Salut à toi, je m'appelle Ithil Gell Mallen mais tout le monde me surnomme Maethor et je suis née le Premier juillet 1998, à Swords dans le contré de Fingal en Irlande. Si tu sais compter j'ai donc 20 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que cobaye dans un des centre du gouvernement. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuel à tendance SM et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis une elfe avec du sang de  thérianthrope. Pour terminer ma principale phobie est ma dépendance aux drogues

Télékinésie | Présence: 10% | Contrôle : Nul
Linguisme | Présence: 10% | Contrôle :  Bon
Apprentissage accéléré | Présence: 40% | Contrôle : Correct
Résistance | Présence: 100% | Contrôle : Très bon
Perception | Présence: 80% | Contrôle : Bon
Vision améliorée | Présence: 80% | Contrôle : Correct
Empathie | Présence: 10% | Contrôle : Nul

Si petite j’étais d’un naturel joyeux et optimiste tout cela est bien fini maintenant. Il y a une chose qui ne m’a jamais quitté depuis toute petite : c’est bien mon côté sérieux et rigoureux : je travaille dur quel que soit la matière ou ce qu’on me demande, je donne toujours tout ce que j’ai pour ça. La vie m’a rendue cynique et ironique. Je me raccroche à cela pour tenir, pour ne pas sombrer dans la folie, j’ironise et je suis cynique. J’oppose mon intelligence à celle des autres pour toujours avoir le dernier mot oral, avant de hurler. Je suis également très distante avec les gens, pas de ma faute : je ne veux pas m’accrocher de peur de souffrir de la disparition des gens que j’aime, je ne fais rien pour m’approcher des autres et j’essaie même de les décourager à venir près de moi. Je suis dangereuse, je le sais. J’ai vécue trop de choses pour ne pas vouloir les cacher au fond de mon cœur et ne jamais en parler. Je ne veux pas revivre tout ça. Il y a bien trop de choses dans ma vie, je ne veux pas que les autres souffrent. Qu’ils restent loin de moi. Et pour finir, je suis très agressive, je n’aime pas forcément qu’on me touche, qu’on m’insulte, ou qu’on parle mal de moi, alors je réponds très vite de manière agressive, physiquement ou verbalement.

Dans un cadre plus propice, on aurait pu dire de moi que j’étais joyeuse, drôle, un peu casse pied, curieuse … Peut-être que ces traits reviendront un jour. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui : je pleure du sang.

Il y a des choses qui ne reviendront pas. Des blessures trop profondes pour être oubliées, des pères qui ne nous ramèneront  jamais à la maison. Des saveurs de notre passé qui ont disparu à jamais. Des retours à la maison qui n’existeront jamais. Des sourires détruis avant même qu’ils ne fleurissent. Des douleurs qui ne devraient pas exister qui déchirent mon corps … Des jours où ton cœur comprend qu’il n’y aura pas de retour. Des jours où tu comprends que tu ne seras qu’un souvenirs qui disparaîtra dans la brume.

Si tu travaille dur, tu pourras un jour toucher les étoiles, mais ne laisse aucun humain te voir d’accord Ithil ?

Je me souviens encore des paroles de ma mère, encore et encore, elle tourne dans ma tête. Sa voix douce comme le velours alors que nous attendons le retour de mon père. Il faisait nuit et nous regardions la lune. J’avais cinq ans, nous venions de quitter l’Irlande à cause du travail de mon père. Cinq ans et pourtant ma mère m’entraînait déjà à manipuler de longues dagues. Je me souviens de nos entraînements cachés dans les bois. De moi imitant ses gestes à la perfection, des spectacles de plantes qu’elle m’offrait en cachette de tout le monde. Je n’étais qu’une enfant, une simple enfant, profitant de ses parents aussi dissemblables qu’aimant. Si je ne pouvais me transformer en chat comme mon père, j’avais hérité de lui la souplesse, l’agilité et l’équilibre lié à son animal totem. Pour le reste de la population de mon petit quartier, nous n’étions rien d’autre qu’une famille normal, aimant les promenades dans les bois. Rien d’autres. Juste … une famille qui vivait, normalement. Ou presque. Je me souviens des moments de bonheurs. Mon père qui revenait pour jouer avec moi, ma mère me racontant des histoires de son peuple, des moment passés à grimper aux arbres. Je ne suis jamais allée à l’école humaine : éducation à la maison totale. Ou presque, mais bon… Des petites choses banales, une vie parfaite derrière un fin verni. Seulement cette petite vie parfaite est gravée sur une très fine plaque de cristal.  

J’ai grandis donc, pendant des années dans le bonheur le plus total avec mes parents. Juste … Un bonheur fragile. À partir de dix ans, j’ai commencé à m’entraîner pour maîtriser la Phytokinésie, je ne suis pas allée à l’institue. Ma mère et mon père s’occupaient très bien de mon éducation concernant mes pouvoirs et tout ce qu’il fallait autour. Puis … Je crois que je ne me sentais pas capable de partir. Je n’avais jamais eu d’amis, je n’avais jamais fréquenté les humains … Alors, je ne savais pas faire avec les autres. Peut-être que mes parents voulaient me protéger des déceptions de ce genre de choses. Cependant, avec le début d’adolescence, vers mes  quatorze ans, j’allais de plus en plus en forêt seule pour tester la limite de mes pouvoirs. Mais jamais je ne me suis fait voir. Jamais. Non, en réalités, c’est mon père qui nous a trahi sans le vouloir. Quelqu’un l’a vu reprendre sa forme humaine  alors qu’il s’était caché dans les bois et avec les extrémistes au pouvoir depuis quelques temps …  

Début 2016 … Une seule et, la toute première, minuscule fissure et tout explose. J’ai tout perdu en moins d’une heure. Je n’ai même pas compris ce qui s’était passé . Tout a volé en éclats, adieux ma petite chambre, adieu mes petits lembas au goûté … Adieux les sorties avec mon père. J’ai compris que l’enfer existait au moment où ils m’ont jeté dans une cage, loin de mes parents. J’ai eu beau, hurler, supplier, pleurer … Je n’ai jamais pus  serrer de nouveau mes parents dans mes bras. Je les ai vus mourir … mon père puis ma mère. Mon père avait tenté de s’échapper transformé en chat … Ils lui ont tirés dessus au fusil à pompe. Ma mère … Je ne veux même pas penser à ce qu’ils lui ont fait. Elle n’est juste plus revenue dans sa cage un jour. Et moi depuis deux ans … Je vis dans ma cage, à être droguée, à souffrir le martyr, à être torturé. Pourquoi est-ce que j’ouvre encore les yeux ? Pourquoi est-ce que je respire ? Pourquoi mon cœur bat-il si fort dans ma poitrine ? Pourquoi est-ce que je suis encore capable de hurler ? Pourquoi suis-je en vie ?  

♪ Pseudo/prénom Ready
♪ âge 20 ans
♪ Présence 7/7
♪ tu nous as trouvés comment ? Corruption
♪ Une dose d'amour ? Je vous aime:coeur: