaient de vivre discrètement et sans trop se soucier de l’invasion japonaise. Bien sûr, c’était sans compter la jeune femme qui s’est téléportée en pleine journée, au milieu du camp militaire d’à côté. Panique à bord ! On s’envole vers d’autres ceux.
Electrokinésie – lvl 2 – Dommage qu’en quatre cents ans d’existence, Isana n’en a trouvé l’utilité qu’avec l’arrivée de l’industrie. Parce qu’elle a bien failli tuer un grand nombre de gens en faisant disjoncter pas mal de choses. Là, elle s’est dit : « hum… il faut peut-être que je m’y mette ? » Ele y travaille depuis. Avant, elle voyait ça comme une épine dans son pied. Maintenant, elle le voit comme un truc bien pratique pour donner un coup de bourre à sa machine à coudre. Même si elle en a tué des dizaines aussi par ce moyen. Ceci dit, elle galère.
Passe-partout – lvl 2 – Isana a-do-re ce pouvoir. Elle l’utilise tout le temps ! La pudeur ? C’est pour les idiots ! Regarder si son vêtement va à la personne en passant la tête à travers le mur, c’est quand même bien pratique. Vérifier qu’il n’y a personne dans son appart en se gardant une porte de sortie aussi. Ce pouvoir est une malédiction pour son entourage car il met peu de barrières à sa curiosité naturelle.
Caractère
Sana, c’est une personne volatile, passionnée qui cours partout en pensant réussir à tout faire et qui finit par se retrouver submergée par un trop de plein de choses à faire. Elle a soudain une envie de lire ? Sa PàL va atteindre le plafond et deux semaines plus tard elle va pleurer en la regardant en se demandant s’il lui suffira de ses siècles de vie pour tout lire. Elle a envie de fureter partout ? Elle va se choquer elle-même en tombant dans une cave remplie de rats d’où elle n’arrivera pas à sortir dans sa panique.
C’est une bonne patte, toujours trop vive, limite fatiguant, positive au possible, insupportable en fait, avec un petit côté peste quand on ne va pas dans son sens. Elle est capable, innocemment, d’envoyer des piques terriblement acides aux gens, souvent vexante mais sans le vouloir – enfin, c’est ce qu’elle veut que vous pensiez. Sa curiosité a failli la faire tuer un nombre incalculable de fois, elle ne les compte même plus et franchement, que serait la vie sans un peu de fun ?
Elle a une malchance incroyable quand elle essaie trop de se laisser porter et qu’elle oublie que la discrétion, y’a que ça de vrai. Mais on demande à une nana qui a accroché des plans de travails au plafond pour bosser en lévitation de ne pas attirer l’attention en même temps… la logique tout ça…
Biographie
On ne peut pas dire qu’elle soit née dans la meilleure période de l’histoire de la Corée. Ça, non. Mah San Ah, de son nom de naissance, est originaire d’une famille de sylphes vivant tranquillement au milieu de la Corée féodale, en bord de mer, à Pusan plus précisément. Lorsqu’elle était encore bambin, les japonais se sont dit : « Et si on envahissait la Corée, tient ? » Et ils ont débarqués avec leurs sabres et leurs armures. Autant dire qu’enfant, elle n’a guère connu que la guerre et la peur de mourir par inadvertance dans les combats des plus grands, des guerriers et des nobles. Ses parents ont fait attention à garder profil bas, leur famille était liée à une communauté de sylphes vivant aux alentours et ils s’échangeaient des nouvelles discrètes pour se soutenir et se rassurer.
Malheureusement, elle était jeune et la découverte et l’apparition de certains de ses dons ont attiré l’attention sur eux. Ses parents et sa grande sœur ont détruit toutes les poteries et ont abandonné l’atelier, fuyant avec elle vers une région où on ne les reconnaitrait pas. Ils craignaient les nons-créatures et leurs actes cruels envers ceux comme eux. Elle n’a jamais fait partie d’une famille agressive ou sachant se battre. On lui a appris à composer, à se cacher, à être discrète – ce qu’elle n’arrivait pas à faire avec grand talent, il faut l’admettre. Ses parents prônent la fuite à l’affrontement direct et ne savent guère utiliser leurs dons de manière offensive. Isana est un peu plus directe mais franchement, envoyer un coup de vent pour faire tomber quelqu’un qui l’a vexé, ce n’est pas vraiment le summum de la force frappe.
