Energy Blast: (Niveau 1)
Ce pouvoir je ne le contrôle pas du tout. Il me fait peur d'ailleurs. La première fois que je l'ai utilisé j'ai blessé ma mère gravement. Je venais de découvrir que ma mère avait caché les lettres que mon père m'avait écrite. Il m'avait laissé des cartes postales de chaque ville qu'il visitait, car il voyageait beaucoup. Folle de rage, dans une dispute avec ma mère une boule d'énergie de couleur noire est sortie de mon corps et a frappé ma mère. En vrai je l'avais déjà découvert avant, c'est un pouvoir qui est assez lié à ma colère. J'avais tué une amie d'enfance sans faire exprès mais ma mère a effacé ma mémoire à l'aide de ma tante qui est télépathe. Je ne le sais pas encore et je pense que la personne est morte d'un accident.

Passe partout: (Niveau 1)
Pouvoir que je n'ai pas encore vraiment découvert. Ma mère m'en veut d'ailleurs pour ça même si ce n'est pas vraiment de ma faute. Elle voulait que je sois sa petite fille puissante et je n'avais pas découvert la moitié de mes pouvoirs à 10 ans.

Nécromancie: (Niveau 2)
La nécromancie est mon pouvoir le plus développé avec le spiritisme. J'ai toujours eu un lien plus fort avec mes pouvoirs liés à la mort. Je ne sais pas trop pourquoi. Sûrement parce que j'ai tué quelqu'un sans faire exprès quand j'avais 5 ans. Ça doit rester dans mon subconscient car je ne m'en souviens pas. Je me suis surtout entraînée sur des insectes morts, mais il m'est déjà arrivé de m'entraîner sur des êtres un peu plus gros. Quand mon chat est mort, ma mère a voulu que je m'entraîne sur lui, pour pouvoir m'améliorer. Après avoir dépassé mon chagrin j'y ai réussi quelque peu.

Spiritisme: (Niveau 2) Mon spiritisme est un pouvoir que je contrôle moyennement bien. Je vois les fantômes depuis que je suis toute petite. Surtout le fantôme d'une certaine petite fille qui me suit partout. Au début, elle hantait mes cauchemars et mes journées, puis j'ai commencé à en voir quelques autres. C'était compliqué surtout que je voyais mal la différence avec d'autres personnes, mais je voyais surtout son fantôme à elle. Je n'osais pas en parler. Ma mère m'a vu un jour parler dans un coin de ma chambre et elle a commencer à m'aider et à e donner des conseils sur comment je pourrais contrôler ce pouvoir. Je n'ai toujours pas un contrôle total là dessus, mais j'ai appris à les faire taire de temps en temps. Ils viennent surtout quand je suis triste, j'arrive à les invoquer et à leur parler quand l'envie me prend. Parfois ça ne fonctionne pas. Il y a une seule exception, la petite fille vient et part quand elle veut, elle ne parle pas mais sa présence est plus puissante que tous les autres. Une partie de ce pouvoir que je ne maîtrise pas encore tout à fait bien est la voix du sang. Ce n'est pas tous les jours qu'on à l'occasion de boire le sang de quelqu'un. Pourtant c'est celui qui m'intéresse le plus, rentrer dans la vie de quelqu'un, voir des parcelles importantes qui l'ont marquée, mais aussi comprendre une des possibilités de sa mort. Depuis peu, certains fantômes de Stockholm on commencés par passer par moi le jour de leur mort, me provoquant une douleur inexplicable. C'est froid, glacial même d'être psychopompe, un passage entre la vie et la mort et je ne suis pas sûre de le comprendre tout à fait mais ça m'intrigue.

Télékinésie | Présence: 87% | Contrôle :  Bon
Linguisme | Présence: 00% | Contrôle :  Nul
Apprentissage accéléré | Présence: 76% | Contrôle : Très bon
Résistance | Présence: 9% | Contrôle : Correct
Perception | Présence: 60% | Contrôle :Bon
Vision améliorée | Présence: 00% | Contrôle : Nul
Empathie | Présence: 95% | Contrôle : Nul

J'aime pas les gens. Oui, même toi j't'aime pas. Toi et l'autre qui me regarde au dessus de ton épaule. Les gens ça m'a toujours porté mal chance. Les gens ça fait du mal, que ça soit en faisant exprès ou non. Ils te torturent, jouent avec ton coeur, ils partent, ils meurent. Ne crois jamais en personne. Faire confiance c'est donner son coeur et si tu donnes ton coeur tu ne le reverras jamais. Alors oui bien sûr je fais la dure à cuire en disant ça, mais c'est parce qu'on a un peu marché sur mon coeur plusieurs fois et accessoirement je me suis faite utiliser par un scientifique fou qui utilise des enfants pour faire des expériences. Mais bon oui, on va dire que je me suis un peu créée une bulle dans laquelle je m'enferme pour éviter d'être trop touchée. En plus ce qui n'arrange rien c'est que j'ai un pouvoir d'empathie très fort sur lequel je n'ai aucun contrôle, je m'isole donc beaucoup. Tu l'auras compris, je suis assez asociale. Je ne montre pas vraiment mes sentiments et je préfère me cacher derrière une barrière de froideur et de cynisme. Morbide j'ai toujours aimé vivre dans le noir, je contraste cela avec des habits assez colorés car j'aime faire croire aux gens que je suis une petite fille innocente alors que je tue des rats dans un labo juste pour m'entraîner à les ressusciter après. J'aime la mort, j'aime tuer, j'aime être une petite marionnettiste de cadavres. Oui je suis glauque et le stéréotype d'une nécromancienne, et alors? Due à ma barrière, je me suis construit une certaine endurance sentimentale, mais mon petit coeur est caché derrière une grosse couche d'aigreur et de méchanceté. Au fond je fais ça parce que je sais que tout le monde me prends pour la folle de service et sous mes airs "jemenfoutistes", j'y attache beaucoup d'importance. Rancunière, si je t'ouvre mon coeur, fais-y attention, sinon je t'éclate la tronche. (Fais gaffe, j'ai une batte de baseball dans mon placard).  

     
31 Octobre 2002 - Le taxi d'Halloween
Il pleuvait des cordes, des gouttelettes perlaient sur le front de la jeune femme, ses cheveux lui collaient au front. Entre les coups de klaxon, souffle forts, cris du chauffeur de taxi, ma mère faisait tout son possible pour ne pas accoucher dans la voiture pendant que ma tante lui épongeait le front tout en soufflant avec elle. L'hôpital était encore loin et nous étions coincés dans les bouchons, c'est donc dans les cris mêlés de ma mère et du chauffeur de taxi, ainsi que les soupirs de ma mère que j'ai sorti ma tête. Je n'ai pas crié tout de suite, à la plus grande peur de ma famille. Cordon ombilical coupé avec un ciseau trouvé dans un restaurant voisin de ma tante. Et enfin le cri. Soupirs de soulagements, ma mère pleurait de douleur, de joie et de fatigue. Le taxi rouge de colère a foutu ma mère et ma tante dehors. Sous la pluie les deux femmes m'amenaient à l'hôpital. Nous n'étions plus très loin de toute façon. Les enfants marchaient dans la rue avec des lanternes, couverts de sac en plastique, prêts à tout pour récolter des bonbons. Elyra. Je suis née. Elyra c'était le nom de ma grand mère maternelle. Il Il y avait un seul absent à l'appel, mon père. Papa chéri, qui n'a jamais été vraiment là pour moi. Parti dés qu'il a vu un signe plus sur le test de grossesse de ma mère je n'ai grandi que dans ma famille maternelle, entre ma mère et ma tante qui ont toujours été très proche. Elles descendent toutes les deux d'une grande lignée de nécromanciens de Suède. D'ailleurs sûrement une des seules car nous sommes une race de sorcier assez rares et mal vue. Depuis très petite il a été assez important pour ma mère que je sois puissant étant sa fille unique. Ma mère a toujours gardé une certaine haine envers mon père, à cause de cet abandon, et lui ressemblant trop à son goût elle me l'a toujours fait ressentir. Injuste? Oui. Mais comme le dirais si bien ma mère et tant d'autres la vie est injuste.

Alors commençons par le commencement. Je vous préviens mon histoire n'est pas tout à fait habituelle. Mais bon je sais que la tienne ne l'est pas non plus. Je suis née dans un taxi le soir d'Halloween. Oui, dans un taxi car visiblement je n'ai pas voulu attendre l'hôpital pour pointer mon petit nez rose hors de ma mère et me plonger dans le monde. J'ai grandi pendant une partie de ma vie seulement avec elle, mon père ayant décidé de prendre fuite dés qu'il a vu l'ombre d'un test de grossesse arriver dans son appartement. Mon père je ne sais pas trop qui c'est écoute, ma mère n'a jamais vraiment voulu m'en parler. Elle descend d'une grande famille de nécromanciens suédoises.


