Eleanor Dorothy Carrey
Informations
Salut à toi, je m'appelle Eleanor Dorothy Carrey mais tout le monde me surnomme Madame et je suis né(e) le 12 Octobre 1975, à Londres en Angleterre. Si tu sais compter j'ai donc 42 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que directrice adjointe de l'Institut. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Nécromancienne. Pour terminer ma principale phobie est d'être paralysée
Pouvoirs
La voix du sang Niv 3
Avec une goutte de sang, Eleanor peut déterminer la ligne de vie d'un personne et révéler des bribes de son existence passée.
L’appel des morts Niv 3
Eleanor peut invoquer des esprits passés dans l'au-délà pour parler avec eux sous la forme de spectre. C'est comme cela qu'elle communique avec son défunt mari Paul.
Passe-Partout Niv 3
Un pouvoir super cool qu'elle maîtrise à la perfection celui de passer à travers les murs et les objets. Prenez garde à vous chers petits étudiants ! Rien ne lui échappe !
Energy Blast Niv 3
Eleanor peut créer des boules d'énergie pour s'en servir comme arme de défense ou d'attaque.
Spiritisme Niv 3
Elle est capable de communiquer avec les fantômes restés dans le monde des vivants.
Télékinésie | Présence: 91% | Contrôle : Très bon
Ce n'est pas rare de la voir jeter sur elle un objet pour passer à travers.
Linguisme | Présence: 82% | Contrôle : Bon
Pour pouvoir accueillir des élèves du monde entier elle a dû apprendre pas mal de langues différentes.
Apprentissage accéléré | Présence: 76% | Contrôle : Bon
Résistance | Présence: 52% | Contrôle : Moyen
Perception | Présence: 26% | Contrôle : Correct
Vision améliorée | Présence: 10% | Contrôle : Nul
Elle ne l'a pas plus développé que cela car elle n'en a pas vraiment besoin.
Empathie | Présence: 97% | Contrôle : Très bon
Du fait de ses dons en lien avec des défunts elle a développé une forte empathie. Elle a souvent à faire avec des fantômes pleureurs et elle ne peut pas y rester insensible.
Caractère
Eleanor est une personne de caractère, franche et entière qui préfère dire ce qu'elle pense sur l'instant plutôt que de ruminer dans son coin. Elle a développé assez rapidement un don, celui du spiritisme. Ce qui, petite, lui valut d'être un peu exclue des autres mais au lieu de s'en plaindre elle trouvait ça trop bien ! Elle préférait de toute façon la compagnie de ses spectres plutôt que celle des vivants. Elle s'est forgée une carapace et s'est construite une bulle dans laquelle rien ne peut l'atteindre.
Il ne sera pas rare de la voir divaguer au détour d'un couloir ou de vous accoster sans attendre une quelconque réponse de votre part. Elle est totalement perchée à dix mille lieues, dans son monde où vit encore l'homme qu'elle aime.
Ensuite, du fait de ce caractère lunaire il est très difficile pour Eleanor de se concentrer sur une même tâche trop longtemps. Il lui est même arrivé, pendant un conseil de discipline un peu trop long, d'invoquer son défunt mari pour partir se promener dans le parc avec lui avant de revenir comme si de rien était.
Enfin, dans ses grands moments, elle peut se montrer compréhensive et gentille avec ceux qui viennent demander son aide. C'est toutefois à vos risques et périls. On n'est jamais sûr d'avoir ce que l'on souhaite avec elle.
Biographie
Londres, le 12 Octobre 1975,
Des cris surgirent d'une demeure du quartier de Brompton à l'ouest de la capitale britannique. Il faisait nuit noire dehors et seuls les quelques réverbères offraient un peu de clarté à la rue, déserte à cette heure-là. Personne n'appela les secours, ni la police car ce genre de hurlements étaient synonymes de bonne nouvelle imminente. Une jeune femme était entrain de donner la vie. Assistée par une sage-femme et soutenue par son mari bienveillant, elle mit au monde son premier enfant.
- C'est une petite fille, annonça Mary Price.
Le petit bout de chou fut immédiatement enveloppé dans une serviette chaude et on le déposa contre sa mère.
- N'est-ce pas magique notre première rencontre mon ange, souffla Elisabeth à sa petite princesse. Neuf mois que j'attends cela, ajouta t-elle en la serrant dans ses bras. Elle posa doucement les lèvres contre son front et lui offrit son premier baiser. Son mari, Jack, en fit de même mais sa barbe chatouilla le bébé qui se mit à pleurer. Elle fut aussitôt consolée et s’arrêta assez vite. Il fallait qu’elle s’habitue à ne plus être dans le confort du ventre de sa mère et que certaines choses allaient lui paraître plus désagréables que d’autres.
