Comme tous les démons, ou presque, elle est dotée de :
~ Magie noire : capacité de lancer des sortilèges démoniaques et maléfiques.
~ Pyrokinésie : les flammes qu'elle invoque sont de couleur violettes.
~ Métamorphose démoniaque (passer de sa forme de démon à une forme humaine). Elle ne peut prendre que des formes féminines, soit son apparence de naissance, soit celle d'une femme dont elle a mangé l'âme dans l'année passée.

En tant que Soul-Eater, elle possède aussi la capacité de dévorer les âmes pour maintenir sa jeunesse. Elle doit se nourrir de nourriture humaine au quotidien, comme n'importe quel autre être vivant, mais elle peut influencer sur son âge et atteindre une quasi-immortalité en dévorant l'âme de mortels. Cela ne lui permet pas de guérir de blessure grave, juste de rester en vie sans vieillir, et ce d'autant d'années qu'il aurait resté à la personne qu'elle mange si elle était morte de mort naturelle. elle peut aussi "utiliser" ces années pour se rajeunir. Elle n'en récupère pas, cependant, si elle reprend une apparence plus mature.

Elle possède cependant deux pouvoirs personnels supplémentaires:
~ Magie du Sang (divination démoniaque + tracking) : il s'agit d'une magie très rare, presque unique, lui permettant de lire l'avenir des personnes ne possédant pas de liens avec les Aspects grâce à une goutte de leur sang. Elle est aussi capable, si elle goute à ce sang, de traquer cette personne où qu'elle va pendant plusieurs années.
Elle est aussi capable de traquer les personnes possédant du sang démoniaque, mais cette capacité n'est pas très fiable si elle ne consomme pas une goutte de leur sang.
Lorsqu'un démon consomme son sang, elle devient capable de l'invoquer par ce biais, et de lui donner des ordres. Le démon ne peut pas refuser ces ordres et vient à elle, ou fait ce qu'elle lui ordonne. Pour cela, elle doit remplir un bol de son propre sang et utiliser la magie noire pour créer un pont entre elle et le démon.
~ Main de douleur : elle est capable de faire ressentir les pires douleurs aux personnes qu'elle croise. Elle peut tuer avec ce pouvoir, si la douleur dépasse ce que la personne est capable de supporter. Il lui a fallut des siècles pour arriver à contrôler ce don avec subtilité. Elle est cependant obligée d'avoir un contact physique avec la personne qu'elle torture pour que ça fonctionne, ce n'est pas un pouvoir qui fonctionne à distance, sauf sur les démons ayant consommé son sang à elle.

Télékinésie | Présence: 80% | Contrôle : Bon
Linguisme | Présence: 70% | Contrôle : Moyen
Apprentissage accéléré | Présence: 40% | Contrôle :Moyen
Résistance | Présence: 99% | Contrôle : Très bon
Perception | Présence: 70% | Contrôle : Moyen
Vision améliorée | Présence: 10% | Contrôle : Correct
Empathie | Présence: 99% | Contrôle : très bon

Comment décrire un démon ? C’est probablement la chose la plus difficile qui soit. Les démons sont incompréhensibles. Ils sont changeants. Ils suivent un but qui leur est propre, et ils ne sont pas réellement capable d’autre chose que de survivre pour leur propre but, pour leur propre self-préservation. Vous vous attendez à voir un démon aimer ? Vous vous attendez à le voir s’inquiéter pour vous ? Laissez moi rire. Un démon ne fera que ce qui est dans son propre intérêt, dans l’unique but de rester en vie. Enfin. Ça, et obéir à son supérieur. Dans le cas de Jezabelle, ce supérieur s’appelle Lilith. Jez ferait absolument tout pour elle, sauf ce qui lui fera accomplir cette prophétie qu’elle a lu dans son propre sang, il y a des millénaires. Jez a une peur absolue de cette prophétie, et quelque part on peut dire que c’est la seule et l’unique chose pour laquelle sa propre survie sera plus importante qu’obéir à sa maitresse.
En tant que démone, Jez aime torturer et tuer des sorciers sans défense et autres feys qui semblent se dresser sur son chemin. Son don de Traqueuse est aussi très réputé, et il est sa plus grande fierté. Elle adore l’utiliser et elle adore encore plus quand on vient lui demander de l’aide. Malheureusement pour ces personnes là, elle ne fait jamais rien gratuitement. Que ce soit en lui offrant une âme à torturer ou des espèces sonnantes et trébuchantes, Jezabelle attendra son paiement avant de donner quoi que ce soit en retour. Après tout, qui d’autre a la fierté d’assurer 100% de réussite dans ses traques dans le monde ? Probablement personne.

Once upon a time, she was a mortal being.
Elle ne s’en souvient pas. Elle a choisi d’oublier cette vie d’autrefois, cette vie où elle avait son libre arbitre. Elle a grandi dans une tribu sans nom, à une époque où les gens n’avaient ni loi ni territoires. Quand était-ce ? Elle ne le sait pas. Elle ne le sait plus. Elle était une femme du clan. Elle dépeçait les animaux, elle préparait la cuisine et, dès qu’elle a été en âge, elle a partagé la couche de l’un ou l’autre des hommes de sa tribu, portant plusieurs de leurs enfants. A cette époque, un homme n’appartenait pas à une seule femme. Et, une femme appartenait à tous les hommes. Elle n’a jamais su de qui étaient ses enfants. Elle ne les a jamais réellement aimés non plus. L’Amour n’était pas quelque chose de présent. Pas quelque chose d’indispensable. Les enfants appartenaient à la tribus. Ils devenaient chasseurs, cueilleurs et guerriers s’ils étaient de sexe masculin, ou tanneuses, cuisinières, couturières s’ils étaient de sexe féminin. Il n’y avait pas besoin d’amour pour que ceci arrive. Juste d’adultes pour les guider.

but as everything in this world, it didn't last.
Un jour, tout a changé. Un jour, sa tribu a été attaquée par une autre tribu. Pourquoi ? Oh, elle n’en saura probablement jamais rien. Tous les hommes ont été tués. Toutes les femmes ont été emmenées, quasiment. Jezabelle, elle, a saisit un couteau. Elle s’est battue contre les hommes. Elle en a tué un. Et, les autres l’ont lapidée pour ça, avant de laisser son corps brisé derrière eux en partant, au milieu des autres cadavres. Trois jours durant, elle a agonisé. Trois jours durant, elle a observé le ciel au-dessus d’elle. Elle a suivi les heures en fonction de la position du soleil, maudissant ceux qui lui avaient fait ça. Maudissant ces hommes qui n’avaient même pas été capables de la tuer proprement. Elle a juré sur tous les Dieux existant qu’elle trouverait un moyen de se venger, et c’est là qu’Il a murmuré à son oreille. Elle ne sait pas qui Il est. Elle sait seulement qu’il lui a proposé un pacte. Il lui a proposé de faire d’elle l’un de ses démons. Il a proposé de lui donner la puissance nécéssaire pour se venger, et il n’y avait qu’une seule condition à tout cela. Qu’un jour, un lointain jour dans le futur, elle raconte une histoire précise à une jeune femme. Qu’elle lui explique tout le mal qu’Origine a fait, qu’elle lui apprenne à débloquer sa puissance, puis qu’elle devienne sa plus fidèle servante dans une mission qui dépasse tout.

Jez n’a pas réfléchi. Elle n’a pas réfléchi et elle a accepté. Son corps était brisé. Son âme était sur le point de l’être. Elle a accepté le marché de la créature, au beau milieu de cette nuit sans lune, alors que les étoiles elles même semblaient avoir déserté le ciel. Elle a laissé la créature invisible embrasser ses lèvres et elle a senti la plus grande douleur qu’elle n’ait jamais ressenti. Ses os se sont remis en place. Sa peau s’est réparée, seule. Son esprit et son corps se sont mis à hurler de concert alors qu’elle avait l’impression que son corps était sur le point de se briser définitivement. Et puis, la douleur a cessé, remplacée par une vague de pouvoir en elle qui a grandi et qui a tout remplacé. Son âme, tout ce qui faisait d’elle une bonne personne venait d’être arrachée de son corps pour de bon, remplacée par exactement ce qu’elle souhaitait. Du pouvoir. Un pouvoir pur coulant dans ses veines. La voix a alors murmuré quelque chose à son oreille, avant de disparaitre définitivement. Pour cette nuit seulement, tes pouvoirs sont illimités. Au premier rayon du soleil ne te resteront que ceux que ta transformation t’octroie, soul-eater. Elle s’est redressée. Et elle s’est dirigée vers le village voisin. Elle s’est arrêtée, observant les hommes en train de danser, copulant joyeusement avec leurs prisonnières autant que leurs propres femmes. La plupart ne cherchaient même pas à résister. Certaines semblaient même apprécier le traitement.