27 Juin 2011 - La poupée de cire

Les rires éclataient et rebondissait contre les murs de toute la maison. Nous courrions toutes les deux sans se faire de soucis dans les couloirs de la maisonnette suédoise, tout en se dirigeant dans vers le balcon. Je courais derrière mon amie, Ellin, qui faisait à peu près la même taille que moi, tout en tenant une poupée de cire qui appartenait à mon père. C'était le seul souvenir que ma mère m'avait donné de lui. Le cadeau qu'il avait envoyé à ma naissance. Je ne savais rien et n'avais rien d'autre de lui. Ellin, mon amie courrait autour de moi un grand sourire au lèvre avec le sourire malicieux qu'elle avait toujours. Nous nous adorions, mais comme tout enfants ils nous arrivait souvent de nous crêper le chignon sur des histoires plus bêtes les unes que les autres. Cette fois-ci, l'histoire c'était ma poupée de cire. Ellin voulait jouer avec ma poupée de cire, probablement jalouse de ne pas en avoir. Mais cette poupée faisait partie des choses que je ne voulais absolument pas partager. Nous avons donc commencer à se battre pour la poupée. Ellin a attrapé un bras, et mois j'avais le pieds.

Nous tirions si fort, comme si notre vie en dépendait. La force que nous y mettions, même pour des gamines de huit ans a fait exploser la poupée dans nos mains. Voir la seule chose qui me venait de mon père venait d'éclater en morceau ne pourrait pas être réparée, m'a brisée. Les douleurs physiques et psychologiques se mêlèrent dans un seul cri, et de ma main sorti une boule d'énergie noire qui propulsa Ellin de l'autre côté de la balustrade qui donnait sur le jardin. Complètement vidée de mon énergie car je ne contrôlais aucunement mon pouvoir, je suis tombée dans les pommes sur le coup. Ma tante maternelle, une des rares femmes non nécromancienne de la famille a utilisé son don de télépathie pour m'effacer la mémoire. Pour mettre cet événement de ma vie enfoui dans un coin de mon cerveau. Tout était oublié. Mon chagrin pour la mort d'Ellin qui était "accidentellement" tombée du balcon m'a abattue pendants quelques mois. Mais au moins je n'ai pas grandi avec la culpabilité de l'avoir assassinée pour une poupée. Un jour cet événement resurgira des méandres de mon cerveau et je ne sais pas bien comment je réagirais. Mon subconscient a tout de même agit sur ma façon de grandir. Ce meurtre a créé un vide dans mon coeur que je n'ai jamais vraiment réussi à remplacer. J'avais l'impression d'avoir été abandonnée par Ellin, comme j'avais été abandonnée par mon père. Que les gens autour de moi finissait par disparaitre. Après ce jour j'ai commencé à voir des fantômes. Dont celui d'Ellin, qui ne me parlait pas. Mais aussi d'autres, dans les rues, dans les salles de cours, dans la maison... partout. J'avais beaucoup de mal à les distinguer des vraies personnes. J'ai donc eu beaucoup de mal à me faire d'autres amis pendant le reste de ma vie, me plongeant dans les bouquins, la peinture et le dessin comme échappatoires.

18 Aout 2019 - Les cartes postales 
Un jour d'été comme une autre, je m'ennuyais terriblement et ma mère n'étais pas là donc j'avais décidé de fouiller son bureau. J'ouvrais les tiroirs sans vraiment rien chercher. Je n'avais aucun doute spécial. Mais je m'occupais. J'avais ouvert plusieurs envelopes, chemises mais je ne tombais sur rien de franchement intéressant à part des fiches d'impôts et des brouillons des ses recherches de traduction de recettes de potions en langues anciennes que je ne comprenais aucunement. Elle fait des recherches en alchimie et potions. Quand j'ai fini par abandonner parce que je n'avais rien trouvé d'intéressant je me suis dirigée vers la fenêtre pour aller m'allumer une clope. Sur le chemin j'ai marché sur une latte un peu mal placée. Si je ne cherchais rien à ce moment là je me serais sûrement dit que c'était normal. Mais à ce moment là mon regard s'est baissé vers le sol.

Et il y'avait effectivement une latte mal placée. Me baissant, j'ai soulevé la latte dans laquelle il y'avait au moins une vingtaine de carte postale. La dernière en date était une carte postale du champ de mars, à Paris. Elle datait du 17 aout, un jour avant celui-là. Elle m'était destinée. En effet, c'était une lettre qui me demandait comment j'allais, et qui m'assurait que le correspondant allait bien. La carte postale était signée Nathan, le nom de mon père. J'ai commencé à en lire d'autres, intriguées. Carthagènes, Johannesburg, Melbourne, Tokyo, Seoul, Chicago, Vancouver, Bilbao, Lisbonne, Londres, Oslo... il y'avait une diversité de villes, toujours dirigées à mon nom et signée Nathan. Assez vite, j'ai commencé à comprendre la supercherie. Ma mère m'avait caché ces correspondances de mon père tout ce temps. Folle de rage, je sentais les larmes monter, je me sentais terriblement trahie. Sans réfléchir j'ai pris la dernière carte postale en date, mon portefeuille dans le sac à main de ma mère et me suis prise un billet d'avion pour Paris avec comme mission de trouver mon père. Je ne connaissais personne, mais j'avais entendu parler par ma mère de l'Institut Chevalier...