Elle grandit assez bien et faisait, chaque jour, la fierté de ses parents. Ecoutant à l’école, faisant ses devoirs comme il fallait jusqu’à ce qu’un évènement imprévu vienne perturber ce bonheur flagrant. A l’aube de ses huit ans. Ses sommeils se firent de plus en plus agités. Elle cauchemardait, ne voulait plus aller à l’école. Un soir, excédée par ce comportement qu’elle ne comprenait pas, Elisabeth se mit en colère contre Eleanor et celle-ci parla pour la première fois de ce qui lui arrivait.
- On se moque de moi parce que je sursaute en cours et que la dernière fois j’ai hurlé dans les toilettes !
Sa mère la regarda, l’air déconfit.
- Mais pourquoi donc ? S’inquiéta t-elle, les sourcils froncés.
- Parce que quelqu’un était avec moi dedans et que ça m’a fait peur !! Je suis sortie très vite. Et quand je me suis retournée y avait plus personne. Les autres se sont moqués de moi parce qu’ils disent que je suis folle ! Mais c’est même pas vrai d’abord !! fit-elle en croisant ses bras menus sur sa poitrine.
- C’est la première fois que tu voyais ça ?
Elle lui raconta alors qu’un autre jour en classe elle avait vu une personne assise à la place de la maîtresse. Elle l’avait fait remarquer à celle-ci qui s’était retrouvée décontenancée en se retournant et en ne voyant rien. Elle l’avait même punie au fond de la salle car ses bêtises distrayaient la classe. Elle avait alors retenu ses larmes aussi fort qu’elle avait pu. Ces mauvais souvenirs lui faisaient maintenant détester l’école et les autres enfants. Elisabeth la rassura comme elle pouvait mais rien n’y faisait. Elle finit alors l’année scolaire à la maison. Ses apparitions se firent de plus en plus fréquentes et elle se mit même à leur parler.
Londres, le 12 Octobre 1983,
- Il va bien falloir le faire Elisabeth … Là-bas elle sera encadrée, ils pourront s’en occuper mieux que ce que nous pouvons faire. L’Institut, c’est une meilleure vie pour elle et tu le sais !
C’était cette phrase prononcée par son père qui scella le sort de la petite fille, le soir de ses huit ans. Après un repas d’anniversaire et l’ouverture de ses cadeaux elle avait entendu ses parents parler d’elle de cette manière. Elle ne connaissait pas ce lieu dont il vantait les mérites mais elle savait que ça serait sa prochaine demeure et qu’une séparation avec eux était plus qu’imminente. Le lendemain soir, quelqu’un frappa à la porte. C’était pour elle, on était venue la chercher pour l’emmener loin de sa famille. Sa mère avait passé la journée à lui expliquer pourquoi il fallait qu’elle parte mais elle ne voulait pas et ses cris déchirèrent le silence de la maison et de cette rue décidément si bien déserte. Ses petits bras tendus vers ses parents qui restèrent immobiles et ses pleurs fendirent le cœur de sa mère qui laissa échapper des larmes d’intense tristesse. Une fois disparue de leur champ de vision, elle se blottit contre son mari et pleura toutes les larmes de son corps.
- On a fait le bon choix ma chérie … fit Jack en caressant tendrement le dos de sa femme.
- Je sais … souffla t-elle. Je sais …
Lyon, le 14 Octobre 1983,
- Je veux mes parents, cria t-elle à la personne devant elle.
Elle répéta cette phrase des heures durant jusqu’à ce que la faim la tiraille. On la mena alors à la cafétéria et elle fit la première rencontre qui changea son regard sur ce lieu hostile, trop différent de son chez elle. Elle fut présentée à Mitonne, la cuisinière de l’Institut. Celle-ci demanda à Eleanor ce qu’elle préférait manger par-dessus tout. Elle lui répondit que sa maman faisait les meilleurs macaronis au fromage du monde. Cette révélation fit rire Mitonne qui se mit immédiatement aux fourneaux. La petite fille affirma que ce n’était pas drôle et elle se mit à parler avec elle. Ses appréhensions sur ce lieu faiblirent quelque peu en découvrant pourquoi il existait. La cuisinière lui raconta un peu de son histoire depuis son arrivée et ça commençait à la passionner. Une fois le repas prêt, elle le lui tendit sur un plateau. Un timide merci sortait de la bouche d’Eleanor et elle alla s’asseoir pour le déguster. L’odeur monta jusqu’à ses narines et ça lui plaisait beaucoup. Elle planta sa fourchette et récupéra deux macaronis enrobés de fromage fondant. Elle les porta à sa bouche et ses yeux s’illuminèrent. Ils étaient meilleurs que ceux que préparaient sa mère. Cette comparaison lui fit un pincement au cœur mais elle dévora son assiette.