La haine. La colère l’envahissent. Comment peuvent-elles changer de vie ainsi ? Comment peuvent-elles oublier leurs enfants, morts de la main de ces mêmes hommes ? Comment peuvent-elles oublier leurs frères et leurs amants égorgés et massacrés ? Jezabelle ne réfléchit pas plus. Elle s’avance, et elle laisse la magie de l’entité couler dans ses veines. La démone ne sait pas ce qu’elle fait. Elle ne sait pas comment elle le fait. La magie l’envahit et la contrôle. Elle est toujours couverte de son propre sang séché, elle est toujours aussi sale de son agonie. Sa main se lève et un homme, celui qui a jeté la première pierre est envoyé en l’air, projeté si haut que lorsqu’il retombe, le bruit de ses os envahit la scène au moment où son hurlement de terreur se tait.

Tous les regards se tournent vers lui, puis une femme croise le regard de Jez, et son bras se tend. Un hurlement sort de ses lèvres. D’un geste de la tête, Jez lui brise le cou et elle tombe sur le sol comme une poupée de chiffon. Ses deux mains se lèvent alors et les tentes prennent toutes feu d’un seul coup. C’est à ce moment là que le chaos commence à envahir la scène.

Elle les tue tous. Tous jusqu’au dernier. Tous meurent dans d’atroces souffrances, alors qu’elle sent le plaisir de ces pouvoirs qui coulent dans ses veines, allant même jusqu’à chevaucher un homme ou un autre pendant que ses mains glissent sur lui, le faisant se tordre de douleur pendant qu’elle laisse le plaisir la transpercer de part en part.

Au matin, elle l’a senti. Au premier rayon de soleil qui a touché sa peau, allongée au milieu des cadavres, les pouvoirs offerts par son maitre ont disparu, ne lui laissant que ce pouvoir de manipuler les flammes, celui de faire ressentir la douleur la plus absolue à ses ennemis. C’est à cet instant qu’elle a réalisé qu’elle n’a pas fait, durant la nuit, que tuer ses victimes. Elle a senti leurs âmes qui bougeaient en elle, elle a senti leurs âmes faisant partie d’elle, toutes. Celles des enfants, celles des hommes, celles des femmes. La centaine de personnes qui formait cette tribu vivait désormais en elle, prête à être torturée pour l’éternité... Alors, elle s’est redressée et elle a quitté le village désert.

and now she is a plague.

Durant les siècles qui ont suivi, Jezabelle a apprivoisé ses pouvoirs. Elle s’est entrainée à les ressentir, à les apprivoiser comme n’importe qui d’autre. Sa beauté lui a ouvert les portes des puissants. Leurs lits, surtout, où elle a pu apprendre à torturer les hommes tout en mélangeant le plaisir et la douleur, à dévorer leurs âmes au bon moment pour ressentir elle aussi ce fragile équilibre si parfait, si exquis. Et puis, le jour est finalement venu de rencontrer cette femme. De lui raconter l’histoire confiée par son Maitre. A ce stade, Jezabelle ne se rappelait plus ce qu’elle était avant que l’entité ne lui confie l’histoire. Elle a tout raconté. Absolument tout. Puis, comme elle l’a promis, elle est devenue la plus fidèle servante de Lilith, l’aidant à ramener autour d’elle ceux qui, comme elle, ont été créés par l’entité. Celui-ci n’a jamais eu de nom. Lilith est devenue leur reine, leur créatrice, leur maitresse à tous, et Jezabelle n’a jamais cessé d’être son bras armé, celle qui faisait ce que Lilith ne pouvait pas faire pour éviter d’être découverte dans cette double vie qui était la sienne. Jezabelle s’est fait un nom. Un nom qui fait frémir ses ennemis. Elle est la Traqueuse de Lilith, celle qui poursuit ses ennemis et les lui ramène, un joli petit ruban rouge autour du cou pour que Lilith les châtie à son gré. Elle est celle qui devine dans le sang le résultat des bataille, celle qui manipule, tue, et laisse dans son sillage une nuée de cadavres. Et, elle adore ça. Elle adore son travail, et elle le sait : l’entité lui a donné tout ce dont elle a toujours rêvé, même dans cette vie d’avant. Pouvoirs. Esclaves. Respect. Peur.