Salut à toi, je m'appelle Rebekha Kellen mais tout le monde me surnomme bekha et je suis né(e) le 18 janvier , à Lyon en France. Si tu sais compter j'ai donc 18 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiante en 1ere année d'étude appliquée des langues féériques et démoniaques. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Nymphe & Succube. Pour terminer ma principale phobie est Blemmophobie (peur du regard des gens)

♪ hydrokinésie (n.3)
♪ Magnétisme (Succube), n.2
♪ Métamorphose de la Succube
♪ Elektrokinésie (non actif)
♪ hypnose vocale et par le regard.

Télékinésie | Présence: 70% | Contrôle : Bon
Linguisme | Présence: 99% | Contrôle :  Très bon
Apprentissage accéléré | Présence: 2% | Contrôle : Nul
Résistance | Présence: 60% | Contrôle : Bon
Perception | Présence: 30% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 73% | Contrôle : Bon
Empathie | Présence: 1% | Contrôle : Nul

Changeante, atypique, totalement lunatique. Trois petits mots qui définissent Rebekha à merveille. Cette jeune fille est sur la mauvaise pente depuis un petit moment, et le pire dans tout ça, c'est qu'elle en est parfaitement consciente, mais qu'elle a trop peur et trop de fierté pour l'avouer et demander de l'aide. Alors, elle s'enfonce, pas à pas, jusqu'au jour où il n'y aura plus de retour possible.
Elle cache les voix dans sa tête en faisant comme si tout allait bien et comme si elle était parfaitement normale. Elle joue un rôle, chaque jour dans sa vie, et elle fait en sorte que tout aille bien pour elle et pour les autres. Ses crises de colère passent généralement pour les caprices d'une fille qui ne sort pas du même monde que le reste des étudiants. Vous voulez savoir le pire dans tout ça ? Elle a peur comme il n'est pas possible d'avoir peur, qu'on la juge. Mais, plus elle fait ses conneries, plus on la juge, donc plus elle s'enfonce. C'est une spirale infernale. Sa fierté est là pour l'empêcher de s'en rendre compte. La fierté et les voix, qui la rassurent en permanence.

Cinq tatouages, dix sept piercing, cette demoiselle semble tout faire pour qu'on ne la considère pas comme une fille banale et rentrant dans le lot. Elle fume, se drogue, boit et elle a un style vestimentaire entre rock et gothique. Elle ne sait pas quand s'arrêter. Elle ne sait pas être fidèle. Elle les aime tous. Tous sans exception. Elle les veut tous, entre ses cuisses. Et, elle aimerait qu'ils comprennent... que ce n'est pas sa faute. C'est la faute des Voix.  

Respire.
Chaque jour c'est la même routine. Chaque jour c'est la même chose, le même ennui. Toutes ces choses qu'on m'apprend, j'ai l'impression de déjà les connaitre. Alors, pourquoi rester, pourquoi continuer ? Pourquoi avancer encore et encore ?
Souris.
Oui, il ne faut pas l'oublier. Il ne faut pas oublier que je suis humaine, que personne ne doit savoir à quel point mon âme est noire et torturée. Mon passé... Il est sombre. Très sombre. Trop peut être pour une personne normale ? Mais, c'est pas grave : c'est pour ça que je ne suis pas normale, en fait. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallut que je vive tout ça ? C'est une question récurrente, mais je n'en aurai pas la réponse. Jamais. Ma vie est ce qu'elle est, et j'en suis à peu près satisfaite. A peu près.

Je suis née princesse, dans les catacombes faés. Ma mère est une puissante faé liés à l'eau, une Nymphe forte et droite. Mon père un simple humain qu'elle avait pris pour jouet. Il n'était rien, il n'a jamais été rien. Jamais capable de s'opposer à elle. Elle a toujours été la pour moi, lui... il obéissait. Faible créature. Je ne l'ai pas connu. Il a été tué lors de ma conception. Alors, elle en a pris un autre, un pour m'élever. Un pour être là pour moi. Parce que c'est ce que font les gens "normaux". Mais, je ne suis pas normale. J n'ai jamais été normale. Pourquoi essayer, alors ? Pour ne pas qu'on me découvre.
J'ai grandi dans cette école étrange, jamais réellement à ma place, jamais réellement sûre qu'on m'acceptait pour ce que je suis. Mon regard bleu peut hypnotise les gens, dans un don que je ne contrôle pas forcément. Mais, je m'en fiche. Je m'en suis toujours fichu. Je n'en ai jamais rien eu à faire des autres.