Cette première expérience dans l’Institut lui fit prendre conscience qu’il n’était pas aussi hostile qu’elle le pensait et dès lors elle s’appliqua à faire ce qu’on lui demandait. Elle se présenta aux cours et celui qui l’intéressa le plus pour le moment c’était le cours de Spiritisme. Le premier don qu’elle avait découvert allait se révéler totalement à elle. Elle pouvait enfin découvrir si ce qu’elle voyait était réel ou non et elle pourrait appréhender cela. Son apprentissage se déroula sur trois ans. Au début, ce fut assez confus et les autres étudiants dans les couloirs continuaient de la regarder de travers. Mais elle, elle avait vraiment l’impression de parler à de vrais gens alors qu’en fait personne d’autre qu’elle ne pouvait les voir. Ça la perturba jusqu’à ce qu’elle puisse faire la différence entre les morts et les vivants. Et elle choisit son camp. Les fantômes eux au moins ne la jugeaient pas, ne lui disaient pas qu’elle était cinglée. Elle préféra très vite leur compagnie et de là découla son deuxième pouvoir celui de l’appel des morts. Elle apprit alors qu’elle pouvait invoquer ceux partis dans l’au-delà. Ça la fascinait encore plus et fut plus qu’assidue en cours. Elle pouvait très bien travailler les deux dons à la fois mais elle se rendit compte qu’il ne fallait pas que les cours durent trop longtemps. Elle déconnectait assez vite en fait. Et ce défaut ne fit que s’aggraver au fil du temps. Il lui fallait des temps de pause sinon son travail ne devenait plus cohérent. Elle se laissait trop souvent distraire quand ce n’était pas elle-même qui créait la distraction.
Au fil du temps d’autres pouvoirs vinrent se manifester. Du fait de sa race tous plus ou moins avaient un rapport avec les spectres. Elle appréhenda celui de passe partout qui lui permettait de passer à travers des objets ou des murs. Elle apprit ensuite tout ce qu’elle pouvait sur celui de la voix du sang qui lui fit découvrir qu’elle pouvait, rien qu’avec une goutte de sang, connaître des bribes de l’existence passée des gens. Et pour finir elle maîtrisa à la perfection celui de l’energy blast, lui conférant une protection pour se défendre ainsi qu’une arme.
A l’aube de ses dix-huit ans, elle fit la rencontre que toute jeune fille rêve de faire : celle avec le prince charmant. L’homme qui faisait battre son cœur. Durant son adolescence, elle n’avait pas trop porté d’attention à la gente masculine, préférant se perfectionner sur ses dons. Et puis, elle pensait que personne ne voudrait d’une folle alors ça tombait bien au final. Mais celui-là, Paul il s’appelait, n’était pas comme les autres. Il la voyait et la prenait comme elle était avec ses qualités et ses défauts même s’ils pouvaient être assez gênants. Il la comprenait plus que quiconque ici et ça la touchait profondément. Ils vécurent une belle idylle et décidèrent de se marier deux ans plus tard alors que ses proches à elle étaient contre. Elle n’en fit pas un cas et décida de suivre son cœur. Ce fut de belles noces et la nuit se fit à la belle étoile, près du lac d’Enderys. Elle ne pouvait pas être plus heureuse et profita de chaque instant. Et elle fit bien, puisque deux semaines après leur union, Paul trouva la mort dans un combat qui l’opposait à un démon. Son métier de chasseur le confrontait à ce genre de danger et Eleanor en était consciente. Et ce fut, la mort dans l’âme qu’elle enterra son bien-aimé. D’ailleurs, elle ne fit jamais son deuil. Elle n’en avait pas besoin parce qu’avec son don, elle pouvait l’invoquer quand elle le souhaitait. Bien sûr, il n’y avait plus de liens charnels entre eux mais sa présence la rassurait. Elle pouvait continuer de lui parler, de lui faire part de ce qu’elle ressentait à chaque instant. A ce moment-là, elle semblait se réfugier de plus en plus dans sa bulle. Elle devenait plus distante avec tout le monde, pouvait même louper quelques rendez-vous. Sa vie ne tournait plus qu’autour de ses spectres. Jusqu’à ce qu’elle trouve un nouveau but à celle-ci.
