Rei Atsuyasu
Informations
Salut à toi, je m'appelle Rei Atsuyasu mais tout le monde me surnomme Prince impérial Atsuyasu et je suis né(e) le 17 décembre 999, à Tokyo au Japon. Si tu sais compter j'ai donc 1000 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiant à l'Institut Chevalier. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis un vampire. Pour terminer ma principale phobie est être oublié
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Pouvoirs
Comme tous ses congénères vampires, Rei dégage une aura particulièrement charismatique. Il suscite chez ses interlocuteurs une forme de fascination morbide. Ses sens sont acérés et bien plus sensibles que ceux d’un être humain. Il est également capable de détecter un vampire proche de lui et de déterminer s’il s’agit d’un de ses aînés ou non. L’aura du vampire lui permet de fasciner et « hypnotiser » les humains. La force du brun, ainsi que sa vitesse, sont décuplées. L’homme ne vieillit plus, bien qu’il puisse tout de même être tué. Le prix à payer pour jouir de tous ses avantages est de se nourrir régulièrement de sang frais. De plus, il ne supporte pas la lumière solaire directe et est brûlé par celle-ci.
Télékinésie | Présence: 34% | Contrôle : Correct
Linguisme | Présence: 12% | Contrôle : Nul
Apprentissage accéléré | Présence: 45% | Contrôle : Correct
Résistance | Présence: 82% | Contrôle : Bon
Perception | Présence: 92% | Contrôle : Très bon
Vision améliorée | Présence: 87% | Contrôle: Très bon
Empathie | Présence: 47% | Contrôle : Moyen
Caractère
Rei est avant tout un homme arrogant. Il pense réellement que sa lignée royale lui donne plus de valeur qu’à d’autres. Cela n’empêche pas le brun d’être un étudiant populaire. Il sait marier avec habilité la bonne dose d’impertinence et de provocation avec un peu de sympathie et de chaleur. Le vampire n’hésite pas à jouer de son physique attractif et du charisme lié à sa race. Le prince s’aime et il aime qu’on l’aime. Le millénaire tient à recevoir les traitements et le respect dus à son rang et à son âge. Il n’a pas peur de faire la leçon aux impertinents. Le japonais est malicieux et il aime jouer. L’immortel apprécie la culture et l’art et il est attiré par ceux-ci comme un papillon par une flamme. En somme, c’est un peu le grand frère de l’Institut. Rei y vit depuis des années et est bien établi entre les murs de pierre de l’établissement. Il taquine les plus jeunes et ne leur laisse rien passer. Pourtant, en cas de nécessité, il est rare qu’il ne réponde pas à l’appel et ne mette pas son savoir et son expérience au service des autres.
Biographie
Le prince impérial Atsuyasu du Japon vit le jour par un rude hiver japonais. Il était le premier fils de l’empereur régnant, l’empereur Ichijo, et n’avait qu’une sœur aînée. A la seconde où il prit sa première inspiration, le nourrisson était donc destiné à monter sur le trône. Rei fut éduqué de manière appropriée pour un futur empereur. Des précepteurs lui inculquèrent les arts de la guerre et de la politique. On lui apprit également que son sang royal le plaçait au-dessus des autres. Le brun crut tout cela. Il but ces paroles et tout ce qu’on lui apprit. Il fut un agneau bien docile, ravi d’accepter sa destinée grandiose. Il perdit sa mère l’année de ses deux ans, lorsque cette dernière mourut en couche après avoir donné naissance à sa jeune sœur, la Princesse Bishi. Le japonais n’a aucun souvenir de sa génitrice. En 1015, alors qu’il n’était âgé que de seize ans, il fut donné en mariage à une noble de la cour. Un an plus tard, le couple donna naissance à son seul et unique enfant, la princesse Genshi. Déjà mari et père, à l’âge de dix-sept ans, le futur vampire était également gouverneur de sa propre province et l’un des ministres de son père. Son ascension fut particulièrement fulgurante, l’adolescent ne craignant pas de se dédier corps et âme à sa quête de pouvoir en occultant tout le reste. Ses rêves de trône auraient pu se concrétiser si tout n’avait pas basculé l’année de ses vingt ans.
Une journée de janvier de l’an 1019, un serviteur vint à lui, lui indiquant qu’une femme demandait une audience avec lui. Cette dernière, apparemment européenne, affirmait que sa vie était menacée et qu’elle devait s’entretenir de toute urgence avec lui. Le brun lui rit au nez et intima au domestique de chasser cette fabulatrice hors du palais impérial. Pourtant, une semaine plus tard, Rei se vidait de son sang dans la province dont il était le gouverneur. On l’avait informé de la formation d’un groupuscule rebelle, opposé au régime impérial, sur son territoire. Avec une partie des troupes de l’empereur, le prince avait mené un assaut sur ces rebelles afin d’asseoir la suprématie de la famille impériale. Le combat avait mal tourné lorsqu’une grande partie des habitants de la province, neutre jusque-là, s’était soudainement rangée du côté de la révolte. L’homme fut transpercé d’une épée, le coup venant de son dos. Il ne sut jamais si c’était bien un ennemi qui l’avait frappé, ou un homme de son père jaloux de sa place dans la succession. Tout ce dont il se rappelle c’est de voir le ciel devenir de plus en plus flou au-dessus de sa tête, jusqu’à ce que sa vision s’obscurcisse complètement. Ensuite, le japonais ressentit une sensation de brûlure terrible, puis un liquide visqueux fut forcé entre ses lèvres. Finalement, il s’éveilla entouré par une odeur de terre putride. Le jeune vampire s’extirpa difficilement de sa tombe fraichement creusée et se trouva nez à nez avec un homme attendant patiemment auprès de celle-ci. Il se présenta comme Zhen Shang, un vampire qui l’avait à son tour transformé. Il lui apprendrait tout ce qu’il avait besoin de savoir pour survivre puis le laisserait mener son existence comme il l’entendait.