Née dans une famille d’artisans, il est normal pour elle de s’être tournée vers l’artisanat. La poterie cependant l’ennuie profondément, elle s’est découvert une passion pour le travail du cuir et la couture. Et puis elle s’en est lassée alors elle est devenue mosaïste pendant quelques années, et émailleuse. Ceci dit, dur de ne pas revenir à ses premières amours et de recommencer à fabriquer vêtements, armures et protections en cuirs et tissus. De toute manière, quand elle s’implique dans quelque chose elle y va tellement à fond que son entourage se retrouve souvent à devoir lui enjoindre de se calmer. Difficile de la tenir en place, c’est pourquoi, un jour, très longtemps après la fin de la guerre, alors qu’ils vivaient dans une petite ville au pied d’une montagne, elle s’était plantée devant eux et avait asséné un « Je pars. » catégorique.
Rien de ce qu’ils ont pu dire ou faire ne l’a fait changer d’avis. Elle était éprise de liberté, consciente que le monde avait beaucoup à offrir. Elle commençait à étouffer, coincée au creux des montagnes, perdue au milieu d’un univers familial qui, bien que rempli d’amour, ne lui suffisait plus. Elle a donc pris son matériel, son sac de voyage et s’est envolée vers d’autres cieux. La première chose qu’elle fit fut de se rendre au bord de mer, prendre une bouffée d’air frais, de liberté, d’ouverture, elle s’embarqua sur un navire et passa les décennies suivantes à voguer et voler d’un coin à l’autre de l’Asie, poussant toujours plus loin ses découvertes des peuples autour d’elle jusqu’à arriver en Afrique. Là, elle parcourut le Sahara et l’est africain avant de se lasser de la chaleur et de remonter vers le nord pour des températures plus fraiches. Durant ses périples, elle devint amie avec nombre de personnes, tomba amoureuse à plusieurs reprises, se brisant elle-même le cœur à cause de son comportement volage et instable, fuyant quand ça devenait trop sérieux, mal à l’aise avec la possessivité de certain-e-s et trop étourdie pour se souvenir de revenir de là où elle partait.
Au bout d’un siècle ou deux de voyages, elle revint en Corée et peina pendant quelques années à retrouver sa famille, pour découvrir que sa sœur aussi était partie et que son père et sa mère lui avaient fait un nouveau petit frère. Elle resta quelques années, prenant soin de ce nouveau frère avec plaisir, avant de se sentir à l’étroit. Elle partit donc. Cette fois-ci, elle traversa la Russie. Elle tomba sur une chamane d’origine Saamis lorsque de son périple à travers la toundra. Elles devinrent amies, et même plus. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et la sienne se présenta sous la forme d’une escarmouche dans laquelle elles se retrouvèrent prises par hasard. Leurs compétences magiques à chacune leur permirent de s’éloigner. Mais les armes à feux commençaient déjà à apparaitre. Et que peut faire une sylphe sans grandes compétences en soins lorsqu’une amie se prend une balle perdue dans la nuque ? Rien malheureusement.
Depuis, elle déteste les armes à feux, profondément, et toute cette aventure l’a beaucoup calmée. Elle est partie de Russie, trop de souvenirs doux-amers s’y trouvant et pour la première fois de sa vie, a découvert le Vieux Continent. Elle l’a parcouru dans tout les sens avant de tomber sur un groupe de chasseurs par hasard, un jour au beau milieu du XXème siècle, alors qu’elle cherchait un endroit où elle se sentirait à l’aise. L’un d’eux lui a parlé de l’Institut et, trouvant l’idée d’un endroit pareil fascinant, elle s’est rendue là-bas pour y apporter ses talents en artisanat et sa bonne humeur naturelle.
Elle s’est trouvé une petite maison à Moonlacre, avec un grand atelier haut de plafond parfait pour elle et vis sa meilleure vie, convaincue que rien ne peut lui arriver ici. C’est une voisine joyeuse et amusante, le genre chiant aussi, qui vient t’apporter plein de bouffe quand tu arrives, limite invasive, et qui adore les barbecues entre voisins.
Elle va parfois en cours pour se perfectionner, le soir, quand elle y pense, quand elle oublie pas, quand elle a le temps... pas souvent du coup.
De l'autre coté de l'écran
♪ Miak[/b]