Eleanor avait désormais trente-six ans. Un drame venait de se produire. La directrice de l’Institut Alice Mourning était morte dans l’exercice de ses fonctions. Tout le monde était en deuil. C’étaient des temps difficiles pour tous mais il fallait y faire face avec courage. Un nouveau directeur fut justement nommé et n’était autre que l’ancien directeur adjoint : Peter Durant. Et pour parfaire l’équipe dirigeante il lui fallait à son tour un bras droit. Eleanor fut appelée au bureau principal sans trop savoir pourquoi. Elle s’y rendit avec appréhension et découvrit une jeune femme en face d’elle. Elle s’assit avec crainte sur la chaise devant le bureau. Ruby, c’était le nom de cette femme, lui annonça alors qu’elle devenait la nouvelle directrice adjointe.
- Comment ? Mais je …
Elle n’eut pas vraiment le temps d’ajouter quoique ce soit. Elle remarqua cependant un petit papier dans les mains de Ruby et un chapeau posé à côté de cette dernière. Elle en conclu qu’elle avait été tirée au sort et que désormais elle était la sous directrice de ce lieu mythique. Elle fut priée de sortir du bureau, ce qu’elle fit sans broncher. La jeune femme était venue remettre de l’ordre après le décès d’Alice et avait décidé comme ça que ça serait Eleanor qui serait le bras droit de Peter Durant. Sa première réaction fut d’invoquer Paul et de lui faire part de cette nouvelle. Il la rassura autant qu’il put car il avait foi en elle et en ses capacités et il ne fit pas cas de son manque d’attention. Elle, pensait juste que cette Ruby était encore plus folle qu’elle-même. Mais elle se jura de tenir son poste aussi bien qu’elle le pourrait. Et face à son nouveau directeur elle démontra toute sa motivation. Il était maintenant pleinement en fonction et avait voulu la voir pour juger de son aptitude.
- Je vous avoue Peter que quand j’ai su pour ma nouvelle affectation j’ai été plus que surprise comme vous pouvez l’imaginer. Je ne sais même pas sur quoi Ruby s’est basée pour me nommer mais je suis sûre d’une chose c’est que j’aime cet Institut plus que tout et que je me dévouerais à cette tâche avec abnégation. Je vous prouverai par mon travail que je suis faite pour ce poste. Même avec mon grain de folie, je peux tout à fait être capable de … « Oh pas maintenant je parle avec le Directeur veux-tu ! » Elle rougit se rendant compte qu’elle venait de parler avec Paul en face de son nouveau boss. Je suis désolée, je disais que même avec mon manque d’attention qui me fait dérailler de mes obligations des fois je ne perds pas le fil et je ne le perdrais jamais. Je suis un bon élément vous avez pu voir mon dossier, je le vois sur votre table. Et même si c’est dit que je suis folle on l’est tous quelque part si on cherche bien. Moi je suis de ceux qui peuvent parler tant avec les morts qu’avec les vivants. Vous connaissez ma nature, vous savez que je ne vous mens pas. Je ne suis pas qu’un être fantasque comme on pourrait le décrire et je ne chercherai pas à cacher ce que je suis de toute façon. Je suis entière et tout ça fait de moi ce que je suis. Je suis dans cet Institut depuis que j’ai huit ans, j’en connais les moindres recoins, j’ai une excellente mémoire et je peux faire preuve d’un très bon relationnel avec les étudiants même si certains me redoutent j’ai appris à vivre avec eux et eux ont appris à vivre avec moi.
Durant tout son discours elle avait fait preuve d’autant de franchise qu’elle pouvait. Celle qui la caractérisait si bien, celle qui ne la quittait en aucune circonstance. Et cela sembla payer puisqu’elle garda son poste à son grand soulagement. Elle remercia vivement son Directeur et sortit de son bureau tout sourire. Elle ne manqua pas d’en informer son défunt mari. Puis, elle partit ensuite se restaurer et retrouva celle qui était devenue son amie. Celle avec qui toute son histoire dans cet Institut démarra, celle qui la connaissait mieux que personne ici, Mitonne.
Aujourd’hui, cela fait presque six ans qu’elle exerce cette fonction et elle ne compte pas s’arrêter là ! L’heure de la rentrée va bientôt sonner et elle a de nouveaux étudiants à traumat … à accueillir.
De l'autre coté de l'écran
♪ Sasha♪ âge 32 ans
♪ Présence 7/7
♪ tu nous as trouvés comment ? J'y suis déjà 4 fois xD
♪ Une dose d'amour ? louha