Perturbé par cette nouvelle vie, ou plutôt cette demi-vie, Rei fut de nouveau un bon élève, docile et obéissant. Cela n’empêcha pas Zhen de tenir sa promesse. Les deux hommes ne passèrent que quelques semaines ensemble avant que l’aîné ne disparaisse, abandonnant sa nouvelle création. Le premier fils de Dracula inculqua le strict minimum à son cadet. Il lui apprit à se nourrir sans trop faire de dégâts, à résister à ses pulsions et à fuir le soleil. Marqué par cet abandon, le brun passa les premières années de cette nouvelle existence à errer sans réel but. Il se terrait dans des caves poussiéreuses durant le jour, se nourrissant la nuit. Un évènement le sauva d’une vie de désuétude. Le japonais apprit en effet que sa fille, la princesse Genshi, avait été adoptée par un homme influent de la cour après le décès de sa mère. Elle avait fini par monter sur le trône en tant qu’impératrice consort et avait même réussi à régner seule pendant un temps, sans époux à ses côtés. La fierté, mais aussi l’envie, frappèrent le vampire. Cela aurait dû être lui. C’était la destinée qui lui avait été promise depuis sa naissance. Toutefois, cet état de fait ne prouvait-il pas que les individus de sa lignée étaient destinés à accomplir de grandes choses ? Si c’était le cas, il avait l’éternité pour vérifier cet adage. Il ne comptait pas la gâcher dans des caves humides et moisies.
Le brun changea complètement de mode de vie. Il se mit à voyager, bien que le soleil handicape la plupart de ses déplacements. Il vécut essentiellement en Europe, notamment en Europe de l’Est et en Italie. Il s’instruisit, intégrant le cercle de nombreux érudits au cours de l’histoire. Il se découvrit également une passion pour les arts et les artistes torturés. Le vampire savait se rendre important, voire indispensable, dans les environnements au sein desquels il évoluait. Malheureusement, il devait tout reprendre au bout de quelques années puisqu’il ne vieillissait pas et ne pouvait laisser à ses nouveaux amis l’occasion de remarquer cette particularité. Rei devint un être fin et extrêmement cultivé, mais aussi morne. Il en avait assez de devoir reconstruire une nouvelle vie tous les dix ans et ce pendant plusieurs centaines d’années. Et encore, dix ans si des chasseurs de vampire ne trouvaient pas sa trace avant. Il en avait assez de fuir sa nature et ses ennemis. Neuf cent-cinquante années de fuite, c’était long. Très long. Trop long.
La recherche d’un refuge le mena à l’Institut Chevalier, un havre de paix pour les créatures magiques situé en France. Evidemment, le japonais dut faire ses preuves et montrer qu’il savait se contrôler. C’est pourquoi, malgré ses centaines d’années d’expérience, il accepta d’intégrer le cursus en tant qu’élève du niveau le plus bas, comme s’il n’était qu’un nouveau-né. Entre les murs protecteurs de l’établissement, il retrouva Zhen, son créateur. Au cours de ses voyages, Rei avait découvert que ce dernier était le descendant le plus âgé de Dracula. Ainsi, le sang du vampire était doublement noble. Il était un prince impérial japonais, mais aussi un descendant direct du vampire originel. Cette découverte ne fit que conforter l’homme dans son égo déjà surdimensionné. Zhen et son cadet ne percèrent jamais l’abcès et n’abordèrent jamais leur lien de parenté. Etrangement, les rancunes semblaient particulièrement difficiles à oublier pour ces créatures millénaires et immortelles.
Aujourd’hui, cela va faire cinquante ans que Rei vit et étudie à l’Institut. Il enchaîne les cursus universitaires ayant déjà été diplômé en langues anciennes, potions et géométrie sacrée. C’est à présent sur l’histoire de la magie et la botanique qu’il a jeté son dévolu. Les enseignements de l’école parviennent à satisfaire son intarissable soif de savoir, pour l’instant. Le brun est un véritable monument de l’Institut. Les élèves le connaissent tous et le craignent autant qu’ils l’apprécient. Malgré ses airs arrogants, le vampire est toujours prêt à rendre service à ses pairs et il est très impliqué dans la vie étudiante. Le japonais se rend compte que son attachement à cette école peut paraître risible. Néanmoins, c’est le seul endroit au monde où il ne devra pas abandonner le statut qu’il a acquis au bout de quelques années. Il pourra jouir de sa popularité pour l’éternité si cela lui chante. Et pour l’instant, cela lui chante réellement.
De l'autre coté de l'écran
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