J'avais neuf ans la première fois que j'ai tué quelqu'un. C'était un samedi soir. J'étais rentrée chez ma mère pour le week end, mais elle était sortie. Il avait bien tenté de m'empêcher de la suivre, mais chez nous, les hommes n'ont jamais réellement eu le moindre poids face à moi. Je les méprise. Ils sont des mâles reproducteurs, c'est tout. Peu d'entre eux ont réussi a avoir suffisamment de prestance à mes yeux pour que je les considère autrement. Ce soir là, j'avais suivit ma mère, donc, dans le dédale des catacombes. Ce que j'avais vu lors de cette cérémonie à laquelle elle devait participer m'avait fait peur. Plus peur que je n'oserai jamais l'avouer. Alors, j'avais pris la fuite, et je m'étais retrouvée dans Paris.

La nuit était tombée depuis longtemps, et je n'avais pas réellement compris ce qu'il se passait avant qu'un homme ne m'ait attrapé et ait commencé à me retirer une partie de mes vêtements. Passive, je commençais par le laisser faire avant qu'une voix se mette à me murmurer à l'oreille que je valais mieux. Alors, j'avais levé la main, une main difforme, métamorphosée par le pouvoir des Succubes qui coulait dans mes veines, et je lui avais arraché la gorge. Il était mort en quelques secondes, totalement vidé de son sang par la carotide.

Souris. Hoche la tête.

C'était le premier. Pas le dernier. Le second ... Le second j'en étais amoureuse. J'avais seize ans, et je le voulais. Je voulais vraiment passer la nuit avec lui, accepter cette adolescence... Tenter d'être à nouveau normale même si je ne l'ai jamais été. Lui, il était amoureux de moi aussi. Alors, on a voulu "le" faire. Notre première fois. C'était magique. C'était génial. Et puis, alors que l'excitation montait, alors que nos corps étaient unis de la manière la plus intime possible, c'est là qu'elle s'est réveillée. Ma succube. Cet alterégo qui grandit en moi, un peu plus chaque jour. Elle l'a vidé de toute son énergie et m'a rassasiée d'une manière... Etrange. Alors que j'étais en train de le vider de toute vie, j'ai eu un orgasme. Je ne me rendais même pas compte de ce qu'il se passait. J'avais juste l'impression que tout était extraordinaire, que tout se passait merveilleusement bien. Et puis, je suis redescendue de ma dose d'héroïne liquide. Et, lui ... Il était mort. desséché. et ça ne m'a rien fait du tout.

La mort, cette sensation de puissance qui coule dans mes veines lorsque je prends une vie... Je ne peux plus m'en passer. Aujourd'hui, les voix sont de plus en plus nombreuses. Elles sont là, dans ma tête, elles me disent comment agir. Comment faire en sorte d'être une princesse dans ce monde d'humains, comment faire en sorte d'avoir des amis, comment faire en sorte que tous me prennent pour normale. Mais je ne le suis pas. Au delà de mes sourires et de mes rires, je suis une tueuse en série schizophrène. Et, personne ne doit le savoir.

Personne.

Je fume trop. Je bois trop. Je me drogue trop. Je passe plus de temps dans la forêt elfique avec un garçon sans nom, qui me fournit en herbes psychotropes grâce à son don qu'à réellement travailler mes cours. Je suis un cancre, un cancre bien trop intelligent pour son propre bien, je me tape un prof, un prof qui m'apprend à chasser dans Lyon, un prof qui me permet d'accepter un peu cette créature dans ma tête, alors qu'au départ, même si j'aime planer lorsque je tue des gens, j'avais tendance à la repousser et à la brider. Je suis simplement moi, avec mes voix.

La mort est au bout de mon chemin...

♪ Pseudo/prénom louha
  ♪ âge vieille
  ♪ Présence 7/7
  ♪ tu nous as trouvés comment ? j'ai créé le forum
  ♪ Une dose d'amour ? deux mêmes